Archives de catégorie : Dedans/Dehors

Caen (Calvados) : action en solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 12 septembre 2022

Comme d’autres l’on fait en août à Poitiers*, on est allé rendre une visite à l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) du coin, en solidarité avec le compagnon Boris.

Sur les locaux de l’UDAF 14, on a écrit à la peinture les slogans suivants  :
« Soutien à Boris »
« Que crâme l’UDAF 25 »
« ACAB »
« Laissez-nous mener la vie qu’on veut ! »
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Toulouse : incendie solidaire de bornes électriques

Indymedia Lille, 6 septembre 2022

Dans la nuit du 2 au 3 Septembre, nous avons provoqué l’incendie de deux bornes électriques, dans le quartier Jean Rieux/cote pavée.

Après un été marqué par la secheresse, l’appauvrissement de nos réserves d’eau et la vétuisteté du parc nucléaire, l’hiver 2022-2023 verra la mise en place de la ZFE [Zone à faibles émissions] sur la ville rose.
Au rebut les voitures fonctionnelles et réparables, achetez des voitures électriques !
Ce n’est pas un projet de transition écologique, c’est une restructuration sociale.
On étouffe dans les murs de cette ville, où la mairie s’enorgeuille de l’expulsion de squats d’exilés.
On asphixie au milieu de ce capitalisme vert.
Cette ville devient de plus en plus invivable.

C’est pourquoi, dans la nuit du 2 au 3 Septembre, nous avons provoqué l’incendie de deux bornes électriques, dans le quartier Jean Rieux/cote pavée.

Nik la ZFE
Soutien au camarade Boris, inculpé pour l’incendie
d’une antenne relai.

Chili : le parquet demande 150 années de prison contre Mónica et Francisco 

Face aux peines requises par l’accusation :
solidarité et complicité avec Mónica et Francisco !

Le 24 juillet 2020, les compagnon-ne-s Mónica et Francisco sont arrêté-e-s lors d’opérations répressives. Le pouvoir accuse Francisco de l’envoi de colis explosifs contre l’ancien Ministre de l’ Intérieur Rodrigo Hinzpeter et contre le commissariat 54 de Huechuraba (action ayant eu lieu le 24 juillet 2019, revendiquée par les « Cómplices Sediciosos/Facción para la Venganza » [Complices Séditieux/Faction pour la Vengeance]), et les deux sont accusé-e-s du double attentat explosif contre le Bâtiment Tánica dans la commune de Vitacura (Action réalisée au beau milieu de la révolte, le 27 février 2020, revendiquée par les “Afinidades Armadas en Revuelta”[Affinités Armées en révolte]).

Durant ces plus de deux années en prison, Mónica est restée dans le module de connotación pública de la prison de San Miguel tandis que Francisco, d’abord incarcéré dans la section de sécurité maximale du CAS de Santiago, a ensuite été transféré, de même que d’autres compagnons, en juin 2021 à la prison La Gonzalina de Rancagua, où il se trouve actuellement.
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Périgueux (Dordogne) : une Belle à l’ancienne [MaJ]

Évasion de la prison de Périgueux : le détenu a écarté
les barreaux de sa cellule et escaladé une façade

France Bleu, 1er septembre 2022

Un détenu d’une vingtaine d’années s’est fait la belle à la prison de Périgueux. Ce mercredi après-midi, entre 16h30 et 17 heures les surveillants de la maison d’arrêt ont constaté qu’un prisonnier n’était plus dans l’enceinte de l’établissement. Les enregistrements de la vidéosurveillance permettent d’établir que l’évasion a eu lieux bien avant. Selon nos informations, le détenu a retrouvé la liberté sur les coups de 4 heures du matin. Soit plus d’une dizaine d’heures avant la découverte de sa fuite.

