Archives de catégorie : Allemagne

Berlin (Allemagne) : attaque contre un collabo de l’enfermement

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 27 février 2024

GA-tec appartient au groupe français Sodexo, une vieille connaissance (« Par le passé, des véhicules du groupe en question ont déjà brûlé à plusieurs reprises à Berlin ») impliquée dans l’industrie carcérale. Selon ses propres indications, Sodexo est impliquée sur 3 continents, dans 89 prisons de 10 pays, dont sept qu’elle gère entièrement. L’entreprise représente donc le système carcéral mondial.

Si nous passons des nuits blanches ces jours-ci, c’est aussi en pensant aux habitants de la Palestine, qui ne sont pas systématiquement persécutés que depuis le 7 octobre 2023. Soulignons tout de même que le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes a doublé au cours des quatre derniers mois – une évolution sans précédent dans le monde, en si peu de temps. Mais personne ne devrait penser que la lutte contre l’oppression peut être enfermée de manière permanente.

En outre, le groupe Sodexo, en tant que fournisseur de systèmes de coupons pour les réfugiés [en attente d’examen de leur demande d’asile], fait son beurre sur leur dos. La « carte de paiement », qui doit actuellement être introduite dans toute l’Allemagne, a déjà été proposée par l’entreprise – en coopération avec Wirecard – en Bavière. L’objectif déclaré du nouveau système est de limiter la libre disposition d’argent liquide pour les réfugiés. Un autre projet qui ne s’inscrit que trop bien dans une époque où des choses auparavant indicibles ont fait leur entrée dans le discours politique quotidien répugnant. Lire la suite

Allemagne : des nouvelles de la répression contre les compagnon.nes de Munich

Du nouveau dans l’État de Bavière

Les moulins de la bureaucratie sont lents, mais ils continuent à tourner et parfois, oui, parfois, on nous rappelle qu’il y a encore quelque chose qui se passe dans l’une ou l’autre affaire qui semblait depuis endormie. Dans ce cas-ci, c’est le journal Zündlumpen et les poursuites  entreprises par l’État contre ce journal et quelques anarchistEs, débutées avec un certain retard six mois après son arrêt, qui, aux yeux de la police politique et du parquet antiterroriste qui les tient en laisse, nous rappelle de manière inattendue que quelque chose  tourne encore.

En effet, après que le ministre de l’Intérieur bavarois ait passé des nuits blanches suite à une remarque lapidaire du journal Zündlumpen à propos du fait que l’on était historiquement et théoriquement du côté des régicides et non pas des Rois (smiley), il a lâché la bride de ses chiens du Parquet antiterroriste (Terrorstaatsanwaltschaft, TS), de la Protection de l’Etat (Staatsschutzes, SS) et de la Protection de la Constitution (Verfassungsschutzes, VS), qui sont devenus au fil des ans sa garde personnelle et ont été dressés en conséquence.

Ils ont continué à fouiner dans l’ombre pendant un certain temps, en observant et en espionnant, puis en avril 2022, ils ont fait une descente dans plusieurs appartements, dans des caves, dans une imprimerie et dans la bibliothèque anarchiste Frevel, pour annoncer fièrement dans la presse le résultat de leurs perquisitions. Ils avaient saisi livres sur livres, papier sur papier et même quelques numéros isolés du journal anarchiste munichois Zündlumpen, dont 85 numéros étaient parus. Quelle performance policière !
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Kirchseeon (Allemagne) : sabotage incendiaire d’une usine de graviers



Moins de 24 heures
après que les flammes aient dévasté les installations d’une usine de graviers au lieu-dit de Buch sur la commune de Kirchseeon, située à une quinzaine de kilomètres à l’est de Munich, la police de Haute-Bavière s’est rendue à l’évidence mardi 6 février : il s’agit manifestement d’un incendie criminel.

Plusieurs foyers d’incendie ont en effet pu être identifiés sur le site de l’usine d’extraction de gravier (matériau qui sert principalement au béton et aux routes), détruisant ou endommageant gravement un hall et une dépendance de l’entreprise, deux chargeuses sur pneus et plusieurs tapis roulants peu avant cinq heures du matin, la nuit de dimanche à lundi 5 février.

Près de 180 pompiers s’étaient alors rendus sur place, dont de gros camions anti-incendie venus de Munich et du district de Rosenheim, en poursuivant leurs travaux d’extinction sur le site toute la matinée.

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Brême (Allemagne) : incendie solidaire de deux voitures de la SNCF allemande

Brême : Switch Off Tren Maya / perturber la Deutsche Bahn
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 6 février 2024

Nous nous sommes retrouvés la nuit dernière afin de mettre le feu à deux véhicules de la Deutsche Bahn [DB, soit la SNCF allemande] à l’aide d’engins incendiaires. Cette entreprise n’est pas seulement synonyme de liaisons ferroviaires très onéreuses et d’infrastructures en piteux état, mais elle est aussi profondément impliquée dans l’industrie de l’armement, l’exploitation et le néocolonialisme. Concrètement, nous avons attaqué la DB afin de rendre visibles les luttes contre le Tren Maya au Mexique.

