Archives par mot-clé : Paris

Paris : infos supplémentaires sur le dispositif de surveillance retrouvé à la bibliothèque Libertad

En avril 2022, un dispositif de surveillance avait été trouvé à l’intérieur de l’imprimante de la bibliothèque anarchiste Libertad à Paris. Sa découverte avait été racontée dans cet article.

Le contenu de la carte SD retrouvée avec l’appareil a depuis été analysé. On y a trouvé un historique de l’activité de l’appareil dans les semaines précédant sa découverte, entre le milieu de février et la fin mars – ce qui ne signifie pas qu’il n’était pas actif avant le milieu de février. Cet historique a révélé quelques informations techniques sur son fonctionnement, que nous partageons dans cet article au cas où ça intéresse des gens. On est pas des pros donc on a pu faire des erreurs, mais on pense pouvoir affirmer avec un haut degré de certitude que :

– L’appareil était doté d’une fonctionnalité d’ »activation sonore », c’est-à-dire qu’il ne s’activait que lorsque son microphone captait un niveau sonore suffisamment important. Au cours de la période d’un mois et demi, il s’est ainsi activé 2061 fois, avec une durée minimum d’activation de 58 secondes, une durée maximum de 12 heures et une durée moyenne de 10 minutes.
– Lorsque l’appareil était « activé » par le niveau sonore, il transmettait des données sur le réseau téléphonique (a priori, les données audio capturées par son microphone), généralement à une vitesse de quelques KO/s, avec des pics à 100 KO/s.
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Ile-de-France : quatre sabotages de centrales à béton

Paris-Luttes, 7 avril 2023

Dans la nuit du 8 au 9 mars, nous nous sommes introduit.e.es dans 4 centrales à béton différentes parmi la cinquantaine en Île-de-France dans le but de faire des dégâts.

Nous voulons attaquer les centrales à béton car elle produisent la base qui sert à construire les prisons, les centres de rétention administrative et à étendre la métropole et son flicage, des infrastructures des JOP 2024 au Grand Paris. Elles rendent possible l’enfermement et en tirent directement profit. On a envie de leur nuire et si les dommages que l’on leur inflige sont infimes, au moins c’est déjà ça.

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Paris : saboter le train-train quotidien (suite)

Gare de l’Est : pourquoi l’interruption de trafic due
à un «sabotage» est-elle si longue?
Le Parisien, 24 janvier 2023

« C’est titanesque », acquiesce un agent, ce mardi après-midi, face à l’ampleur des dégâts, qui explique l’interruption des circulations de trains à gare de l’Est, toute la journée de mardi. Devant lui, à même le sol, un enchevêtrement de câbles de toutes sortes. Sur le côté, deux autres rangent patiemment des portions de fibres optiques, « c’est comme des cheveux longs emmêlés ».

Dans la nuit de lundi à mardi, un incendie s’est déclaré aux abords de la voie ferrée à hauteur de Vaires-sur-Marne. L’alerte a été donnée auprès du commissariat de Noisiel vers 4h35, précise le parquet de Meaux. Le procureur de la République de Meaux précise, que selon les premiers éléments de l’enquête, confiée à la police judiciaire de Meaux, « un premier coffret abritant des câbles électriques avait été incendié après que deux panneaux en béton condamnant l’accès à la trappe où ledit coffret était inséré dans le sol avaient été retirés et déposés », a-t-il déclaré. « Un second coffret, situé de l’autre côté des voies, accessible au moyen d’un tunnel situé sous lesdites voies, avait lui aussi fait l’objet de dégradations par incendie ». Au total, 48 artères de câbles, soit environ 600 câbles électriques, ont été endommagées. L’équivalent de 4 km en linéaire.

