Archives par mot-clé : Allemagne

Brême (Allemagne) : incendie solidaire de deux voitures de la SNCF allemande

Brême : Switch Off Tren Maya / perturber la Deutsche Bahn
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 6 février 2024

Nous nous sommes retrouvés la nuit dernière afin de mettre le feu à deux véhicules de la Deutsche Bahn [DB, soit la SNCF allemande] à l’aide d’engins incendiaires. Cette entreprise n’est pas seulement synonyme de liaisons ferroviaires très onéreuses et d’infrastructures en piteux état, mais elle est aussi profondément impliquée dans l’industrie de l’armement, l’exploitation et le néocolonialisme. Concrètement, nous avons attaqué la DB afin de rendre visibles les luttes contre le Tren Maya au Mexique.

Nous allumons des feux rebelles pour les populations indigènes du Chiapas, de la Comunidad Indígena Otomí, du Tabasco, du Campeche, du Yucatan et du Quintana. Nous disons : « Compañer@s ! vous n’êtes pas seuls, votre résistance est avec nous ! »
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Berlin (Allemagne) : destruction de Teslas et de leurs bornes de recharge

Feu contre Tesla
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 février 2024

Le 7 février, deux Tesla ont été incendiées dans le quartier de Rummelsburg, et le 8 février deux stations de recharge Tesla ont été incendiées dans la Vulkanstraße [quartier de Lichtenberg].

Nous pensons que Tesla est une cible idéale pour nos attaques.

Parce que :

* Plusieurs armées utilisent le système de satellites Starlink de Tesla dans leurs guerres. Y compris Israël à Gaza. L’Ukraine aussi. L’infrastructure Starlink de Tesla est un acteur militaire important et les attaques contre Tesla peuvent être un signe partout : contre toute guerre !

* Tesla est un symbole du « capitalisme vert ». Mais celui-ci est tout sauf vert : les batteries au lithium proviennent des mines toxiques du Chili et engloutissent d’autres métaux rares, ce qui signifie misère et destruction pour les zones d’extraction. Le « capitalisme vert » est synonyme de colonialisme et d’accaparement des terres !
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Berlin (Allemagne) : petite visite dominicale au syndicat des flics

Lundi 5 février à Berlin, le porte-parole du syndicat allemand de la police a tenu à faire sortir directement l’info, puisqu’il paraît qu’on est jamais aussi bien servi que par soi-même : au cours du week-end, « des inconnus se sont introduits dans les locaux du GdP (Gewerkschaft der Polizei) et ont laissé derrière eux de gros dégâts. Deux véhicules ont été enduits de peinture rouge, les vitres ont été brisées et de la mousse anti-incendie a été pulvérisée à l’intérieur. »

Encore tout ému par cette « attaque extrémiste » qui s’est produite au siège du syndicat dans le quartier de Schöneberg avant d’être découverte lundi matin vers 10h, il n’a pas réussi à retenir son petit couplet larmoyant : « nous sommes toujours prêts à discuter et à échanger des arguments dans un cadre démocratique. Ceux qui détruisent des véhicules et laissent des inscriptions inhumaines prouvent qu’ils veulent se soustraire à cet espace et qu’ils ne sont pas prêts au dialogue. »
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Berlin (Allemagne) : à propos de l’attaque contre une voiture diplomatique grecque

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 février 2024

Le 30 janvier, nous avons déposé un engin incendiaire sous une voiture portant une plaque d’immatriculation de la représentation diplomatique grecque en Allemagne. L’action a eu lieu dans la Rosenthaler Vorstadt, à Berlin.

