Archives de catégorie : Répression

Brochure : Qui a écrit ça?

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Qui a écrit ça ? Un bref aperçu des méthodes modernes de la criminalistique linguistique pour déterminer les auteur·ice·s d’un texte, traduit de l’allemand de Zündlumpen n°76 (2020) par le Centre de documentation sur la contre-surveillance (CSRC), 8 pages A5, mars 2023

Introduction

L’article suivant tente de donner un aperçu d’un point de vue non technique. Il existe quelques publications académiques sur ce sujet qui pourraient être examinées pour une meilleure analyse. Cependant, mon objectif principal ici est de soulever la question, et non de fournir un point de vue solide et concluant. Si vous en savez plus, publiez !

La plupart des gens qui commettent occasionnellement des délits et ont des démêlés avec la justice s’intéressent sans doute à la possibilité d’éviter de laisser des traces qui pourraient leur coûter cher à l’avenir, peut-être même après des années ou des décennies. Ne pas laisser d’empreintes digitales, de traces ADN, d’empreintes de chaussures ou de traces de fibres textiles ou au moins se débarrasser des vêtements après coup, éviter les caméras de surveillance, faire attention aux traces d’outils, éviter les enregistrements de toute sorte, détecter la surveillance, etc. – tout ça devrait être une préoccupation pour toute personne qui commet des délits de temps en temps et qui ne veut pas être identifiée. Mais qu’en est-il de ces traces qui n’apparaissent souvent qu’après la commission d’un délit, dans le désir d’expliquer son acte de manière anonyme ou même en utilisant un pseudonyme récurrent ? Lors de la rédaction et de la publication d’un communiqué ?
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Limoges (Haute-Vienne) : le proc demande 3 ans ferme pour l’incendie dans la gendarmerie

Limoges : trois ans de prison ferme requis pour l’incendie de véhicules de gendarmerie à la caserne Jourdan
France Bleu, 28 février 2023 (extraits)

Plus de cinq ans après l’incendie volontaire dans la caserne de la gendarmerie Jourdan, en 2017 à Limoges, un homme de 37 ans comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Limoges. S’appuyant notamment sur son ADN, retrouvé sur le portail de la caserne, le parquet a requis quatre ans de prison à son encontre, dont trois ans ferme pour l’incendie, ainsi que l’interdiction de paraître en Haute-Vienne. Le Procureur de la République de Limoges demande également l’indemnisation de l’Etat pour les dégâts au sein de la gendarmerie, estimés à 243.545 €.

De son côté, le prévenu assure toujours qu’il n’est pas responsable de ce feu dans lequel cinq véhicules de gendarmerie [trois fourgons et deux bus de transport de troupes] ont brûlé. Ses avocats ont donc plaidé la relaxe. Une vingtaine de personnes sont également venues le soutenir, en se réunissant devant la cité judiciaire avant l’ouverture de ce procès, puis en assistant à l’audience. Le jugement sera rendu le 17 mars par le tribunal correctionnel de Limoges.
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Limoges (Haute-Vienne) : Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

[Le 20 janvier dernier, on apprenait par la presse que quatre personnes avaient été arrêtées et accusées de cinq sabotages de mâts de mesure de projets d’éoliennes, entre juillet et fin octobre 2022. Placées sous contrôle judiciaire avec obligation de verser une caution de 120 000 euros, elles ont fait appel de cette mesure, dont audience se tiendra le 9 mars prochain au tribunal de Limoges. Nous avons reçu et reproduisons ci-dessous un appel solidaire avec ces quatre personnes mises en examen pour « dégradations en réunion » et » association de malfaiteurs ».]

[reçu par mail, 19 février 2022]

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Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

Nous sommes un collectif d’individus qui soutiennent inconditionnellement les personnes accusées de destruction de plusieurs mâts de mesure du vent implantés en Haute-Vienne sur
des sites prévus pour l’installation d’éoliennes industrielles.