Vaires-sur-Marne, 24 janvier 2023

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Paris : saboter le train-train quotidien [MàJ]

Trafic interrompu à la gare de l’Est à Paris après un incendie
créé par un « acte de malveillance »

France Info/France 3 Grand Est/Le Parisien, 24 janvier 2023

Mauvaise surprise pour les usagers de la SNCF. Le trafic à la gare de l’Est à Paris sera interrompu « toute la journée » à la suite d’un « incendie sur des câbles électriques », a annoncé, mardi 24 janvier, à l’AFP une porte-parole de la SNCF, qui avait initialement tablé sur une reprise à 10 heures. Le ministre des Transports, Clément Beaune, et la SNCF ont dénoncé un « acte de malveillance » dans un poste d’aiguillage qui a provoqué l’interruption totale, au départ et à l’arrivée de la gare parisienne du trafic des TGV et des TER, ainsi que de la ligne P du Transilien.

Vers 8h30, la SNCF a précisé qu’il s’agit d’une dégradation volontaire : « L’acte de malveillance est avéré : un incendie volontaire sur des gaines de câbles d’alimentation électrique des installations de signalisation et d’aiguillage est à l’origine de l’interruption des circulations. Le diagnostic est toujours en cours », peut-on lire sur la page dédiée à l’incident. « Il y a eu un acte de vandalisme volontaire », a confirmé Anne-Marie Pannier, responsable de SNCF Réseaux en Ile-de-France, qui précise que des caniveaux de la SNCF ont été ouverts et que 48 câbles situés à l’intérieur ont été brûlés.« Les conséquences, c’est que tous les postes de signalisation ne reçoivent plus en qualité et en sécurité les informations pour pouvoir faire circuler les trains en sécurité sur le réseau », a expliqué Anne-Marie Pannier en fin de matinée.

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Paris : pancartes solidaires sur le Tour de France

Pancartes de solidarité sur le Tour de France : Forza Ivan !

Indymedia Lille, 28 juillet 2022

Ivan a été arrêté le 11 juin 2022 vers 3h30 du matin, selon Le Parisien au moment où il rangeait son vélo. Il est accusé d’avoir brûlé 6 véhicules, dont et notamment une voiture diplomatique dans le 17e arrondissement le soir-même.

Les jours d’après, les médias nous ont servi des infos visiblement sorties directement du dossier d’instruction mais aussi l’histoire d’un Ivan qui sortirait tous les samedis soirs à vélo pour mettre le feu à des bagnoles
.
En même temps, un autre type de rallye cycliste a lieu, un peu moins chaud certes. Macron nous signalait dans une interview le 21 juillet à l’arrivée à Hautacam que c’est une « chance » de pouvoir voir gratuitement le Tour de France en ces temps où « les fins de mois sont difficiles, le caddie de plus en plus cher ». C’est « du pain et des jeux », mais sans le pain.
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Paris : Une voiture de service de la RATP en feu

Attaque (qui l’a reçu par mail), 10 mai 2022

Une nuit de fin avril j’ai mis le feu à une voiture de service de la RATP à Paris (rue des Rondeaux)

La RATP est un acteur incontournable de la gestion capitaliste/étatique de nos vies (en région parisienne). Elle nous transporte vers le travail, les lieux de consommation les différentes tâches qui nous sont imposées. Lire : exploitation et aliénation.

Elle fait le tri entre des bon pauvres à transporter gratuitement (mais avec la possibilité de contrôler leurs déplacements) et des mauvais qui n’ont pas les bons papiers ou ne veulent pas être tracés. Pour ces derniers, portiques, caméras partout, contrôleurs, vigiles, le tout en étroite collaboration avec la police.

Les rouages de cette normalité morbide sont en bas de chez toi !
Mettons des bâtons dans les roues du train-train quotidien !

un fraudeur

Paris : fêter son anniversaire dans les grandes largeurs

Paris : un détenu s’évade de l’hôpital Georges-Pompidou
Europe1/actu Hauts-de-Seine, 9 mai 2022 (extrait)

Il a pris la poudre d’escampette 48 heures avant son 26e anniversaire. Selon les informations recueillies par Europe 1, un détenu incarcéré à la maison d’arrêt de Nanterre dans les Hauts-de-Seine s’est évadé dimanche à la mi-journée de l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, dans le 15e arrondissement, où il avait été transféré pour une visite médicale. Alors qu’il était menotté et surveillé par des agents de l’administration pénitentiaire, il est sorti des toilettes et s’est enfui en empruntant une porte ouverte vers le parking des urgences de l’hôpital.