Pour parvenir à quitter la prison, ce jeune détenu a d’abord écarté les barreaux de sa cellule qu’il partageait avec un autre homme. Les barreaux déformés ont été remis en place après la sortie de sa geôle. Enfermé au deuxième étage de la prison, à quelques cellules de là où des Moldaves s’étaient échappés en février 2021, il a réussi à rejoindre une cour de la maison d’arrêt. Pour passer au-dessus de l’un des grands murs d’enceinte en pierre de la prison, le détenu a profité de tiges en métal installées à l’occasion de travaux. Toujours selon nos informations, son périple a duré près d’une demi-heure. Il est aperçu par les caméras en train d’enjamber la fenêtre de sa cellule peu après 3h30 du matin.
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Vers l’ouverture de camps militaires pour « redresser » les mômes dans les colonies

Gérald Darmanin veut un encadrement militaire pour les
mineurs délinquants dans les territoires d’outre-mer

Le Monde/AFP, 22 août 2022

Gérald Darmanin veut s’attaquer à la délinquance des mineurs à Mayotte. En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer a annoncé lundi 22 août qu’il allait faire des propositions pour ouvrir « des lieux de rééducation et de redressement » pour les mineurs délinquants, encadrés par des militaires. Il reprend une proposition faite par Emmanuel Macron lors de la dernière campagne à l’élection présidentielle et fera des propositions au chef de l’Etat « dès la semaine prochaine ».

« Les policiers et les gendarmes que j’ai décorés aujourd’hui évoquaient des mineurs de 12, 11, 10 ans, qui avaient des machettes, des haches, et attaquaient les policiers et les gendarmes », a-t-il déclaré lundi soir devant la presse, à l’issue d’une journée de visites sur cette île de l’océan Indien, coincée entre le Mozambique et Madagascar. « Aujourd’hui, les magistrats, et c’est bien normal, les libèrent, puisqu’on ne met pas les enfants en prison (qui est l’école du vice quand on a cet âge-là), mais il faut pourtant leur offrir un lieu de sanction et d’éducation, j’allais dire de rééducation », a-t-il poursuivi.
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Poitiers (Vienne) : action en solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 30 août 2022

Au début du mois d’août, nous avons décoré avec de la peinture et des slogans la façade de l’UDAF 86.

Cette action a eu lieu en solidarité avec le compa Boris qui risque de se retrouver sous tutelle renforcée de l’UDAF 25**.

La tête haute, le cœur ardant !
Vive l’anarchie !


** Ndlr : pour plus d’infos, voir le tract Besançon (Doubs) : Les pouvoirs médicaux et judiciaires s’acharnent contre Boris

Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) : nouvelle émeute au centre de rétention

Seine-et-Marne : émeute jeudi soir au centre de rétention
administrative de Mesnil-Amelot

France3 IdF/actu Val-de-Marne/France Bleu, 26 août 2022

Des émeutes ont éclaté dans la soirée de jeudi 25 à vendredi 26 août au centre rétention administrative (CRA) de Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, a appris France 3 Paris Île-de-France de source policière. Les émeutes ont commencé vers 23h00. Elles ont duré jusqu’à 3h du matin, avec une situation « réellement tendue » de 23h à 2h.

La situation s’est tendue vers 23h, au moment de la mise en chambre des retenus. « Un individu a enjambé le grillage à deux reprises pour aller dans une zone où il n’avait pas le droit d’aller« . L’homme a finalement été remis dans sa zone de départ par les policiers sur place. Au même moment, la situation s’est aggravée entre les 120 retenus et les six fonctionnaires sur place.

« Six retenus sont alors montés sur les toits. Ils ont même ouvert des grilles à coups de pieds » explique Sébastien André, délégué départemental 77 USGP Police. Des renforts ont été demandés et sont arrivés dès minuit jusqu’à 2h du matin. Ils venaient de Brigades anti criminalité (BAC) de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et « d’autres effectifs voisins » . Ils ont utilisé des grenades de gaz lacrymogène pour faire descendre les retenus du toit où ils étaient montés.
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Besançon (Doubs) : Qu’il soit de prison ou d’hôpital, à bas le pouvoir !

