Archives de catégorie : Vidéosurveillance

Rillieux (Rhône) : trois mâts de caméras partent en fumée

Rillieux : trois mâts de vidéoprotection incendiés à la Velette
Le Progrès, 3 mars 2023 (extrait)

Le trafic du bus C5 a été temporairement interrompu ce mercredi 1er mars à partir de 22 h 30 dans le secteur de la Velette à Rillieux. Des feux de poubelles venaient d’être allumés au même moment aux pieds de mâts qui supportent des caméras de vidéosurveillance. Des témoins ont indiqué au Progrès avoir observé une quinzaine de jeunes tirer des fumigènes sur les forces de l’ordre aussitôt mobilisées sur place.

Ce jeudi 2 mars au matin, on pouvait constater l’ampleur des dégâts. Deux mâts de l’avenue Général-Leclerc ont été détériorés : le premier est situé au giratoire de la Velette et le second près du centre social Velette Services, voisin du groupe scolaire. Un troisième mât a brûlé boulevard De-Lattre-de-Tassigny.

Plan de la Tour (Var) : couper les câbles et repartir comme si de rien n’était

Au Plan de la Tour, la caméra de surveillance
des 4 Chemins vandalisée
Var Matin, 22 décembre 2022

Un acte malveillant a été commis en milieu de journée ce mercredi et en plein centre du village du Plan de la Tour sur les câbles de la caméra de surveillance au 4 Chemins.

Étrange histoire que relate Stefan Muller, propriétaire de la librairie presse La Plantourianne: « Lundi vers 12 heures, j’ai vu une personne se diriger derrière le sapin de Noël que nous avions installé à l’angle des 4 Chemins. J’allais l’apostropher pour lui demander ce qu’il faisait là, quand j’ai entendu un bruit sec à deux reprises. La personne s’est retournée et est partie en marchant tranquillement en direction de La Poste et a disparu. Je me suis approché et j’ai découvert les deux câbles de la caméra de surveillance sectionnés, installée depuis peu et qui n’était pas encore opérationnelle, c’est une première au village. Quelques heures avant cet acte de vandalisme, des tracts avaient été retrouvés devant l’office du tourisme et dans un périmètre proche, à teneur politique. Rien n’indique que les deux affaires » soient liées pour l’instant.

La police municipale n’a pas voulu commenter car les éléments ont été transmis à la gendarmerie pour enquête.

Montélimar (Drôme) : crever les yeux de l’Etat au conteneur à déchets

L’incendie volontaire d’un conteneur détruit une caméra
de vidéo-protection
Le Dauphiné, 20 novembre 2022

La technique n’est hélas pas nouvelle…Samedi 19 novembre dans la soirée, des individus ont mis le feu à un conteneur à déchets dans le quartier Nocaze à Montélimar.

Puis ils l’ont poussé au pied d’un mas en haut duquel se trouvait une caméra de vidéo-protection municipale. Le dispositif a été entièrement détruit et ne fonctionne plus temporairement

Toulouse (Haute-Garonne) : briquet solidaire

Iaata, 23 octobre 2022

Solidarité toulousaine vers la révolte en iran

Depuis plus d’un mois, une révolte secoue le territoire de la république iranienne. Ça donne la patate d’apprendre que des expressions du patriarcat sont remises en question, et que ça passe par attaquer les flics, faire des barricades, piller les commicos, détruire des caméras, etc. À Saqqez comme à Toulouse, la police défend un monde de contrôle et d’exploitation. Bien sûr, les situations ne sont pas les mêmes, mais les laïcards qui critiquent le régime des ayatollahs sans rien dire sur les dizaines de féminicides cette année en france ou les meurtres commis par les flics ne sont que des hypocrites.

Aux émeutières iraniennes : votre courage est inspirant et donne envie de sortir dans la rue et tout péter. C’est pourquoi la nuit du 16 octobre une caméra a été cramée en face du comico de la Vache, à Toulouse.
Lire la suite

Marseille : Action coordonnée anti-caméras

[reçu par mail, 21 octobre 2022]

Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre 2022, 8 caméras ont été détruites par le feu lors d’une action coordonnée dans le centre de Marseille. Notre ville est la 2ème plus surveillée de France, elle sert de terrain d’expérimentation aux technologies sécuritaires : projet de BigData de la tranquillité publique, caméras à tous les coins de rue (1 558 au total), reconnaissance faciale, vidéo-verbalisation. Des projets au coût gigantesque (7 millions d’euros par an pour l’entretien du réseau de caméra et 25 000€ pour l’installation d’une caméra) et dont les dépenses viennent alimenter une vision politique raciste et bourgeoise basée sur la peur et la volonté de tout contrôler. La vidéo-surveillance normalise nos comportements et dissuade le passage à l’action subversive.