Ces personnes n’appartiennent à aucune organisation politique. Elles n’ont d’autre prétention que d’être conscientes de l’extrême gravité de la situation de notre monde.
Nous partageons leurs convictions sur la nuisance sans borne des installations des éoliennes industrielles , et avons comme elles les yeux ouverts – et refusons de les fermer- sur le cauchemar technologique qui se propage dans le monde entier.
Nous avons les yeux ouverts sur l’avènement du pouvoir des machines et l’omniprésence des objets connectées sur nos vies avec la promesse illusoire d’une amélioration de notre quotidien.
Nous voyons les humaines se faire berner par l’attrait de la fée électricité. C’est elle qui alimente nos chaînes. Ces machines nous retirent petit à petit nos facultés, notre autonomie. Chaque fois que les humaines cèdent, en acceptant ces prothèses, elles perdent une part de leur puissance. C’est aussi du même coup une intrusion et un contrôle de nos vies.
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Limoges (Haute-Vienne) : procès de l’affaire de la caserne Jourdan le 28 février

Le procès de l’incendie des véhicules de gendarmerie de la caserne Jourdan à Limoges aura lieu le 28 février 2023 à 8h45 à la Cité Judiciaire de Limoges, Place Winston Churchill.

Petit rappel des faits :

Dans la nuit du 18 septembre 2017, cinq véhicules de la gendarmerie sont incendiés dans la caserne Jourdan à Limoges. Le lendemain 19 septembre s’ouvre le procès de 8 individus pour la voiture de police brûlée en mai 2016 quai Valmy à Paris. Le même jour un communiqué signé de la R.A.G.E. (Révolte Anarchiste des Gendarmes Exilés) revendique l’incendie à la caserne Jourdan :

Nous ne voulons plus tabasser les manifestant-e-s lors des manifestations. Nous ne voulons plus terroriser la population en Nouvelle Calédonie ou en Guyanne.
Nous ne voulons plus servir de garde-chiourme dans les tribunaux.
Nous ne voulons plus faire office d’armée d’occupation en banlieue ou dans les anciennes colonies.
Nous ne voulons plus obéir au politiciens et servir de bras armé du Capital. Nous ne voulons plus de chef du tout.

Lire le communiqué complet : Répandre la R.A.G.E sur Indymedia Nantes.
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Dijon (Côte d’Or) : des caméras découvertes aux Tanneries et aux Lentillères

Surveillance policière : des caméras découvertes
aux Tanneries et aux Lentillères
Dijoncter, 26 janvier 2023 (extrait, pour infos)

(…) Deux dispositifs de vidéosurveillance camouflés dans des boîtiers accrochés au sommet de poteaux électriques ont été découverts au mois d’octobre 2022. Ils pointaient vers des accès aux Tanneries et aux Lentillères et permettaient de filmer les rues, les zones de parking et les entrées piétonnes des lieux d’activités et de résidence. Ces appareils étaient composés d’une caméra à globe orientable et d’une antenne de transmission des données, ils étaient alimentés par le biais du poteau électrique. Passé le premier moment d’incrédulité, des recherches ont permis d’attester une surveillance de longue durée.

Des photos privées et de google street view permettent d’attester la présence de telles caméras depuis au moins 2019, sur des périodes de plusieurs mois. Après la découverte du dispositif situé au fond de l’impasse des Tanneries, celui situé devant les Lentillères (rue Amiral Pierre) s’est volatilisé sous l’action d’un groupe d’intervention envoyé par les services de renseignement.
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Haute-Vienne : quatre arrestations pour sabotages de mâts de mesure éoliens [MàJ]

Haute-Vienne : quatre personnes soupçonnées d’avoir
dégradé des éoliennes mises en examen
France Bleu/France 3 Limousin, 20 janvier 2023

Plusieurs mâts de mesure ont été dégradés dans le département entre le 6 juillet et le 21 octobre 2022. Au cours de ces trois mois et demi, selon le communiqué du Parquet, des mâts de mesure éolien (utilisés dans le cadre d’études d’implantation de projet d’éolienne) se sont donc effondrés après que des câbles soutenant ces mâts ont été sectionnés.