Nous allumons des feux rebelles pour les populations indigènes du Chiapas, de la Comunidad Indígena Otomí, du Tabasco, du Campeche, du Yucatan et du Quintana. Nous disons : « Compañer@s ! vous n’êtes pas seuls, votre résistance est avec nous ! »
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Berlin (Allemagne) : destruction de Teslas et de leurs bornes de recharge

Feu contre Tesla
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 février 2024

Le 7 février, deux Tesla ont été incendiées dans le quartier de Rummelsburg, et le 8 février deux stations de recharge Tesla ont été incendiées dans la Vulkanstraße [quartier de Lichtenberg].

Nous pensons que Tesla est une cible idéale pour nos attaques.

Parce que :

* Plusieurs armées utilisent le système de satellites Starlink de Tesla dans leurs guerres. Y compris Israël à Gaza. L’Ukraine aussi. L’infrastructure Starlink de Tesla est un acteur militaire important et les attaques contre Tesla peuvent être un signe partout : contre toute guerre !

* Tesla est un symbole du « capitalisme vert ». Mais celui-ci est tout sauf vert : les batteries au lithium proviennent des mines toxiques du Chili et engloutissent d’autres métaux rares, ce qui signifie misère et destruction pour les zones d’extraction. Le « capitalisme vert » est synonyme de colonialisme et d’accaparement des terres !
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Berlin (Allemagne) : petite visite dominicale au syndicat des flics

Lundi 5 février à Berlin, le porte-parole du syndicat allemand de la police a tenu à faire sortir directement l’info, puisqu’il paraît qu’on est jamais aussi bien servi que par soi-même : au cours du week-end, « des inconnus se sont introduits dans les locaux du GdP (Gewerkschaft der Polizei) et ont laissé derrière eux de gros dégâts. Deux véhicules ont été enduits de peinture rouge, les vitres ont été brisées et de la mousse anti-incendie a été pulvérisée à l’intérieur. »

Encore tout ému par cette « attaque extrémiste » qui s’est produite au siège du syndicat dans le quartier de Schöneberg avant d’être découverte lundi matin vers 10h, il n’a pas réussi à retenir son petit couplet larmoyant : « nous sommes toujours prêts à discuter et à échanger des arguments dans un cadre démocratique. Ceux qui détruisent des véhicules et laissent des inscriptions inhumaines prouvent qu’ils veulent se soustraire à cet espace et qu’ils ne sont pas prêts au dialogue. »
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Berlin (Allemagne) : à propos de l’attaque contre une voiture diplomatique grecque

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 février 2024

Le 30 janvier, nous avons déposé un engin incendiaire sous une voiture portant une plaque d’immatriculation de la représentation diplomatique grecque en Allemagne. L’action a eu lieu dans la Rosenthaler Vorstadt, à Berlin.

Cette attaque n’est pas dirigée contre une personne en particulier mais contre les relations entre deux États racistes et meurtriers, ainsi que leurs responsables. La voiture diplomatique en feu est une fois de plus le vecteur de messages internationaux entre les opprimés et en même temps un message adressé à ceux qui veulent dominer le monde, …
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Düsseldorf (Allemagne) : sabotage incendiaire des voies ferrées

[Switch off] La grève des chemins de fer est prolongée
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 21 janvier 2024

Nous avons profité des grèves et des protestations qui s’enchaînaient pour paralyser à nouveau les voies ferrées près de Düsseldorf dans le quartier Eller il y a deux semaines, au moyen d’un engin incendiaire. Elles n’ont pas pu être réparées avant le début de la grève du transport de marchandises. Le fait que le service  de Protection de l’État (Staatsschutz) mène à présent l’enquête nous montre le potentiel que peuvent développer des moyens aussi simples grâce à un bon timing.

Nous pensons qu’un État qui détruit nos moyens de subsistance et qui profite des guerres impérialistes ne mérite absolument pas d’être protégé. Au contraire, nous devons nous protéger de lui.

Alors que les uns confondent politique et comptabilité et ont érigé leur calculateur de CO2 en seule boussole morale, et que les autres se demandent encore si l’on n’en demande pas trop au bon citoyen avec de la colle forte et de la purée de pommes de terre, nous nous précipitons sans frein vers la sixième extinction de masse. Entre-temps, plus de cent espèces disparaissent chaque jour. Tous les jours.
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Berlin (Allemagne) : attaque du chantier de l’autoroute A100

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 19 janvier 2024

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2024, nous avons neutralisé 2 pelleteuses sur la 16e section de l’A100 (Kiefholzstraße – Treptow) avec des engins incendiaires à retardement. De nombreuses piqûres d’aiguilles comme celle-ci peuvent à la longue faire tomber le système. C’est aussi une réponse joyeuse à l’appel Switch-Off, qui trouve désormais un écho énergique au niveau international.

