Caen (Calvados) : Société nucléaire, société policière

Trognon, 1er décembre 2024

Mardi 19 novembre, deux compagnons sont interpellés en plein centre-ville de Caen par plusieurs équipages de flics dont la BAC. Après une fouille rapide du véhicule avec lequel ils circulent et une prise d’identité autorisées par un arrêté exceptionnel couvrant le secteur de la gare, ils sont embarqués au commissariat central.

Sur place, les flics les informent qu’ils sont placés en garde à vue pour « entrave à la circulation d’un train ». Ils apprennent alors que leur voiture a été aperçue près de deux heures plus tôt à proximité des voies de chemin de fer qui traversent la ville. Ils devineront que les flics les soupçonnent d’avoir voulu stopper ou ralentir un transport de déchets nucléaire CASTOR se dirigeant vers l’Allemagne. En effet, la veille 4 colis Castor contenant des combustibles nucléaires retraités à La Hague ont été acheminés au terminal de Valognes. Ce 19 novembre, le convoi s’est élancé vers Philippsburg encadré de flics, en passant par Caen. Depuis quelques semaines, un appel à mettre des bâtons dans les rails de l’industrie nucléaire circule sur des sites militants.

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Toulouse (Haute-Garonne) : Incendie solidaire avec Kyriakos Ximitiris et pas que

Toulouse : Incendie solidaire avec Kyriakos Ximitiris et les anarchistes poursuivi.es après l’explosion dans l’appartement d’Ampelokipi
Indymedia Lille, 29 novembre 2024

En réponse à l’appel de « l’assemblée de solidarité aux personnes en lutte emprisonnées, en cavale, inculpées » d’athènes, dans la nuit du 17 au 18 novembre 2024, le feu a été mis à un véhicule MT énergies, entreprise de panneaux solaires photovoltaiques (mtenergiefrance.com).

Que ce soit en france, en grêce ou ailleurs le capitalisme vert permet à la civilisation de consommer toujours plus de ressources, de territoires et de vies. Brulons le.
Sans partager les idées révolutionnaires de Kyriakos Ximitiris et d’une partie de son entourage, la haine contre ce qui nous opprime est partagée.

Solidarité avec Marianna, Dimitra et Nikos Romanos ! Force à vous

Kyriakos Ximitiris puisse ton feu bruler toujours

Carrare (Italie) : Langues de feu

Traduit de l’italien de  LaNemesi, 25 novembre 2024

Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre, un incendie a illuminé une nuit sans lune, sur les Alpes apuanes, en détruisant trois engins de chantier dans une carrière de marbre à Campo di Cecina, près de Carrare.

Dans ces endroits où il est facile de passer inaperçu, des machines et des structures indispensables pour le systèmes industriel sont souvent laissées sans surveillance.

Que les brasiers de ce genre se répandent contre les machines dévastatrices et leurs misérables propriétaires.

L’Oie (Vendée) : Stop Megabassines – Action Charpentier

[Reçu par mail, 25 novembre 2024]

Tôt ce matin, le 25 novembre 2024, nous avons mis le feu aux engins de chantiers du groupe Charpentier, plus particulièrement ceux de sa filiale de travaux publics. Le désarmement de ces machines sur le site de l’Oie dans la Charente, est une réponse directe à la participation de cette entreprise dans les chantiers de Méga-Bassines. En effet, TP Charpentier est la plus impliquée, que ce soit en Vendée, Charente-Maritime et bien sûr dans les Deux-Sèvres. Mettre hors d’état de nuire ces machines, permet de stopper concrètement les chantiers en cours et de rappeler qu’aucun responsable de ceux-ci n’est inatteignable.

Ce désarmement n’est pas le premier. Il intervient dans un contexte où l’opposition contre les Méga-Bassines, son modèle d’accaparement de l’eau et sa promotion de l’agro-industrie, n’a fait que s’intensifier et s’approfondir depuis plus de trois ans. Cette lutte historique a pris un tournant en multipliant et diversifiant les formes de luttes contre ces projets. Dès lors, le mouvement ne cesse de s’étendre et de montrer des possibilités d’enrayer le désastre en cours. Lire la suite

Nouveau site : Ras la mine ! Déter mais pas miné·es !