Le détenu suivait un traitement habituel pour une pathologie au sein de l’établissement hospitalier. Toujours selon les informations d’Europe 1, il est défavorablement connu pour des délits de vol, d’escroquerie ou encore d’abus de confiance. Il n’a pour le moment pas été retrouvé. L’enquête a été confiée au troisième district de la police judiciaire.

Paris : Notre bulletin de vote est un briquet

Attaque (qui l’a reçu par mail), 28 avril 2022

Le voici le monde d’après. Misère, exploitation, surveillance, répression, dévastation de l’environnement, virtualisation de la vie, guerre. Il ressemble à s’y méprendre au monde d’avant, de toujours, et ça s’empire de plus en plus. Et comme solution on nous promet des énergies « vertes » comme le nucléaire, pour continuer à produire et à consommer, à travailler et à gâcher nos vies. Et la démocratie ! Mais oui bien sûr, on a le droit de choisir nos maîtres ! Le choix entre la peste et le choléra. Et on oubliait presque le populisme du pathétique tribun qui veut devenir premier ministre. On ne veut pas choisir entre un président des riches et une candidate néofasciste, entre deux visages du même désastre (en on ne veut pas de la gauche non plus, d’ailleurs). La vie est ailleurs.

La veille du 2 tour on a crâmé un utilitaire Enedis rue Mousset Robert à Paris.

Ni Dieu ni César ni tribun
Que crève leur démocratie !
Que crame le meilleur des mondes !

anarchistes

Paris : les staliniens continuent de morfler

Après Rennes, des locaux du PCF vandalisés à Aubervilliers
et Paris

Le Télégramme, 17 mars 2022 (extrait)

Les façades de deux locaux du Parti communiste, à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, et dans le 12e arrondissement de Paris, ont été dégradées après des faits similaires lundi à Rennes, a dénoncé mercredi le directeur de campagne du candidat Fabien Roussel.

La façade du local du PCF à Aubervilliers a été la cible d’un tag « PCF traître », a dénoncé dans l’après-midi Ian Brossat sur Twitter, photo à l’appui. Mercredi soir, c’est la section du 12e arrondissement de Paris qui a à son tour été vandalisée, avec notamment des vitres brisées, selon un tweet du secrétaire de la fédération de Paris, Adrien Tiberti, relayé par Ian Brossat.

Paris : les constructeurs des JO 2024 pris pour cible

[reçu par mail, 9 mars 2022]

Action contre les constructeurs des JO 2024

Il y a quelques semaines, deux entreprises qui participent à la constructions des infrastructures olympiques pour les JO de Paris 2024 ont été redécorées :

– Le cabinet d’architecture Chabanne, qui travaille sur le futur « solarium » d’Aubervilliers. Les travaux ont détruit les jardins ouvriers qui existaient près du métro Fort d’Aubervilliers. Des copaines ont installé une JAD pendant quelques temps, on voulait leur envoyer un petit coucou. La lutte n’est pas terminée !
L’atelier d’architecture Vincent Parreira, qui travaille sur le futur village olympique, situé sur l’Île Saint Denis. Après les JO, ces logements seront revendus hors de prix et participeront à la gentrification de cette ville du 93.

On a tagué les façades et lancé quelques œufs remplis d’huile de vidange. Ça nous a fait rire de voir leurs tentatives de nettoyage. L’huile ça se mélange pas à l’eau, iels ont juste dégueulassé le trottoir et, avec un peu de chance, l’intérieur de leurs locaux.
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Paris : l’ennemi est ici