Cette attaque n’est pas dirigée contre une personne en particulier mais contre les relations entre deux États racistes et meurtriers, ainsi que leurs responsables. La voiture diplomatique en feu est une fois de plus le vecteur de messages internationaux entre les opprimés et en même temps un message adressé à ceux qui veulent dominer le monde, …
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Düsseldorf (Allemagne) : sabotage incendiaire des voies ferrées

[Switch off] La grève des chemins de fer est prolongée
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 21 janvier 2024

Nous avons profité des grèves et des protestations qui s’enchaînaient pour paralyser à nouveau les voies ferrées près de Düsseldorf dans le quartier Eller il y a deux semaines, au moyen d’un engin incendiaire. Elles n’ont pas pu être réparées avant le début de la grève du transport de marchandises. Le fait que le service  de Protection de l’État (Staatsschutz) mène à présent l’enquête nous montre le potentiel que peuvent développer des moyens aussi simples grâce à un bon timing.

Nous pensons qu’un État qui détruit nos moyens de subsistance et qui profite des guerres impérialistes ne mérite absolument pas d’être protégé. Au contraire, nous devons nous protéger de lui.

Alors que les uns confondent politique et comptabilité et ont érigé leur calculateur de CO2 en seule boussole morale, et que les autres se demandent encore si l’on n’en demande pas trop au bon citoyen avec de la colle forte et de la purée de pommes de terre, nous nous précipitons sans frein vers la sixième extinction de masse. Entre-temps, plus de cent espèces disparaissent chaque jour. Tous les jours.
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Berlin (Allemagne) : attaque du chantier de l’autoroute A100

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 19 janvier 2024

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2024, nous avons neutralisé 2 pelleteuses sur la 16e section de l’A100 (Kiefholzstraße – Treptow) avec des engins incendiaires à retardement. De nombreuses piqûres d’aiguilles comme celle-ci peuvent à la longue faire tomber le système. C’est aussi une réponse joyeuse à l’appel Switch-Off, qui trouve désormais un écho énergique au niveau international.

Le sabotage est un outil direct pour stopper les projets des puissants. L’un de leurs gigantesques méga-projets est la poursuite de la construction de l’ « autoroute 100 » à Berlin. Nous pensons qu’il faut une multitude de méthodes différentes qui ne se limitent pas à une résistance symbolique. Il est vain d’en appeler à la politique dominante, à ses instances et à la raison démocratique pour éviter ce sillon de béton au milieu de Berlin. Transformons notre colère en courage et attaquons leurs profiteurs, leurs responsables, leurs véhicules de construction. Par nos idées et nos actions, nous voulons nous rapprocher petit à petit d’une société où la destruction de la nature par le capitalisme, ses dérives guerrières et technologiques, l’oppression de l’humain par l’humain, appartiennent enfin au passé.
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Lohfelden (Allemagne) : la voiture du politicien facho part en fumée

Vendredi 26 janvier 2024 vers 3h du matin, les pompiers de Lohfelden (land de Hesse) ont été appelés pour un incendie de voiture. Malgré leur prompte arrivée, le combi Volkswagen noir a complètement brûlé, entraînant trois autres caisses dans son sillage enflammé.

Selon les premières investigations de la police, de nombreux indices laissent penser que l’incendie criminel était intentionnel. Dans l’après-midi même, le pot-aux-roses a finalement été dévoilé : le premier véhicule incendié appartient à Jürgen Hickethier, un membre éminent du conseil d’administration du parti d’extrême-droite allemand AfD (Alternative pour l’Allemagne). Entre deux cris d’orfraie parlant d’ « attaque ciblée », ce dernier vient même de déclarer offrir une prime de 10 000 euros pour toute information permettant d’arrêter les auteurs.