Le sabotage est un outil direct pour stopper les projets des puissants. L’un de leurs gigantesques méga-projets est la poursuite de la construction de l’ « autoroute 100 » à Berlin. Nous pensons qu’il faut une multitude de méthodes différentes qui ne se limitent pas à une résistance symbolique. Il est vain d’en appeler à la politique dominante, à ses instances et à la raison démocratique pour éviter ce sillon de béton au milieu de Berlin. Transformons notre colère en courage et attaquons leurs profiteurs, leurs responsables, leurs véhicules de construction. Par nos idées et nos actions, nous voulons nous rapprocher petit à petit d’une société où la destruction de la nature par le capitalisme, ses dérives guerrières et technologiques, l’oppression de l’humain par l’humain, appartiennent enfin au passé.
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Lohfelden (Allemagne) : la voiture du politicien facho part en fumée

Vendredi 26 janvier 2024 vers 3h du matin, les pompiers de Lohfelden (land de Hesse) ont été appelés pour un incendie de voiture. Malgré leur prompte arrivée, le combi Volkswagen noir a complètement brûlé, entraînant trois autres caisses dans son sillage enflammé.

Selon les premières investigations de la police, de nombreux indices laissent penser que l’incendie criminel était intentionnel. Dans l’après-midi même, le pot-aux-roses a finalement été dévoilé : le premier véhicule incendié appartient à Jürgen Hickethier, un membre éminent du conseil d’administration du parti d’extrême-droite allemand AfD (Alternative pour l’Allemagne). Entre deux cris d’orfraie parlant d’ « attaque ciblée », ce dernier vient même de déclarer offrir une prime de 10 000 euros pour toute information permettant d’arrêter les auteurs.

A l’heure où de grandes manifestations (1,4 millions de personnes le 19 janvier dernier) se déroulent au son de « Dehors les nazis » contre ce parti, au plus haut dans les intentions de vote, des inconnus ont apparemment conclut que marcher pacifiquement du point A au point B ne changerait pas la donne. Et encore moins dans un pays où les nazis sont justement arrivés au pouvoir de façon démocratique…

Mise à jour : cette attaque a été revendiquée quelques jours plus tard, le 31 janvier, « pour un antifascisme autonome et une solidarité antiraciste ! »

[Synthèse de la presse allemande, 26 janvier 2024]

Brunsbüttel (Allemagne) : des trous dans le pipeline en construction [MàJ]

Mise à jour : Selon un article sorti début janvier (Spiegel, 9/1), le sabotage contre ce gazoduc a été plus important que les informations sorties initialement et traduites ci-dessous. Le pipeline en construction a ainsi été perforé à huit endroits différents (et non pas trois), répartis sur une distance de plus d’un kilomètre, causant des dégâts estimés à au moins 1,6 million d’euros. Ce nouveau gazoduc de 55 kilomètres est destiné à relier le nouveau terminal de gaz naturel liquéfié près de Brunsbüttel au réseau énergétique allemand. Selon les enquêteurs, les trous percés dans la conduite de gaz en acier étaient à peine visibles de l’extérieur, car le revêtement en plastique qui les recouvrait s’était à nouveau contracté après le perçage. Ils ont été découverts fin novembre lors d’un test de pression du pipeline et signalés à la police par l’exploitant Gasunie.


Traduit de l’allemand de Switch off the system of destruction, 24 décembre 2023

Brunsbüttel (région du Schleswig-Holstein) novembre/décembre 2023

Gazoduc de GNL percé : le parquet fédéral enquête sur un sabotage

L’office criminel de la région du Schleswig-Holstein enquête sur une possible tentative de sabotage du nouveau pipeline de gaz naturel liquéfié  (GNL) entre Brunsbüttel et Hetlingen dans le nord de l’Allemagne. Des trous d’environ un centimètre de diamètre ont été découverts à au moins trois endroits le long du tracé d’environ 55 kilomètres.

Le parquet fédéral a « pris en charge l’enquête en raison du soupçon de sabotage anticonstitutionnel (§ 88 al. 1 du code pénal allemand) dans le cadre de l’endommagement présumé du gazoduc », a déclaré la procureure auprès du parquet de la Cour fédérale de justice à Karlsruhe. Selon un journal local, la société d’exploitation du tracé du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le Schleswig-Holstein, Gasunie, s’était déjà adressée à la police judiciaire en novembre pour signaler des dommages sur la ligne.
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Berlin (Allemagne) : attaque incendiaire contre le géant mondial du béton Cemex

La nuit du 26 au 27 décembre 2023 à Berlin, le site du bétonneur Cemex a subi une attaque destructive en règle. Pour rappel, la multinationale d’origine mexicaine Cemex est l’un des trois plus gros producteur mondiaux de béton et de ciment (aux côtés de Lafarge-Holcim et du chinois CNBM), en exploitant notamment près de 120 usines et carrières en Allemagne.