[Après un premier tract synthétique sur la situation actuelle de Boris sorti le 28 juillet dernier Besançon (Doubs) : Les pouvoirs médicaux et judiciaires s’acharnent contre Boris, un second texte vient de sortir, en insistant plus spécifiquement sur le pouvoir médical auquel le compagnon est confronté…]


Qu’il soit de prison ou d’hôpital, à bas le pouvoir !
Solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 13 août 2022

Le camarade anarchiste Boris a été en prison à nancy maxéville depuis septembre 2020 pour le sabotage de deux antennes relais 5G** pendant le premier confinement. Il était en prison depuis près d’un an quand, le matin du 7 août 2021, un incendie s’est déclaré dans sa cellule. Boris a été hospitalisé à l’hôpital de metz, puis au service de réanimation de l’hôpital de besançon. Il est actuellement au service des soins palliatifs du même hôpital.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé (en italiques, des extraits du serment d’Hippocrate)

Depuis le début de son hospitalisation, et malgré les rechutes, l’état de santé global de Boris ne cesse de s’améliorer. Cela n’a pas empêché le « collège médical » de l’hôpital de besançon de décider que ça ne valait pas la peine de le réanimer en cas de nouvelle sepsis, d’arrêter tout soin thérapeutique qui lui donnerait une chance de guérison et de le balancer au mouroir qu’est le service des soins palliatifs. Son « médecin » actuel, Elisabeth Batit, a « évalué » son état de santé et a décrété qu’il avait « peu de chances de guérir », malgré le fait que ses évolutions positives ne cessent de la démentir. Est-ce que les médecins se trompent ? C’est bien plus grave. Les médecins se basent, pour établir leurs diagnostics, sur de l’imagerie, des examens, des analyses, sans jamais tenir compte de son image clinique qui est bien différente de ce qui résulte des appareils. L’image mécanisée a plus de valeur diagnostique que l’image réelle. Donc puisque les machines le disent, Boris n’est pas « guérissable » et donc pas la peine d’essayer d’améliorer son état !
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Limoges (Haute-Vienne) : une belle virée dans la caisse de l’éduc

A 15 ans, il vole la voiture de son éducatrice
Le Populaire du centre, 10 août 2022

Il n’a que quinze ans mais s’est offert une balade en BMW de Limoges à Tulle après avoir volé le véhicule de son éducatrice.

Récemment, une éducatrice d’un foyer pour mineurs de Limoges a eu une drôle de surprise. Cherchant ses clés de voiture, elle ne les trouve pas, avant de s’apercevoir que ladite voiture, une BMW, avait proprement disparu. Elle dépose plainte, et la police parvient assez vite à la conclusion qu’un mineur de quinze ans dont l’éducatrice s’occupait était l’auteur du vol.

S’estimant assez habile pour conduire, cet adolescent se rend à Tulle, accompagné d’une jeune fille qui, disait-elle, devait s’y rendre. Une fois en Corrèze, la police, qui a repéré le véhicule volé, tente de l’intercepter. Mais le jeune conducteur refuse d’obtempérer et parvient à échapper aux forces de l’ordre, selon des circonstances inconnues. Un peu plus tard, la BMW est retrouvée abandonnée, son conducteur toujours en fuite.

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Osny (Val-d’Oise) : mettre HS les quartiers disciplinaires et d’isolement de la taule

Val-d’Oise : pris de colère, un détenu provoque un incendie
et des dégâts importants à la maison d’arrêt

Le Parisien, 10 août 2022 (extraits)

Un détenu de la maison d’arrêt du Val-d’Oise à Osny a provoqué une sacrée pagaille, mardi 9 août, en fin d’après-midi. Il a provoqué un incendie et commis de nombreuses dégradations. Ce détenu avait été placé le matin même en quartier disciplinaire. Il avait agressé un surveillant. Plus tard dans la journée, il a demandé à pouvoir passer un appel téléphonique.

