Roubaix (Nord) : trottinettes, élections et jeux olympiques

Incendie au commissariat de Roubaix : 17 voitures de police
touchées

France Bleu/La Voix du Nord, 27 juin 2024

Cette nuit, vers 2h20 du matin, le feu a pris dans le parking du commissariat central de Roubaix. Ce sont des policiers de retour d’intervention qui ont constaté d’importantes fumées au niveau du garage. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur place pour éviter la propagation de l’incendie au bâtiment du commissariat. Une dizaine de véhicules de police a totalement brûlé dans l’incendie, sept autres véhicules sont touchés. Les flammes, intenses, auraient même atteint des voitures personnelles de fonctionnaires stationnées au-dessus sur le parking extérieur.

D’après Benoit Aristidou, secrétaire départemental Adjoint Unité SGP Police pour le Nord, l’incendie pourrait être d’origine accidentelle selon les premiers éléments : « D’après les pompiers le feu est parti au fond du garage, au niveau du local où on stocke toutes les saisies. Dans ce local, il y a notamment des  trottinettes électriques saisies, l’incendie pourrait provenir éventuellement d’une batterie électrique d’une trottinette. »
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Nouvelle-Calédonie : 17000 kilomètres… et l’insurrection s’étend dans l’archipel

24 juin. Quartier de la Vallée du Tir (Nouméa)

22 000 kilomètres séparent Nouméa de Marseille par voie maritime (via le canal de Panama et Gibraltar), et 17 000 kilomètres éloignent la Kanaky de Paris par voie aérienne. C’est cette distance qu’ont parcourus sept indépendantistes enchaîné.es pendant une trentaine d’heures de vol avant d’être conduits dans plusieurs taules métropolitaines, après avoir été raflé.es le 19 juin par les troupes d’élite de l’Etat français. Alors que l’archipel du Pacifique-Sud est parcouru depuis le 13 mai par une insurrection sociale kanak qui a largement échappé à ses dirigeants politiques, ces sept femmes et hommes (et quatre autres) sont accusé.es d’en être à l’origine à travers la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) *.

Aussitôt connu la « déportation » nocturne par avion militaire des membres de la CCAT, vers une mère-patrie qu’ils conchient et rejettent, inutile de dire que les braises de l’insurrection kanak ont été ravivées de plus belle. La journée de dimanche et les suivantes ont ainsi vu des barrages être (re)montés partout, sans oublier les nombreuses attaques contre les forces de l’ordre ou les incendies qui ont frappé de nouveaux bâtiments institutionnels, commerces ou villas, y compris et de façon notable en dehors du grand Nouméa (c’est-à-dire « en brousse »). De plus, face à cette vague répressive venue la frapper de plein fouet, la CCAT qui a souvent été dépassée par les insurgés ces dernières semaines, a lancé deux nouveaux mots d’ordre dans un communiqué du 23 juin : « les mines [de nickel] resteront fermées », et « nous promettons de fortes perturbations » lors de cette dernière semaine d’élections législatives.
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Paris : 14 retenus se font la belle du centre de rétention

Paris : quatorze détenus évadés du centre de rétention administrative de Vincennes
Le Parisien/France Bleu, 23 juin 2024 (extrait)

Dans la nuit de vendredi à samedi, quatorze étrangers se sont échappés du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes (Paris XIIe). Leur évasion n’a pas été détectée jusqu’à ce dimanche matin, lorsque l’un des fuyards a été interpellé lors d’un contrôle puis placé en garde à vue.

Le visionnage de caméras de vidéo-surveillance et une inspection menée dans le centre ont permis aux forces de l’ordre de constater l’ampleur des fugues. Vers 3 heures du matin, dans la nuit du 21 au 22 juin, les individus ont découpé un bout de grillage au niveau du toit d’un des espaces extérieurs du centre de rétention.

Le 25 décembre dernier, onze hommes en attente d’expulsion s’étaient déjà évadés du CRA de Vincennes, deux jours après que le lieu avait été le théâtre d’incendies volontaires de matelas dans une chambre de rétention. Là encore, les retenus avaient découpé le grillage de protection

Portland (Etats-Unis) : un pylône électrique saboté à Forest Park

(Traduit de l’anglais de Rose City Counter-Info, 22 juin 2024)

Cette semaine, les câbles métalliques qui retenaient un pylône électrique en bois ont été sectionnés, et le pylône s’est penché.
Cette action a été menée en espérant qu’il tombe plus tard et provoque une coupure de courant.

Aujourd’hui, l’électricité est un élément crucial du pouvoir de l’État, du capital, et de la destruction écologique.
Aussi petite soit cette attaque, le secret est de commencer.