A l’heure où de grandes manifestations (1,4 millions de personnes le 19 janvier dernier) se déroulent au son de « Dehors les nazis » contre ce parti, au plus haut dans les intentions de vote, des inconnus ont apparemment conclut que marcher pacifiquement du point A au point B ne changerait pas la donne. Et encore moins dans un pays où les nazis sont justement arrivés au pouvoir de façon démocratique…

Mise à jour : cette attaque a été revendiquée quelques jours plus tard, le 31 janvier, « pour un antifascisme autonome et une solidarité antiraciste ! »

[Synthèse de la presse allemande, 26 janvier 2024]

Brunsbüttel (Allemagne) : des trous dans le pipeline en construction [MàJ]

Mise à jour : Selon un article sorti début janvier (Spiegel, 9/1), le sabotage contre ce gazoduc a été plus important que les informations sorties initialement et traduites ci-dessous. Le pipeline en construction a ainsi été perforé à huit endroits différents (et non pas trois), répartis sur une distance de plus d’un kilomètre, causant des dégâts estimés à au moins 1,6 million d’euros. Ce nouveau gazoduc de 55 kilomètres est destiné à relier le nouveau terminal de gaz naturel liquéfié près de Brunsbüttel au réseau énergétique allemand. Selon les enquêteurs, les trous percés dans la conduite de gaz en acier étaient à peine visibles de l’extérieur, car le revêtement en plastique qui les recouvrait s’était à nouveau contracté après le perçage. Ils ont été découverts fin novembre lors d’un test de pression du pipeline et signalés à la police par l’exploitant Gasunie.


Traduit de l’allemand de Switch off the system of destruction, 24 décembre 2023

Brunsbüttel (région du Schleswig-Holstein) novembre/décembre 2023

Gazoduc de GNL percé : le parquet fédéral enquête sur un sabotage

L’office criminel de la région du Schleswig-Holstein enquête sur une possible tentative de sabotage du nouveau pipeline de gaz naturel liquéfié  (GNL) entre Brunsbüttel et Hetlingen dans le nord de l’Allemagne. Des trous d’environ un centimètre de diamètre ont été découverts à au moins trois endroits le long du tracé d’environ 55 kilomètres.

Le parquet fédéral a « pris en charge l’enquête en raison du soupçon de sabotage anticonstitutionnel (§ 88 al. 1 du code pénal allemand) dans le cadre de l’endommagement présumé du gazoduc », a déclaré la procureure auprès du parquet de la Cour fédérale de justice à Karlsruhe. Selon un journal local, la société d’exploitation du tracé du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le Schleswig-Holstein, Gasunie, s’était déjà adressée à la police judiciaire en novembre pour signaler des dommages sur la ligne.
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Berlin (Allemagne) : attaque incendiaire contre le géant mondial du béton Cemex

La nuit du 26 au 27 décembre 2023 à Berlin, le site du bétonneur Cemex a subi une attaque destructive en règle. Pour rappel, la multinationale d’origine mexicaine Cemex est l’un des trois plus gros producteur mondiaux de béton et de ciment (aux côtés de Lafarge-Holcim et du chinois CNBM), en exploitant notamment près de 120 usines et carrières en Allemagne.

Sur son site berlinois situé au bord de l’écluse de Kreuzberg, c’est vers 3h20 que des riverains ont constaté des incendies allumés à différents endroits et ont alerté les pompiers. A leur arrivée, ces derniers ont constaté que cinq camions toupie, la ligne de convoyage des matériaux en vrac (soit le tapis-roulant) ainsi que des parties d’un bâtiment technique près des silos étaient en flammes. Ils ont mis près de deux heures pour parvenir à éteindre les différents foyers allumés sur le site industriel, en restant sur place jusqu’à huit du matin pour éviter toute reprise des incendies.

Quelques heures plus tard, cette attaque « contre la destruction de l’environnement, l’oppression et la guerre » a été revendiquée sur le site allemand indymedia, un communiqué dont on trouvera ci-dessous la traduction.