Sur son site berlinois situé au bord de l’écluse de Kreuzberg, c’est vers 3h20 que des riverains ont constaté des incendies allumés à différents endroits et ont alerté les pompiers. A leur arrivée, ces derniers ont constaté que cinq camions toupie, la ligne de convoyage des matériaux en vrac (soit le tapis-roulant) ainsi que des parties d’un bâtiment technique près des silos étaient en flammes. Ils ont mis près de deux heures pour parvenir à éteindre les différents foyers allumés sur le site industriel, en restant sur place jusqu’à huit du matin pour éviter toute reprise des incendies.

Quelques heures plus tard, cette attaque « contre la destruction de l’environnement, l’oppression et la guerre » a été revendiquée sur le site allemand indymedia, un communiqué dont on trouvera ci-dessous la traduction.

Lire le communiqué de revendication traduit de l’allemand

Munich (Allemagne) : encore deux engins forestiers en fumée

Encore une fois, des engins forestiers partent en flammes : lundi matin 18 décembre, la police de Munich a de nouveau été informée de l’incendie de machines forestières dans sa zone de responsabilité, cette fois dans la forêt de Hofoldinger, au sud de Brunnthal . Il s’agissait d’une abatteuse et d’un porteur. Selon les premières estimations, les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Le commissariat de police n°43, responsable « des crimes de gauche à motivation politique », examine les liens possibles avec des incendies criminels antérieurs. Il y a à peine une semaine, lundi 12 décembre, des engins forestiers similaires étaient en feu dans la forêt de Perlach et dans le parc Forstenrieder, également tôt le matin, et un incendie s’est également déclaré la nuit dans un regard de câbles sur le pont Ludwigsbrücke. Vendredi matin 15 décembre, la police avait de nouveau enregistré deux engins forestiers en flammes, cette fois dans le quartier Pullach du parc Forstenrieder.
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Munich (Allemagne) : deux nouvelles abatteuses réduites en cendres

Quelques jours après l’incendie dominical de deux abatteuses, une dans le parc Forstenrieder et l’autre dans la forêt de Perlach, les exploiteurs de forêts au sud de Munich ne sont pas au bout de leurs peines, tant il semble que les diablotins qui peuplent ces bois ne soient pas prêts d’hiberner.

La nuit du 14 au 15 décembre, au beau milieu du parc Forstenrieder près de Pullach, entre l’autoroute A95 et la Wolfratshauser Straße, deux nouveaux engins forestiers garés à 30 mètres l’un de l’autre sont en effet partis en fumée. L’attaque s’est produite dans la nuit, et les pompiers n’ont plus eu qu’à éteindre des restes de carcasses fumantes au petit matin.

Les dégâts sont évalués à au moins 500  000 euros, et c’est le groupe d’enquête spécial « Raute » de la police criminelle qui est chargé de l’affaire, vu que « les auteurs sont vraisemblablement issus de milieux extrémistes », comme on dit peu élégamment dans la presse locale.

[Synthèse des médias régionaux allemands (Merkur), 15 décembre 2023]

Munich (Allemagne) : une nuit dominicale agitée

Lundi dernier, les zélés porte-voix de la préfecture de Bavière ont été un peu déboussolés dans leurs comptes-rendus de l’actualité dominicale. Alors que le premier week-end de décembre avait été marqué par des chutes de neige bloquant temporairement le trafic ferroviaire et aérien de Munich, le suivant a en effet connu des pics de chaleur aussi soudains qu’inhabituels. En cause, des incendies tout sauf fortuits qui sont venus s’inviter aux prémices de l’hiver, mettant ainsi hors d’état de nuire plusieurs structures de la domination.

Sans image, sans un mot, et en trois endroits différents : dans la forêt de Forstenrieder au sud-ouest de la ville, dans la forêt de Perlach située plus au sud, mais aussi en plein centre de Munich, sous un pont qui enjambe le fleuve Isar. Dans les deux premiers cas un peu plus champêtres, comme le dit un grand quotidien régional, « ce serait une énorme coïncidence que deux machines forestières lourdes, volumineuses et coûteuses, mais très éloignées l’une de l’autre, prennent feu en même temps en raison de défauts techniques ». A chaque fois,  c’est une abatteuse, cette machine à 500 000 euros pièce servant à couper, ébrancher et débiter les arbres en un rien de temps, qui est partie en fumée sous les étoiles.
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