Ces incidents survenus notamment sur les communes de Rilhac-Lastours et Ladignac-le-Long ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête confié à la brigade de recherches et à la section de recherches de Limoges. Le 21 octobre dernier, une information judiciaire est ouverte « des chefs de dégradations en réunion par des personnes dissimulant leur visage et association de malfaiteurs. » Les investigations ont permis d’interpeller 4 personnes le 18 janvier qui ont été placées en garde à vue puis mises en examen le lendemain.
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La Rochelle/Niort : retour sur les enquêtes policières liées aux attaques en manif contre les mégabassines

Mégabassines : comment la justice traque les militants écolos
Libération, 4 janvier 2023

Deux personnes soupçonnées d’avoir dégradé une réserve d’eau en Charente-Maritime sont jugées ce jeudi à La Rochelle. Fadettes, filature et géolocalisation… Pour les identifier, les enquêteurs ont déployé des moyens hors norme.

Des suspects géolocalisés en temps réel, leurs relevés d’imposition, de CAF ou d’assurance maladie disséqués, leurs factures téléphoniques analysées dans le moindre détail, leur entourage identifié ; une femme suivie et photographiée par des gendarmes alors que son portable ne la situait pas sur les lieux des faits (elle sera mise hors de cause) … Cette débauche de moyens a été déployée par les gendarmes afin de retrouver les personnes suspectées d’avoir dégradé une bassine agricole, en novembre 2021 à Cram-Chaban (Charente-Maritime). Alors même que cette retenue d’eau censée servir à l’irrigation ne pouvait pas être utilisée et a finalement été jugée illégale.

Ces investigations aboutissent au renvoi devant le tribunal correctionnel de La Rochelle, ce jeudi, de Nathanaël B. et Romain R., que les gendarmes estiment reconnaître sur des images prises lors des faits. Ils risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Protestant contre ces poursuites, les opposants aux retenues d’eau organisent un rassemblement devant le tribunal le même jour, pour y faire « le procès des bassines plutôt que des militants ». Libération révèle le déroulement d’une enquête préliminaire qui illustre l’ampleur des efforts de l’Etat et de la justice pour réprimer les personnes suspectées de dégradations matérielles dans le cadre des contestations environnementales. Un groupe dédié de gendarmes a d’ailleurs été constitué à la section de recherche de Poitiers – une unité habituellement chargée du « haut du spectre » délinquant et criminel.
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Cambrai (Nord) : nouvelle flambée de voitures de flics, et une arrestation

Feux de véhicules au commissariat : le sexagénaire mis
en examen
France Bleu/Le Figaro/La Voix du Nord, 28 décembre 2022 (extraits)

Dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 décembre, un homme de 64 ans a été interpellé par les policiers du commissariat de Cambrai (Nord). Pris en flagrant délit, il est accusé d’avoir incendié deux véhicules de police garés sur le parking, dans la cour intérieure du commissariat, et d’en avoir aspergé d’autres avec de l’essence. Un fonctionnaire de police a repéré le mis en cause qui prenait la fuite par le jardin de la propriété voisine jouxtant le commissariat. Ce dernier tentait de se cacher sous une voiture, «une grande pince coupante» à ses côtés. Il aurait, grâce à cet outil, réussi à sectionner le mur de grillage séparant la cour du commissariat de ce jardin privé.

Quelques jours plus tôt, dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 décembre, ce sont cette fois trois véhicules de police qui avaient été détruits par les flammes, un quatrième étant endommagé. L’acte, dont le caractère volontaire ne laissait guère de doute, n’avait alors pas été revendiqué. Restait à savoir si un lien devait être établi entre deux méfaits au mode opératoire similaire et au même endroit.

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Foligno (Italie) : un micro trouvé dans le Cercle anarchiste “La Faglia”

Dans la soirée du 16 décembre, un mouchard a été retrouvé à l’intérieur du Cercle anarchiste “La Faglia” de Foligno, ouvert en octobre de cette année. Le dispositif, relié au système électrique du local, était composé d’un micro, deux antennes, une carte Sim, une carte mémoire et était aussi muni d’une batterie. Le tout planqué dans une prise de courant.