C’est à ce moment-là qu’il a été sorti de sa cellule et accompagné vers une salle dotée d’une cabine téléphonique. Celle-ci se trouve dans le quartier d’isolement, au-dessus du quartier disciplinaire. Il a essayé de joindre en vain sa femme par téléphone. C’est à partir de là qu’il s’est mis dans une colère terrible.

Il a commencé à tout casser dans la pièce où il se trouvait. Il a réussi à se procurer une barre de fer en démontant un meuble. Il s’est ensuite attaqué à la porte. Il a réussi à sortir dans la coursive où il a continué à commettre des dégradations importantes.

Il s’en est pris au réseau électrique, aux caméras et même aux conduites d’eau. Il a ainsi provoqué une inondation. Il a ensuite réussi à pénétrer dans une petite salle où était entreposé du matériel, notamment des draps et des couvertures. C’est là qu’il a trouvé un briquet avec lequel il a mis le feu à des objets divers.

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Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) : mutinerie au centre de rétention

Le Mesnil-Amelot : des étrangers en situation irrégulière
se mutinent au centre de rétention administrative

Le Parisien, 7 août 2022 (extrait)

Des violences ont éclaté au centre de rétention (CRA) du Mesnil-Amelot, samedi soir entre 21h30 et 23h30. Le plus grand CRA de France est situé près des pistes de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il abrite actuellement 150 ressortissants étrangers sans-papiers qui y sont retenus dans l’attente d’une décision judiciaire sur leur sort, la plupart redoutant une expulsion vers leur pays d’origine.

« Une trentaine de personnes retenues s’est rebellée et a mis le feu à des matelas et au mobilier dans deux bâtiments, s’en prenant également aux policiers assurant la surveillance du centre », indique un délégué Unité SGP police. Les retenus ne sont pas des détenus, s’ils n’ont pas le droit de quitter le CRA, ils peuvent circulent librement à l’intérieur des bâtiments et des cours.

Pendant ce temps, des retenus se sont rendus sur les toits des bâtiments et d’autres ont tenté de s’enfuir en découpant les grillages. « Ils ont réussi à prendre l’ascendant sur les surveillants qui ont dû se mettre dans un endroit sécurisé en attendant l’arrivée des renforts », ajoute-t-il.

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Besançon (Doubs) : Les pouvoirs médicaux et judiciaires s’acharnent contre Boris

Cliquer sur l’image pour ouvrir le pdf

En avril 2020, notre compagnon et ami Boris a incendié sur le Mont Poupet (Jura) les antennes-relais des quatre opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que celles des flics et des gendarmes. Confondu par de l’ADN présent sur un bouchon de bouteille, il a été incarcéré en septembre 2020 à la prison de Nancy, puis condamné en avril 2021 à quatre ans de prison dont deux fermes. Dans une lettre publique écrite depuis la taule *, il a défendu haut et fort son acte par sa volonté de s’opposer à travers l’action directe à la numérisation croissante de nos vies, avec tout le contrôle, les ravages environnementaux et sociaux qu’elle implique. En août 2021, il a été grièvement blessé dans un incendie de cellule, et se trouve depuis aux mains du pouvoir médical. Du côté judiciaire, son écrou a été levé lors du procès en appel de septembre suivant (reporté quant à lui sine die), tandis qu’une instruction, toujours en cours, était confiée à une juge nancéienne afin de déterminer les causes de l’incendie et d’enquêter sur la promptitude des matons à laisser suffoquer notre compagnon en cellule.