Lire le communiqué de revendication traduit de l’allemand

Munich (Allemagne) : encore deux engins forestiers en fumée

Encore une fois, des engins forestiers partent en flammes : lundi matin 18 décembre, la police de Munich a de nouveau été informée de l’incendie de machines forestières dans sa zone de responsabilité, cette fois dans la forêt de Hofoldinger, au sud de Brunnthal . Il s’agissait d’une abatteuse et d’un porteur. Selon les premières estimations, les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Le commissariat de police n°43, responsable « des crimes de gauche à motivation politique », examine les liens possibles avec des incendies criminels antérieurs. Il y a à peine une semaine, lundi 12 décembre, des engins forestiers similaires étaient en feu dans la forêt de Perlach et dans le parc Forstenrieder, également tôt le matin, et un incendie s’est également déclaré la nuit dans un regard de câbles sur le pont Ludwigsbrücke. Vendredi matin 15 décembre, la police avait de nouveau enregistré deux engins forestiers en flammes, cette fois dans le quartier Pullach du parc Forstenrieder.
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Munich (Allemagne) : deux nouvelles abatteuses réduites en cendres

Quelques jours après l’incendie dominical de deux abatteuses, une dans le parc Forstenrieder et l’autre dans la forêt de Perlach, les exploiteurs de forêts au sud de Munich ne sont pas au bout de leurs peines, tant il semble que les diablotins qui peuplent ces bois ne soient pas prêts d’hiberner.

La nuit du 14 au 15 décembre, au beau milieu du parc Forstenrieder près de Pullach, entre l’autoroute A95 et la Wolfratshauser Straße, deux nouveaux engins forestiers garés à 30 mètres l’un de l’autre sont en effet partis en fumée. L’attaque s’est produite dans la nuit, et les pompiers n’ont plus eu qu’à éteindre des restes de carcasses fumantes au petit matin.

Les dégâts sont évalués à au moins 500  000 euros, et c’est le groupe d’enquête spécial « Raute » de la police criminelle qui est chargé de l’affaire, vu que « les auteurs sont vraisemblablement issus de milieux extrémistes », comme on dit peu élégamment dans la presse locale.

[Synthèse des médias régionaux allemands (Merkur), 15 décembre 2023]

Munich (Allemagne) : une nuit dominicale agitée

Lundi dernier, les zélés porte-voix de la préfecture de Bavière ont été un peu déboussolés dans leurs comptes-rendus de l’actualité dominicale. Alors que le premier week-end de décembre avait été marqué par des chutes de neige bloquant temporairement le trafic ferroviaire et aérien de Munich, le suivant a en effet connu des pics de chaleur aussi soudains qu’inhabituels. En cause, des incendies tout sauf fortuits qui sont venus s’inviter aux prémices de l’hiver, mettant ainsi hors d’état de nuire plusieurs structures de la domination.

Sans image, sans un mot, et en trois endroits différents : dans la forêt de Forstenrieder au sud-ouest de la ville, dans la forêt de Perlach située plus au sud, mais aussi en plein centre de Munich, sous un pont qui enjambe le fleuve Isar. Dans les deux premiers cas un peu plus champêtres, comme le dit un grand quotidien régional, « ce serait une énorme coïncidence que deux machines forestières lourdes, volumineuses et coûteuses, mais très éloignées l’une de l’autre, prennent feu en même temps en raison de défauts techniques ». A chaque fois,  c’est une abatteuse, cette machine à 500 000 euros pièce servant à couper, ébrancher et débiter les arbres en un rien de temps, qui est partie en fumée sous les étoiles.
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Brême (Allemagne) : attaque contre le salon « Space Tech Europe »

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 15 novembre 2023

Attaque contre l’expo Space Tech Europe – le plus grand salon d’Europe et la plus importante conférence sur la technologie aérospatiale et les prestations dans ce domaine.