Nous refusons d’être observé dans nos milieux de vie, dans nos interactions quotidiennes, dans notre intimité.
Nous ne voulons pas voir nos quartiers s’aseptiser et Marseille devenir une station balnéaire pour touristes.
Nous ne les laisserons pas aller plus loin dans leur fantasme de gestion et de contrôle de nos vies.
Lire la suite

Marseille : incendies de caméras & arrestations

Marseille : plusieurs caméras dégradées dans le centre-ville
La Provence, 20 octobre 2022

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 2 h, la police municipale de Marseille a été avertie de dégradations [et plus précisément des incendies] quasi « simultanées » ciblant huit caméras de vidéosurveillance contrôlées par le Centre de supervision urbain (CSU) et disséminées sur plusieurs sites du centre-ville.

Peu après, un groupe de jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans a été interpellé par une patrouille, ils étaient en possession de torches, de cagoules, de pieds de biche et de talkie-walkie. Selon nos informations, les suspects seraient tous originaires de Lozère.

« L’un d’eux sentait fortement l’essence« , glisse une source policière. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la division centre, qui cherche désormais à établir un lien entre les suspects et les dégradations, ainsi que les éventuelles motivations des différents protagonistes.

Trans-en-Provence (Var) : les caméras se ramassent à la pelle

Il vandalise 14 caméras de vidéosurveillance pendant la nuit
Nice Matin, 11 octobre 2022

Sur la place de la mairie de Trans-en-Provence ce dimanche soir, au moment de pivoter, les caméras de vidéoprotection installées par la commune laissaient s’échapper un grincement. Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 octobre, pas moins de 14 caméras de ce genre ont été vandalisées.

« Grâce à l’exploitation de la vidéo, nous avons pu identifier deux personnes que nous avons placées en garde à vue immédiatement », a rapporté Cédric Fèvre, commissaire de police de Draguignan. « L’un d’entre eux, âgé de 18 ans, a reconnu les faits sans vouloir dénoncer son complice. La seconde personne n’a pas pu être inculpée en raison du manque de preuves. »

Jugé en comparution immédiate ce lundi, par le tribunal correctionnel de Draguignan, le jeune a finalement été condamné à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans. « Pendant cette durée, il aura l’obligation de rembourser les dommages, à savoir 17.000 euros« , précise le patron de la police dracénoise.

Torcy (Saône-et-Loire) : 7 des 15 caméras de la ville sabotées

Disjoncter, 15 septembre 2022

Durant les nuits du dimanche 28 au mercredi 31 août, 7 des 15 caméras installées par la municipalité de Torcy, en Saône-et-Loire ont été détruites. Les flics et le maire évoquent « des groupes de 2 à 6 jeunes adolescents âgés de 13 à 17 ans », qui ont détruit les caméras « au marteau et par jet de pierres ». Les audacieux saboteurs ont même éclaté la caméra située sur le poste de police municipale. La facture s’élèverait à 50 000 €.

Ces dernières années la videosurveillance s’est immiscée dans de plus en plus de nos rues, y compris dans des villages puisqu’on parle ici d’une bourgade de 2800 habitant·es. Des technologies toujours plus intrusives, puisque les avocats de la technopolice imposent petit à petit les idées de reconnaissance faciale, d’audiosurveillance, ou encore de drones de surveillance.

Limoges (Haute-Vienne) : couper les caméras de tout un quartier

Les installations électriques dégradées, les caméras
de vidéoprotection hors service
Le Populaire du Centre, 12 septembre 2022

Les riverains du quartier de La Bastide, à Limoges, ont constaté des dégradations sur les installations électriques, menées dans la nuit de vendredi 9 à samedi 10 septembre.

Vers 1 h 15, un ou plusieurs individus auraient mis le feu à des câbles souterrains, en soulevant des plaques situées sur les trottoirs, et à des boîtiers électriques d’immeuble, du côté de l’allée Manet. Les pompiers ont dû intervenir pour éteindre les feux.

Ces incendies criminels ont eu pour conséquence de perturber le fonctionnement des feux de circulation et, surtout, de mettre hors d’état de fonctionner les caméras de vidéoprotection du secteur, ce qui était probablement le but de l’opération. Une enquête est en cours.

Nangis (Seine-et-Marne) : les caméras se ramassent à la pelle



Dix mâts de vidéoprotection sciés cet été : à Nangis,

la facture atteint près de 250 000 euros
Le Parisien, 23 août 2022 (extraits)


C’est le dixième mât de vidéosurveillance abattu durant cet été à Nangis (Seine-et-Marne)
. Cinq hommes ont été interpellés le 17 août pour cet acte de délinquance contre l’installation située sur le rond-point à proximité du restaurant McDonald’s, sur la route départementale 408 à l’entrée de la commune. Deux d’entre eux ont été mis hors de cause, mais les trois autres ont été jugés en comparution immédiate, le lendemain, au tribunal correctionnel de Melun.

Tous les trois ont reconnu les faits. Devant le tribunal, ils ont expliqué être contre l’installation de caméras de vidéosurveillance. « L’un d’eux a d’ailleurs déjà été condamné pour sa participation aux dégradations sur l’Arc de Triomphe, lors d’une manifestation des Gilets jaunes à Paris », indique une source proche de l’enquête.