[Reçu par mail, le 19 novembre 2024]

Bonjour,

À travers le monde entier, des projets miniers se préparent, se lancent ou se relancent afin de répondre à la demande sans fin de l’industrie. C’est dans ce contexte que j’ai décidé de créer un nouveau site internet (raslamine.noblogs.org) qui se veut un relais des luttes contre cette nouvelle ruée minière. Centraliser des infos, c’est aussi une tentative pour tisser des liens et peut-être faire naître des élans de solidarités.

Si ce projet prend pour point de départ la lutte contre un gros projet minier en france, celle d’une mine de Lithium à Échassières dans l’Allier, il se veut aussi un relais pour toutes les autres luttes contre l’extractivisme (en europe comme ailleurs). Cette poussée extractiviste s’inscrit dans une nouvelle mue du capitalisme. Une mue prétendument « verte », avec ses voitures électriques, ses aérogénérateurs et ses batteries au lithium. Mais derrière la façade, c’est toujours le même désastre : des mines qui ravagent les sols et polluent les cours d’eau, des usines gigantesques qui exploitent.
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Clermont (Oise) : vite fait bien fait

Oise : la permanence du député RN, David Magnier, vandalisée
en pleine nuit

Le Parisien/Oise Hebdo, 19 octobre 2024

Il devait l’inaugurer ce samedi 19 octobre. La cérémonie organisée par le député RN de l’Oise David Magnier pour présenter sa permanence à Clermont devait bien avoir lieu à la date et à l’heure prévue. Elle a finalement pu se tenir, mais dans une ambiance particulière. Les locaux situés rue du Général-de-Gaulle ont fait l’objet d’un acte de vandalisme, dans la nuit du vendredi 18 au 19 octobre. Toutes les vitrines, ainsi que la porte vitrée ont été brisées. Semble-t-il au marteau.

Les faits se sont produits à 4h31, très précises, et n’ont duré qu’une minute. C’est à ce moment-là que l’alarme anti intrusion de la permanence de David Magnier, député Rassemblement national (RN) de la 7e circonscription de l’Oise, a retenti. « Elle était sous vidéoprotection. On voit sur les images un individu (vêtu d’un sweat à capuche) avec une barre de fer ou une batte de base-ball briser une à une toutes les vitres. Il est venu tout saccager », déplore le parlementaire.
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Guadeloupe : saisir l’occasion du black-out…

Vendredi 25 octobre dans la colonie française de Guadeloupe, peu après 8h30 du matin, des salariés-grévistes d’EDF en conflit depuis un mois avec leur direction ont envahi la salle des commandes de la centrale thermique de la Pointe Jarry, et mis à l’arrêt ses 12 moteurs*. Vu que cette centrale fournit la quasi-totalité de l’électricité sur cet archipel de 380 000 habitants, cela a provoqué « un incident électrique généralisé »soit un black-out qui a duré 39 heures et 28 minutes, jusqu’au 26 octobre au soir et le rétablissement total de l’électricité dans l’île.

Suite à l’arrêt impromptu de la centrale, les autorités ont envoyé une demie-heure plus tard des gendarmes pour reprendre le contrôle de la salle de commande, puis ont réquisitionné par arrêté préfectoral les salariés nécessaires au rétablissement du bon fonctionnement de la centrale thermique, ce qui a pris plusieurs jours. Du côté de la rue, vu que la coupure était partie pour durer, le préfet a également décrété un couvre-feu (19h-6h) pour la nuit du 25 au 26 dans toute la Guadeloupe, puis dans 11 communes les deux nuits suivantes (22h-5h) : aux Abymes, Baie-Mahault, Basse-Terre, Gosier, Lamentin, Le Moule, Morne-à-l’Eau, Pointe-à-Pitre, Petit-Canal, Sainte-Anne et Sainte-Rose… histoire que personne ne saisisse l’occasion du black-out pour effectuer quelques transferts de propriété ou destructions ciblées. Soit officiellement « pour limiter la circulation des personnes qui pourraient bénéficier d’un manque de lumière pour porter atteinte aux biens… ».