Solidarité avec le groupe Volcan.
Switch off! the system of destruction

Berlin (Allemagne) : les Tesla continuent de flamber

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 18 juin 2024)

Hier soir, des Tesla ont encore brûlé à Berlin. Cette fois, c’est dans le quartier de Mitte qu’elles ont été touchées. Ces derniers mois, plusieurs actions et manifestations ont eu lieu contre Tesla et l’extension de sa Giga-Factory à Grünheide [en périphérie de Berlin].

Les textes les plus divers ont souligné la nocivité des voitures électriques et l’exploitation des matières premières pour leur fabrication. Au Congo, des enfants se tuent à la tâche pour obtenir du cobalt et de nouvelles mines toxiques de lithium sont ouvertes dans le monde entier pour satisfaire les besoins de l’industrie automobile. Le fait que Tesla ait été choisie par beaucoup comme une cible adéquate dans la lutte contre le « capitalisme vert » est certainement lié au rôle de l’entreprise en matière de guerre et de surveillance, ainsi qu’aux déclarations fascistes du macho Elon Musk.
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Le citoyennisme qui vient

[Reçu par mail, 21 juin 2024, de joie et tension.]


Le citoyennisme
qui vient

Puisque dans le contexte de fièvre électoraliste actuelle, un certain nombre de camarades anarchistes, révolutionnaires, autonomes, etc. semblent frappé.e.s de désorientation politique et stratégique, il nous a semblé qu’une clarification s’imposait.

L’électeur est un oppresseur

Depuis la dissolution de l’assemblée nationale se font entendre au sein de la gauche dite « radicale » les orchestres de la petite musique citoyenniste et électoraliste : la situation serait critique et il faudrait donc que chacun.e prenne ses responsabilités et s’en aille mettre docilement son bulletin dans l’urne. Voici que l’on subit à nouveau, comme en 2002, comme en 2017, comme en 2022, les éternelles injonctions à voter, à « faire barrage », à soutenir ou à rallier le Nouveau Front populaire pour empêcher l’extrême-droite ou le fascisme d’arriver au pouvoir. Et ces injonctions s’accompagnent immanquablement de la rhétorique culpabilisante habituelle : les abstentionnistes, toutes et celles et ceux qui refusent de jouer ce jeu-là, s’en mordront les doigts. Ils regretteront leur négligence coupable. Ils seront mortifiés et honteux, au soir du premier ou du second tour, quand le pire sera arrivé par leur faute. Etc. etc.
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Berlin (Allemagne) : le matos électoral des fachos réduit en cendres

La nuit de jeudi à vendredi 7 juin, vers trois heures du matin, les pompiers ont été alertés d’un incendie en cours dans le quartier de Pankow, à Berlin. Une fois arrivés dans la rue Alt-Blankenburg, ils ont pu constater que les bureaux de l’élu du parti AfD, Ronald Gläser, étaient visés.

La camionnette du parti d’extrême-droite –contenant tracts et affiches qui devaient encore être distribués et collées avant les élections européennes du dimanche 9 juin–, est entièrement partie en fumée. L’incendie s’est également propagé à un auvent installé par le parti devant leurs locaux. La police a ouvert une enquête pour incendie criminel.

[Synthèse de la presse allemande (Tagesspiegel), 7 juin 2024]

Nouvelle-Calédonie : deux journées particulières [mis à jour]

Juin 2024. Lycée professionnel Petro Attiti (Nouméa) après son incendie

[Note : article d’hier complété le 21 juin, en rajoutant des infos sur les destructions de collèges, sur les enquêtes judiciaires en cours, sur les tirs d’armes à feu contre les gendarmes, sur les dégâts dans la ville de Nouméa, et sur la poursuite des blocages et affrontements la nuit du 20 au 21 juin…]

Décidément, depuis le début de l’insurrection kanak du 13 mai dernier, le moins que l’on puisse dire, est que si les jours (et les nuits) se suivent, ils ne se ressemblent pas. Alors que certains commençaient à se rassurer sur une baisse de la tension dans l’archipel depuis une semaine, force est de constater que ce n’est absolument pas le cas. Plutôt que de revenir en détail sur tout ce qui s’est passé depuis le dernier article publié ici, nous avons choisi de nous attarder sur deux journées : le 17 juin avec sa rentrée scolaire incandescente, et le 19 juin et ses suites, avec l’arrestation de 11 personnes présentées comme des leaders de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). En commençant par les événements survenus il y a deux jours.