Ces attentions auxquelles nous sommes habitués depuis des années, qui se sont répétées durant toute l’expérience du Circolaccio à Spoleto, ne nous surprennent pas, et pourtant la nausée ne passe jamais face à ceux qui passent leur vie à écouter les affaires des autres.
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Répression : Quelques premiers éléments du dossier d’enquête contre Ivan

Quelques premiers éléments du dossier d’enquête

Les informations qui suivent sont issues d’une première lecture rapide du dossier d’enquête. De ce fait elles sont forcément incomplètes.

Tout d’abord, comment cette enquête a commencé ?

La Sous-Direction Anti-Terrorisme de la Police judiciaire a commencé à enquêter de son initiative, début janvier 2022, suite à des « informations confidentielles recueillies par [le] service» (dans un autre document, une juge parle de «renseignements anonymes»). Les policiers «recueillent» les noms de deux compagnons susceptibles selon ces informations d’être les auteurs des attaques incendiaires, revendiquées par des anarchistes, qui visent depuis des années des véhicules à Paris et environs. Par le passé, différents commissariats locaux et le groupe anti-terrorisme la DPJ 1 (une section de la Police judiciaire parisienne) avaient déjà mené des enquêtes, notamment pour «association de malfaiteurs», sans succès.

La Division Nationale de Recherche et de Surveillance (on pourrait la voir comme le «service opérationnel » de la SDAT) met en place des filatures des deux compagnons. Ils prévoient de suivre Ivan du 10 janvier au 3 février 2022, l’autre personne du 17 janvier au 3 février. Concrètement, cette partie du dossier comporte des PV d’agents de la DNRS qui se placent le matin devant les habitations des deux compagnons et les suivent (à pieds ou en voiture) dans leurs déplacements, au travail, les photographient au supermarché etc. On remarquera qu’il est fréquent qu’ils perdent de vue leur «cible» quand celle-ci se déplace à pied ou à vélo.

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Bavière (Allemagne) : une caméra et un micro trouvés devant un domicile

Traduit de l’allemand de Aufstand, 28 novembre 2022

Vendredi 25 novembre, un dispositif de surveillance audio et vidéo a été découvert devant un domicile quelque part en Bavière. Le mouchard se trouvait sur un vélo laissé sur place, sous la selle duquel il avait été accroché sous forme de trousse à outils (voir l’image d’illustration du type de trousse).

Le dispositif était composé d’une unité principale mesurant environ 12 x 12 x 1,5 cm (voir les détails techniques ci-dessous) à laquelle étaient reliés une caméra et un micro, ainsi qu’une batterie d’environ 25 x 5 x 4cm Li-ion (16 Ah). L’ensemble du mouchard était donc caché dans la trousse sous la selle pour ne pas être reconnaissable du dehors. Seule la caméra (max. 1 x 1 x 1 cm avec un diamètre de lentille de 0,5 cm maximum) pointait sur l’extérieur par un trou minuscule sur le côté et était dirigée sur l’entrée du domicile visé. Il était toutefois impossible de l’identifier à l’œil nu.

Quelques minutes après que le dispositif de surveillance ait été repéré et retiré, les espions présumés sont venus récupérer leur vélo. Les enregistrements effectués par le dispositif ont probablement été transmis via le réseau de téléphonie mobile à l’aide d’une carte SIM.

L’assemblage et la mise en place du dispositif de surveillance sur le vélo peuvent laisser penser qu’il s’agit vraisemblablement ici d’une installation utilisable immédiatement qui a pu être employée sous cette forme à court terme et sans grands temps de préparation. En effet de nombreux prestataires de technologie de surveillance commercialisent depuis plusieurs années déjà des installations similaires pour une utilisations dans les coffres de rangement de casques de scooters.
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Rome (Italie) : un micro trouvé dans l’appartement de compagnons

Traduit de l’italien de infernourbano, 18 novembre 2022

Même histoire, même endroit, même machin. Découverte d’un micro dans un appartement à Rome.

Quelqu’un s’est glissé dans le domicile où nous vivons pour y placer un micro-espion, certainement dans les jours autour de la manifestation du 12 novembre à Rome en solidarité avec Alfredo [Cospito] et les autres compagnons prisonniers en grève de la faim. Dans la continuelle mauvaise interprétation de la « solidarité et complicité » qui se développe entre anarchistes, peut-être avec un certain sens de l’ironie ou peut-être avec une « perspicacité » d’enquêteur qui leur aura fait entrevoir un jeûne collectif, les intrus ont pensé que l’endroit le plus approprié pour abriter leur mouchard était l’arrière du four de la cuisine.