Ce qui s’est bien entendu tout de même produit  ! Alors, en avant pour un petit tour d’horizon non exhaustif de ce qui s’est passé en Guadeloupe quand alarmes, caméras, lampadaires, néons et antennes de téléphonie mobile ont été soudainement privées de jus…
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Brissac (Hérault) : coup de chaud pour l’extractivisme

Près de Montpellier. Carrière de Brissac :
des tapis roulants métalliques détruits par le feu

Actu.fr, 24 octobre 2024 (extrait)

Alerte au feu ce jeudi 24 octobre 2024 à 6h45, dans la carrière de Brissac, dans le pays Gangeois, au nord de Montpellier : des tapis roulants métalliques appelés convoyeurs servant à transporter les minerais étaient entièrement embrasés, sur le site d’extraction de CMSE (Carrières & Matériaux Sud-Est) exploité par l’entreprise Colas, au lieu-dit Le Devois de la Vernède, sur la route de Notre-Dame-de-Londres.

Une quinzaine de convoyeurs sont détruits et une vingtaine endommagés, peut-être inexploitables désormais. Les bureaux, d’autres bâtiments mitoyens et la flotte du parc de véhicules de la société Colas sont épargnés. La quinzaine d’employés pourraient se retrouver au chômage technique, tandis que le préjudice provisoire est estimé à 6 millions d’euros. Des experts en détection de départ d’incendie, ainsi que les techniciens de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de l’Hérault sont sur les lieux.
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Saint-Bonnet-près-Bort (Corrèze) : sabotage du mât de mesure du projet d’éoliennes

Mât de mesure du vent à terre à Saint-Bonnet-près-Bort :
la piste du sabotage privilégiée

La Montagne, 29 octobre 2024

Le mât de mesure du vent installé depuis février 2023 sur un terrain de la commune de Saint-Bonnet-près-Bort, dans le cadre d’un projet éolien, a été découvert au sol samedi matin. A-t-il été fragilisé par le vent ? Dès lundi, des voisins s’en étonnaient, indiquant que dans la nuit de vendredi à samedi, il n’y avait pas de vent sur la commune. Finalement, c’est la piste d’un sabotage de l’équipement de mesure de vent qui est privilégiée.

Une plainte a été déposée par Total énergies qui porte le projet éolien,  auprès de la gendarmerie de Bort-les-Orgues. La piste d’un sabotage est privilégiée et l’enquête a été confiée conjointement à la brigade de Bort-les-Orgues et à la brigade de recherches de Tulle.

Villeurbanne (Rhône) : le GIEC revendique l’incendie d’une pelleteuse

[La nuit du 27 au 28 octobre 2024, vers 2 h du matin dans la rue Poizat à Villeurbanne, une mini-pelleteuse est volontairement partie en fumée. Elle se trouvait sur un chantier d’extension du tramway T6, mené par l’entreprise NGE pour le compte de Sytral mobilités, l’autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais. Cette attaque a été revendiquée par le « Gang d’Intervention des Ecureuil.les en Colère » (GIEC), dont nous relayons ci-dessous le communiqué envoyé à différents médias.
Pour rappel, ce sabotage fait suite à plusieurs autres menés depuis février 2024 contre des chantiers de l’entreprise NGE, notamment en Haute-Vienne par le Groupe Incendiaire d’Engins de Chantiers (Giec), en Gironde par le Groupe d’Intervention pour l’Extinction des Chantiers (Giec), dans le Lot-et-Garonne par le Groupe d’Idéalistes Enrayant le Capitalisme (Giec), dans le Tarn par les Gauchistes Ingénieur.es en Eviction de Catastrophes (Giec), dans le Tarn par le Gang d’insolent.es éclatant le capital (Giec), en Loire-Atlantique par le Générateur d’images et expériences combustibles (Giec), dans le Tarn par le Groupement d’Interdiction d’Ecocide Cosmique (Giec).]