Space Tech Expo Europe

Le salon Space Tech Europe se déroule du 14 au 16 novembre 2023 pour la sixième fois dans les halls d’expositions de la ville de Brême. C’est la plus importante et la plus grande exposition et conférence sur les technologies et les services spatiaux d’Europe. Là se concrétisent les facettes de l’industrie aérospatiale sur la base des débats de fond et des entreprises impliquées. But affiché : Business, Networking et présentation des nouveaux développements. Dans les halls 4 à 6 du salon il est entre autre question de production et de services spatiaux, de composants et d’ingénierie des systèmes pour les engins spatiaux ainsi que de lanceurs spatiaux et de programmes de satellites. Plus de 650 exposants venus de plus d’une quarantaine d’états sont présents. Une partie significative de ces exposants opère sous le mot clé Military. A côté des cinq plus grands employeurs de l’espace Ariane, Orbitale Hochtechnologie Systeme (OHB), Airbus Defense and Space, du centre allemand d’aérospatiale (DLR) et du centre pour technologie spatiale appliquée et de microgravité (ZARM), DSI Aerospace, Polaris engins spatiaux, Shieldex et Ferchau viennent de Brême, et la muncipilaité ainsi que son université (Humans on Mars) sont aussi représentées. Parallèlement au salon et au même endroit a aussi lieu une conférence où sont débattus des détails techniques, politiques et stratégiques.

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Munich (Allemagne) : nouvelle attaque contre un chantier de la ville

Vendredi 10 novembre vers 4h du matin, les pompiers de la ville de Munich sont arrivés un peu tard dans la Johanneskirchen Straße. Là, une pelleteuse et un camion-benne, situés sur le chantier du tramway mené par l’entreprise des transports publics municipaux MVG (Münchner Verkehrsgesellschaft) étaient en train de se calciner.

Les deux engins de chantier ont été détruits, avec des flammes provoquant des dégâts estimés à 300 000 euros. Le fait qu’ils étaient séparés de plusieurs mètres, faisant supposer aux enquêteurs l’existence de plusieurs foyers d’incendie, a conduit la police criminelle de Munich et les services de la Protection de l’État (Staatsschutz) à s’emparer des investigations.

Alors que la presse locale bavaroise sonne comme à son habitude l’alarme (à base de « Y a-t-il un diablotin incendiaire à Munich ? », ce qui se dit joliment Feuerteufel), elle en  a profité pour rappeler que « des inconnus s’attaquent aux installations géothermiques, aux engins de chantier et aux ponts », en nous gratifiant d’une petite chronologie courant sur les quatre dernières années, que nous reproduisons ci-dessous.
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Hambourg (Allemagne) : l’État ne lâche pas l’affaire contre la compagnonne du Banc Public

[La procédure en cassation (nommé « révision » en allemand) du procès dit du Banc Public contre trois anarchistes de Hambourg, a connu un nouveau rebondissement. En juin 2022, la Cour fédérale de justice (BGH) avait confirmé la condamnation de novembre 2020 à 22 et 19 mois de prison ferme contre les deux compagnons, supérieure à leur détention préventive, les conduisant à purger ce reliquat carcéral du printemps à l’été dernier. Quant à la compagnonne, sa peine de 20 mois de taule avait été suspendue en début d’année. Mais c’était sans compter sur la soif de représailles du procureur général…]


Libération conditionnelle annulée contre la compagnonne anarchiste dans le procès dit du Banc Public
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 16 novembre 2023

Après que la peine de prison contre la compagnonne dans le procès dit du Banc Public ait été suspendue au début de cette année, le procureur général Schakau, dans sa soif de représailles, n’a bien sûr pas pu lâcher l’affaire et a de nouveau fait appel. Cette procédure en cassation (« révision ») a maintenant été acceptée par la Cour fédérale de justice lors d’une audience. Cela signifie que dans un avenir encore inconnu, il y aura un nouveau procès devant le tribunal de grande instance de Hambourg, au cours duquel il sera décidé une nouvelle fois si la peine de 20 mois de prison prononcée à son encontre est assortie d’un sursis ou non.

Après que les deux autres compagnons aient entièrement purgé leur peine de prison au cours de l’été, nous devons continuer à attendre un jugement définitif pour la compagnonne.

Nous affrontons cette période d’attente épuisante ensemble et continuerons à faire ce chemin solidairement !

Force et rage !
Liberté et bonheur !