Alimenté par le câble de ce dernier, il était également équipé d’une batterie. Le fait est aggravé par la récidive, vu que dans le même lieu, alimenté par le même câble électrique, un autre micro-espion avait déjà été retrouvé il y a plusieurs mois. Le temps passe mais le contrôle reste.
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Munich (Allemagne) : nouvelles perquisitions & un point sur l’enquête

Nouvelles perquisitions contre des anarchistes de Munich
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 28 octobre 2022)

Jeudi 27 octobre 2022, sans surprise, les flics de Munich ont à nouveau fait une descente dans deux appartements. Une fois de plus, les perquisitions étaient dirigés contre des anarchistes. L’un d’entre eux est accusé d’être membre de l’association de malfaiteurs que les flics sont en train de construire autour de la procédure §129 ouverte contre les compagnons munichois. Une fois de plus, ils ont saisi tous les papiers anarchistes ou ceux qui paraissaient tels à leurs yeux. Pour l’instant, il n’y a rien d’autre à dire sur le cadre de ces perquisitions que ce qui avait écrit dans le texte publié la veille (traduit ci-dessous, NdT), et dans lequel elles avaient été annoncées. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Comme toujours, le principe reste le même : pas de spéculation.
ACAB


Derniers développements et contexte autour de la procédure §129 à Munich ou Les poursuites contre des anarchistes et des mégots au royaume chrétien de Bavière
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 26 octobre 2022)

Le texte suivant a pour but de donner quelques informations de fond sur l’enquête basée sur l’article 129 du code pénal [association de malfaiteurs] en cours à Munich, et de fournir les derniers développements ainsi qu’une évaluation générale de l’ensemble de l’affaire. Cette affaire a été rendue publique le 26 avril 2022, lorsque des perquisitions coordonnées ont eu lieu dans quatre appartements, la bibliothèque anarchiste Frevel et une imprimerie.

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Marseille : incendies de caméras & arrestations

Marseille : plusieurs caméras dégradées dans le centre-ville
La Provence, 20 octobre 2022

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 2 h, la police municipale de Marseille a été avertie de dégradations [et plus précisément des incendies] quasi « simultanées » ciblant huit caméras de vidéosurveillance contrôlées par le Centre de supervision urbain (CSU) et disséminées sur plusieurs sites du centre-ville.

Peu après, un groupe de jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans a été interpellé par une patrouille, ils étaient en possession de torches, de cagoules, de pieds de biche et de talkie-walkie. Selon nos informations, les suspects seraient tous originaires de Lozère.

« L’un d’eux sentait fortement l’essence« , glisse une source policière. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la division centre, qui cherche désormais à établir un lien entre les suspects et les dégradations, ainsi que les éventuelles motivations des différents protagonistes.

Trans-en-Provence (Var) : les caméras se ramassent à la pelle

Il vandalise 14 caméras de vidéosurveillance pendant la nuit
Nice Matin, 11 octobre 2022

Sur la place de la mairie de Trans-en-Provence ce dimanche soir, au moment de pivoter, les caméras de vidéoprotection installées par la commune laissaient s’échapper un grincement. Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 octobre, pas moins de 14 caméras de ce genre ont été vandalisées.

« Grâce à l’exploitation de la vidéo, nous avons pu identifier deux personnes que nous avons placées en garde à vue immédiatement », a rapporté Cédric Fèvre, commissaire de police de Draguignan. « L’un d’entre eux, âgé de 18 ans, a reconnu les faits sans vouloir dénoncer son complice. La seconde personne n’a pas pu être inculpée en raison du manque de preuves. »

Jugé en comparution immédiate ce lundi, par le tribunal correctionnel de Draguignan, le jeune a finalement été condamné à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans. « Pendant cette durée, il aura l’obligation de rembourser les dommages, à savoir 17.000 euros« , précise le patron de la police dracénoise.