Attaque (qui l’a reçu par mail), 5 mars 2022

Nos ennemi·es ne sont pas les autre exploité·es mais les patron·nes et le états. Nous rejetons tous les appels nationalistes et frontistes, même si nous reconnaissons l’horreur de l’invasion russe de l’Ukraine. Mais Poutine n’est pas devenu un dictateur le 24 février parce que les médias et les dirigeants occidentaux le condamnent. La dictature a toujours été là, la Russie et son vassal le Bélarus ont toujours été des états policiers. Il suffisait de regarder les choses et pas se contenter de faire des affaires. La répression brutale de toute revendication populaire, les opposant·es assassiné·es, torturé·es et emprisonné·es…

Nous pensons à nos compagnon·nes anarchistes, comme Ilya Romanov qui a passé des long années en taule ou aux deux jeunes compagnons russes récemment condamnés à plusieurs années de taule pour avoir dynamité un commissariat de la police politique – dans un jeu vidéo ! Nous pensons aussi à la révolte de 2020 au Bélarus, quand les habitant·es de ce pays ont voulu renverser le dictateur Loukachenko. Des dizaines de personnes ont été tué·es par la police, des centaines torturé·es, des milliers emprisonné·es dans l’indifférence de l’Europe. Pendant qu’ils voulaient avoir le dessus dans les jeux géostratégiques, les gouvernement occidentaux n’ont jamais condamné l’état policier russe
qui au contraire a toujours été un partenaire économique important. Société Générale, Total, Engie, Renault, le grupe Auchan… c’est aussi avec l’argent français que la dictature de Poutine a prospéré, c’est avec cet argent que l’armée qui aujourd’hui massacre des civils et menace des désastres nucléaires a été financée.
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[Affiche] : Detruisons les caméras

Cliquer sur l’image pour ouvrir le pdf

Indymedia Lille, 8 février 2022

L’État développe d’années en années son matériel et ses méthodes de surveillance généralisée. Le processus de gentrification et d’embourgeoisement des populations qu’accompagne le projet du Grand Paris, les Jeux Olympiques de 2024, le fameux ”sentiment d’insécurité”, sont autant de raisons et de prétextes pour la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité, en banlieue parisienne, mais pas seulement. Ce n’est pas nouveau d’ailleurs, que l’État nous fiche, nous gère, et espionne nos vies par des moyens toujours plus perfectionnés, intrusifs et efficaces. Ses sales caméras nous filment dans les rues, sur les places, dans les magasins, dans les transports, les ascenseurs, les interphones, les smartphones, les drones, aux péages, etc…  Au nom de l’insupportable sécurité de tous, de la paix sociale et du bien commun dont nous ne voulons pas. Cette sécurité est toujours la réduction de la vie, restreinte pour nous pacifier dans la machine de production capitaliste. La surveillance, en tant qu’outil de contrôle, pose dans son acceptation ou son refus la question de la vie. Combattons cette existence plate et fade, sans aucune subversion de la normalité, sans aucune mise en mouvement de nous-même, sans perspective d’une émancipation collective globale. Les caméras, et la surveillance de manière générale, brident nos envies. On se dit que rien ne sert de voler un coffre, de brûler une voiture ou de briser une vitrine puisqu’on sera repéré. Le rôle des caméras est aujourd’hui majeur dans la pacification des révoltes, tant en prévention par leur aspect dissuasif qu’en répression par leur utilité judiciaire. L’État veut nous faire croire par ses caméras qu’il est tout puissant, qu’il pourrait en permanence avoir accès à tous nos faits et gestes : non il ne l’est pas ! Ses caméras, comme tous les bâtiments qu’il érige sont imparfaits dans leurs fonctionnements mais également périssables et destructibles. Les caméras serviraient à ”nous” protéger ? Mais qui est ce ”nous” ? C’est l’ordre, l’argent, la propriété, la bourgeoisie, l’État. Nous, elles nous emmènent en prison. Refusons les logiques sécuritaires, de fichage, de contrôle et de gestion ! Détruisons les barrières qui se dressent entre nous et la liberté. Attaquons leurs caméras de surveillance.
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Paris : Solidarité avec Francisco !