Alternant entre le coma artificiel et la semi-conscience pendant quelques mois, Boris n’a pas pu faire ses choix. Les médecins n’ont pas manqué de se tromper sur les diagnostics, mais toujours avec une assurance sans faille. Début mars 2022, Boris a été transféré de l’aile « Grands Brûlés » de l’hôpital de Metz vers le CHRU de Besançon au service de réanimation qui, en avril, a décidé de se débarrasser de lui en l’envoyant dans un autre service peu adapté à sa situation, sans que son avis ait une quelconque importance. Cette décision lourde de conséquence qui a signifié l’abandon de soins actifs, a été essentiellement motivée par le fait de ne pas constater d’évolution favorable de son état de santé en suivant de misérables critères statistiques. De manière évidente, ces critères ne tiennent absolument aucun compte de l’individu particulier auxquels ils sont appliqués de façon absolue et glaçante, même si celui-ci exprime sa volonté farouche de continuer à vivre et à se battre pour aller mieux. Profitant de sa tétraplégie actuelle, et malgré le fait qu’il est en état de parler, lucide et combatif, les médecins ont décidé de ne pas le réanimer si une nouvelle infection grave survenait. Ce n’est alors qu’en protestant et en faisant écrire des lettres qu’ils ont dû prendre en compte sa volonté de survivre et reprendre un minimum de soins actifs.
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Paris : pancartes solidaires sur le Tour de France

Pancartes de solidarité sur le Tour de France : Forza Ivan !

Indymedia Lille, 28 juillet 2022

Ivan a été arrêté le 11 juin 2022 vers 3h30 du matin, selon Le Parisien au moment où il rangeait son vélo. Il est accusé d’avoir brûlé 6 véhicules, dont et notamment une voiture diplomatique dans le 17e arrondissement le soir-même.

Les jours d’après, les médias nous ont servi des infos visiblement sorties directement du dossier d’instruction mais aussi l’histoire d’un Ivan qui sortirait tous les samedis soirs à vélo pour mettre le feu à des bagnoles
.
En même temps, un autre type de rallye cycliste a lieu, un peu moins chaud certes. Macron nous signalait dans une interview le 21 juillet à l’arrivée à Hautacam que c’est une « chance » de pouvoir voir gratuitement le Tour de France en ces temps où « les fins de mois sont difficiles, le caddie de plus en plus cher ». C’est « du pain et des jeux », mais sans le pain.
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Lamia (Grèce) : la cour d’appel refuse de relâcher Giannis Michailidis [mis à jour]

[Mis à jour 29/7 : Giannis a annoncé le 29 juillet suspendre sa grève de la faim, dans une lettre publiée sur indymedia Athènes, qu’on peut lire en anglais ici]

Les assassins de la Cour d’appel de Lamia [qui devait statuer le 25 juillet] ont rendu une décision négative concernant la remise en liberté du compagnon anarchiste Giannis Michailidis, en grève de la faim depuis 67 jours. Leurs mains sont tâchés du sang des pauvres, des opprimés, des combattants, et de Giannis…, qui demande sa remise en liberté et continue de se battre depuis une cellule d’hôpital.

« Je pense qu’ils utilisent désormais ma grève de la faim comme un exemple. Ils ont fixé ma date d’appel pour le 25 juillet. Ce jour-là, j’en serais à mon 64e jour de grève de la faim. Leur objectif est clair. Celui de m’épuiser. Une possible invalidité permanente renforcerait le message qu’ils envoient. Peut-être même ma mort, qui devient toujours plus probable au fil des jours qui passent. Une telle perversion de la signification de la justice est impensable. Laissez-les profiter de leur « justice ». Je vous souhaite une bonne carrière.
Quant à moi, qui n’ai pas accès à leurs villas avec leurs tables somptueuses payées en pot-de-vin, je quitterai peut-être ce monde affamé, mais avec la plénitude spirituelle d’un conflit existentiel total avec leur système pourri. »
Giannis Michailidis, 15 juillet 2022
(en grève de la faim depuis le 23 mai)

Ndlr :
* un résumé de sa situation judiciaire et la lettre de Giannis d’entrée en grève de la faim du 23 mai 2022 se trouve ici,
* une lettre de Giannis du 11 juillet 2022, écrite depuis la cellule spéciale de l’hôpital de Lamia se trouve là
* on peut trouver ici (en anglais) une chronologie des nombreuses actions solidaires avec Giannis en Grèce et ailleurs

[Traduit de l’anglais de Act for Freedom now, 28 juillet 2022]