Nature et camarades mutilé.es : engin de NGE brûlé

Nous, Gang d’Intervention des Ecureuil.les en Colère (GIEC) revendiquons l’incendie d’un engin de chantier qui s’est déroulé dans la nuit du 27 au 28 Octobre 2024 sur un site de NGE à Villeurbanne, dans la métropole de Lyon.
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Berlin (Allemagne) : un profiteur de guerre et auxiliaire de police sous le feu

Feu à T-Systems : profiteur de guerre, auxiliaire des flics, dévastateur de l’environnement
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 26 octobre 2024

Nous nous sommes réjouis des différentes initiatives qui ont apporté une réponse pratique à l’appel du Salon du livre anarchiste des Balkans (Balkan Anarchist Bookfair) à des journées d’actions contre le militarisme et le nationalisme, et nous voulons continuer sur cette lancée avec notre attaque contre T-Systems. C’est pourquoi, dans la nuit du 22 au 23 octobre, avec de l’essence et des pneus, nous avons mis le feu à l’arrière de son siège berlinois, situé Pascalstraße dans le quartier de Charlottenburg.

« La guerre est une partie intrinsèque du système capitaliste. Qu’elle soit de faible intensité ou pleine et entière, elle sert d’outil important pour l’expansion du capitalisme en ouvrant de nouvelles sources d’exploitation, telles que la terre, la mer, les minéraux, tous·te·s les êtres vivant·e·s ; ou la production et la vente d’armes comme capital. Nous ne tombons pas dans le piège de considérer qu’un conflit est binaire entre États-nations, bien que nous acceptions ses nuances et ses contextes de la façon dont ils se produisent : nous le voyons comme une guerre du capital contre la société. » (BAB, août 2024)
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[Brochures] : deux nouvelles publications de Delenda Est

[reçu par mail, 25 octobre 2024]

Salut !

Deux nouvelles brochures Delenda Est :

Hors-jeu international et jeu internationaliste de Santiago Panare
Détruire l’Etat, jouer avec les complicités – ou l’inverse. Notes en
vrac sur l’exigence anarchiste d’une harpie de l’anti-monde (avec
quelques modifs apportés suite à un retour après qu’elle ait été vite
fait diffusée)

Comme d’hab, les brochures ne sont pas sur internet, pour en recevoir : delendaest[arobase]riseup.net

Berlin (Allemagne) : attaque contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp

ThyssenKrupp s’enrichit sur la guerre et le génocide
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 7 octobre 2024

Beaucoup sont en colère. En colère contre le génocide à Gaza. Contre les bombes qui tombent sur des civil-e-s, des écoles et des hôpitaux. Contre le réarmement militaire au niveau mondial. Contre le sang versé et les déplacements forcés de millions de personnes. Contre la propagande en faveur d’une « capacité guerrière » et d’une Allemagne « en état de se défendre ». Contre les livraisons d’armes et les profits de l’industrie d’armement et contre le projet de rétablissement d’un service militaire obligatoire. Contre l’assassinat automatisé à travers des attaques de drones dirigées par l’IA.

Beaucoup trop de colère.
Cette rage s’est déchaînée hier.
Contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp.
Hier, trois poids-lourds ont été incendiés sur le site industriel de ThyssenPlastics à Berlin et le feu a été mis à un entrepôt.
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Toulouse (Haute-Garonne) : feu aux camions du collabo de l’A69

Camions carbonisés, explosions, tags anti A69 : ce que l’on sait du violent incendie à Toulouse
ActuToulouse/Ouest France/La Dépêche, 21 octobre 2024

Plusieurs explosions ont déchiré la nuit et tiré du lit de nombreux Toulousains réveillés en sursaut. Lundi 21 octobre 2024, vers 4 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré dans l’enceinte de l’entreprise Spie Batignolles, située quartier Gramont, à Toulouse. Lorsque les sapeurs-pompiers du SDIS 31 (Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne) sont intervenus sur place, sept camions étaient la proie des flammes. Un huitième a été sauvé de justesse. Les explosions perçues par les riverains n’étaient autres que les pneus des poids lourds soumis à des températures trop extrêmes pour qu’ils y résistent.

Spécialisée dans les travaux de construction, l’entreprise Spie Batignolles intervient notamment sur les deux gros chantiers du moment en région toulousaine : celui de la ligne C du métro de Toulouse ; mais également sur celui de l’autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres. Un chantier qui fait l’objet de vives contestations depuis de longs mois, de la part de militants écologiques.
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