Attaque (qui l’a reçu par mail), 5 janvier 202

La prison plane en permanence comme un nuage sombre au dessus des vies de celles et ceux qui ne veulent pas se résigner à ce monde d’autorité et d’exploitation. Elle broie les vies de tant de personnes que l’État considère comme inutiles ou dangereuses.
Nous portons dans nos cœurs les noms, les mots et les actes de nos compagnon-nes emprisonné-es partout dans le monde.
Parmi elleux il y a Franscisco Solar, un anarchiste chilien qui a récemment assumé avec force et dignité la responsabilité des engins explosifs qui ont brisé l’illusion de la sécurité tellement chère aux flics, aux politicards et aux riches. Pour que la peur change enfin de camp.

Malgré la distance et les murs, on voulait lui envoyer un message de solidarité.
Du coup dans la nuit du 24 au 25 décembre on a mis le feu à une voiture des constructeurs de prisons Eiffage, et à un’autre qui avait une plaque diplomatique, rue Courat à Paris.
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Paris : 3 exploiteurs de prisonnier-e-s redécorés pour Noël

Indymedia Lille, 3 janvier 2022

Que suis-je ?
On y suit des ordres, des plans pensés par d’autres ou par des machines, on n’y choisit pas pourquoi, comment et avec qui on fait telle ou telle chose. Autres indices : On y laisse parfois sa santé et on y perd son temps pour finalement galérer toujours autant pour survivre dans ce monde régi par les rapports marchands.
Que suis-je ? Le travail bien sûr !
Qu’il soit légalisé ou non, à son compte ou en entreprise familiale, le travail c’est l’exploitation !
Combien finissent entre les griffes de la justice et en prison punis pour ne pas avoir voulu ou pu se soumettre aux règles de l’exploitation définies par la loi ? Et une fois enfermé-e, il faut toujours du fric pour vivre un peu plus dignement et manger autre chose que la platée administrée.
L’Etat et les entreprises gestionnaires de prisons en tirent profit en faisant travailler à 2 euros de l’heure des prisonnier-e-s pour effectuer certaines tâches nécessaires au fonctionnement de la taule. L’Etat sait aussi qu’il se constitue une main d’oeuvre captive vu comme des parias par une grande majorité de ses sujets-citoyens. Et cela intéresse n’importe quel entrepreneur soucieux de payer de moindres salaires (les boites privées sont censées payer à l’heure à 45% du SMIC et le salaire à la pièce est largement de mise), de disposer d’une main d’oeuvre soumise au rythme de son carnet de commandes et de trouver un moyen de faire faire des tâches particulièrement abétissantes.
Ça évite des délocalisations et des dépôts de bilans diront les économistes. C’est de la réinsertion diront les bonnes âmes de gauche ; la prison doit offrir une seconde chance, celle d’accepter sa condition d’exploité-e.

Les réformes n’y feront rien, c’est l’exploitation et l’enfermement que nous voulons anéantir. Pour que s’ouvrent d’autres horizons !

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Le chiffre du jour : 11 voitures de matons renvoyées au garage

Fresnes : Un ancien détenu dégrade 11 voitures de surveillants pénitentiaires devant l’UHSI
Un site de matons, 23 novembre 2021 (extrait)

Les faits se sont produits vendredi 19 novembre à l’Unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de Fresnes qui se trouve à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière [à Paris]
. C’est au petit matin que les agents de l’Administration Pénitentiaire [les matons, quoi] ont retrouvé leurs véhicules dégradés.

Au total, 11 voitures du personnel dont une moto et un véhicule pénitentiaire ont été dégradés. Les agents ont déposé plainte au commissariat. « Au vu du nombre de véhicules dégradés des agents pénitentiaires et du véhicule pénitentiaire sur un emplacement matérialisé administration pénitentiaire dans l’enceinte de l’hôpital Pitié- Salpêtrière, il va de soi que cette attaque visait l’administration pénitentiaire. » explique le syndicat FO Justice.

Le syndicat rapporte également que selon les premiers indices de l’enquête il semblerait que ce soit un ancien détenu incarcéré à l’UHSI qui se serait défoulé sur les véhicules des agents de l’administration pénitentiaire.