Lire la suite

Nantes (Loire-Atlantique) : une nouvelle caméra dans le viseur

Nantes. Dans les quartiers Nord, une nouvelle caméra
de vidéosurveillance visée par des tirs

Ouest France, 27 juillet 2022

Un peu plus de trois mois et trois semaines après la destruction de deux caméras de vidéosurveillance visée par des tirs, les 17 avril et le 9 juillet 2022, un autre appareil du Centre de supervision urbain (CSU) de la métropole nantaise a connu un traitement similaire, dans le même quartier, Chêne des Anglais, au nord de Nantes.

Les policiers nantais ont été prévenus par plusieurs riverains qui ont composé le 17, vers 1 h 30, mercredi 27 juillet. Ces derniers ont entendu six à sept détonations d’armes à feu et un homme porteur d’une arme longue a, semble-t-il, été vu. Une caméra a été détruite à l’angle de la rue Samuel-de-Champlain et de la rue Eugène-Thomas, dans laquelle est plantée la médiathèque Luce-Courville. Au sol, les policiers ont découvert trois bourres de cartouche de chasse de calibre 12.

Châtellerault (Vienne) : trois caméras pour le prix d’une [mis à jour]

Châtellerault : trois caméras de vidéosurveillance dégradées
à la Plaine d’Ozon

Centre presse, 25 juillet 2022 (extrait)

Ce lundi 25 juillet 2022, nous avons relaté la dégradation d’une caméra de vidéosurveillance aménagée par la municipalité sur le parvis du centre social d’Ozon à Châtellerault. Le fait, survenu dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 juillet a été filmé. On y voit un homme, perché en haut du mât soutenant le dispositif de vidéosurveillance, mettre un coup de tête à la caméra qui finit par tomber par terre.

On apprend ce lundi que deux autres faits de dégradation de caméras ont eu lieu dans le même quartier, rue Marconi et rue Lavoisier, dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 juillet, soit le lendemain du premier acte. Dans les deux cas, le ou les individus ont mis le feu à des poubelles à la base du poteau soutenant le dispositif et ont endommagé la caméra. La police se contente de déclarer que l’enquête ouverte pour les trois faits de dégradation de bien public est en cours. Aucune interpellation n’a eu lieu.
Continuer la lecture de Châtellerault (Vienne) : trois caméras pour le prix d’une [mis à jour]

Nantes (Loire-Atlantique) : en plein dans le mille !

Nantes. Deux caméras de vidéosurveillance détruites
au fusil à pompe

Ouest France, 10 juillet 2022

Deux caméras du centre de supervision urbain (CSU) de Nantes Métropole ont été détruites dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 juillet vers 4h du matin, au nord de la Ville.

Deux hommes, encagoulés, ont été vus sur un scooter. Ils ont fait feu à plusieurs reprises sur les caméras, installées à l’entrée de la rue Samuel-de-Champlain. De nombreux impacts ​ont été observés mais aucun étui ni aucune douille n’ont été retrouvés. Les faits n’ont été signalés à la police que samedi après midi.

Toulouse (Haute-Garonne) : incendie solidaire d’une caméra

Le feu de la Saint-Jean à Bonnefoy
IAATA, 6 juillet 2022

Goguette solidaire par Lucienne Ducrime

En pensant au compagnon emprisonné à Villepinte accusé d’incendies de voitures diplomatiques et à toustes celleux qui continuent à conspirer et à attaquer. Cependant, la solidarité ne devrait pas nous faire adorer des figures parfaites et sacrées, restons critiques des erreurs des compagnon.ne.s tout en ne restant pas indifférentes face à la répression.

On sait bien pourquoi a cramé
Pour la Saint-Jean, à Bonnefoy
Une cam fraîchement installée
Rue Michel-Ange, elle a grillé.

Comment ne pas perdre la tête,
Scrutées par les yeux policiers ?
Car l’on pense toujours au compagnon
À Villepinte enfermé.

Lire la suite

Reims (Marne) : le poteau de vidéosurveillance à la disqueuse

Reims. Un mât de vidéosurveillance encore scié
à la disqueuse dans le quartier Wilson

L’Union, 14 juin 2022 (extrait)

Ça devient une habitude dans le quartier Wilson à Reims. Lundi 13 juin au soir, vers 21 heures mais alors qu’il faisait encore bien jour, deux individus arrivés sur une motocross n’ont pas hésité à s’attaquer avec une disqueuse à un poteau supportant une caméra de la vidéosurveillance urbaine.

Les deux individus étaient encagoulés. Pendant que le pilote restait sur la moto, son complice a scié le mât, sans se soucier des passants et de la circulation. Il l’a tronçonné des deux côtés, tranquillement, pendant plus d’une minute (avec quelques arrêts pour relancer la machine), avant de rejoindre son acolyte alors que le mât était toujours debout. La moto est ensuite repartie vers la place Mozart, où elle a disparu plein gaz.

Pareil acte de vandalisme avait déjà été commis en mai 2021 au même endroit, boulevard Wilson face au centre commercial de la place Mozart, mais sur le trottoir opposé. L’an dernier, le poteau était directement tombé lors de l’attaque à la disqueuse, sans blesser personne. Cette fois-ci, ce sont les services municipaux, alertés, qui ont procédé à sa dépose en raison d’un risque de chute imminente.