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Portland (Etats-Unis) : saboter les chantiers de l’oléduc

Clous dans les arbres et pelleteuses détruites sur les chantiers
du pipeline
(Traduit de l’anglais de Rose City Counter-Info, 17 juin 2024)

Au cours du week-end, deux attaques simultanées ont eu lieu contre les chantiers de construction d’un important pipeline de pétrole raffiné, traversant les collines boisées de Portland (Oregon). Des travaux y sont en cours pour moderniser le pipeline, géré par Kinder Morgan, qui transporte du diesel et de l’essence entre Portland et Eugene. Cet oléoduc est une ligne d’approvisionnement essentielle pour les stations-service de la région, et fait partie d’un réseau plus vaste qui longe la côte ouest.

Deux sites ont été sabotés dans un parc forestier. Sur l’un, une grande pelleteuse et d’autres pièces d’équipement ont été mises hors service. Des fils et des tubes ont été coupés, et des outils trouvés sur le chantier ont été utilisés pour causer davantage de dégâts. Un oiseau coincé dans un filet anti-érosion a été libéré. Sur le second site, des dizaines d’arbres ont déjà été abattus au-dessus du pipeline. Dans les arbres restants, qui doivent encore l’être, ont été plantés divers types de clous et de vis [ce qui fait péter les chaînes des tronçonneuses au moment de les trancher, Ndt]. Une pièce d’équipement y a également été détruite.
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Trémentines (Maine-et-Loire) : sabotage d’une bassine par la FNSEA !

Une réserve d’eau agricole dégradée par des opposants
aux « bassines 
»

Courrier de l’Ouest, 20 juin 2024 (extrait)

Une réserve d’eau de 40 000 m³ destinée à l’irrigation agricole a été dégradée volontairement à Trémentines près de Cholet, probablement au cours de la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris auprès du procureur de la République d’Angers et des propriétaires de l’équipement. Le ou les auteurs, qui ont adressé un mail anonyme de revendication à la presse mardi soir, ont d’abord arraché la clôture entourant la réserve en trois endroits, avant de taillader la bâche au niveau de l’eau sur la totalité de son périmètre.

Le tag « No Bassaran » a été retrouvé sur une cabane abritant la pompe de relevage de la réserve. Le préjudice total des dégradations s’élèverait à 150 000 €.  Dans un mail transmis mardi soir à plusieurs rédactions dont celle du Courrier de l’Ouest, un collectif rebaptisé FNSEA (Foule nombreuse solidaire des écosystèmes abîmés), en référence ironique au syndicat agricole majoritaire, a revendiqué l’action. « L’eau n’a pas vocation à croupir dans une bassine, mais bien à courir dans les ruisseaux qui font les grands fleuves, à s’infiltrer et nourrir les nappes phréatiques », justifient les auteurs.

Casalecchio (Italie) : gâcher la fête des chasseurs-alpins

Chaque année depuis 1920, l’association nationale des chasseurs-alpins (Alpini) organise un grand rassemblement annuel dans une ville différente, au cours de la deuxième semaine de mai. Sauf bien entendu lorsque l’Etat prive les spectateurs éberlués de cette immense parade belliciste, comme en 2020 et 21 (gestion militarisée de la pandémie de covid-19 oblige). Cette année, pour donner une petite idée, ce sont ainsi près de 100 000 chasseurs alpins qui ont défilé sans interruption pendant 13 heures d’affilée à Vicenza, devant un demi-million de personnes.

Pourtant, il semble que certains soient encore un peu réticents aux si glorieuses vertus bellicistes et patriarcales de ce corps militaire, qui a par exemple servi aussi bien en Afghanistan qu’en Irak, au point –qui sait ?– de songer à leur gâcher la fête. La nuit du 12 au 13 mai, alors qu’ils étaient en train de célébrer leur 95e rassemblement annuel, un de leurs locaux a ainsi été incendié à un peu plus d’une centaine de kilomètres de là. Cela s’est passé à Casalecchio (Emilie-Romagne), où du chalet qui abritait leurs activités , dont une unité cynophile, il reste désormais beaucoup de suie et de cendres. Les dégâts sont estimés à 25 000 euros.

[Synthèse de la presse régionale italienne, 14 mai 2024]

Cassis (Bouches-du-Rhône) : saboter le train-train de la normalité

Un acte de malveillance à hauteur de la gare de Cassis provoque des retards sur la ligne Marseille-Toulon
La Provence, 18 juin 2024 (planqué dans ses « faits divers »)

Dans le secteur de la gare de Cassis, un acte de malveillance a été commis hier matin. « Il s’agit d’un câble de terrain qui a été sectionné et qui provoque un défaut de signalisation« , indique la SNCF qui a porté plainte et qui fait savoir que l’enquête a commencé afin de retrouver les auteurs de ce vandalisme le plus rapidement possible.

Cet acte a provoqué des retards importants sur la ligne Marseille-Toulon-Nice [dont plusieurs TGV comme le Nice-Paris via Marseille]. Par ailleurs, en gare de Cassis toujours, un conducteur d’un train de travaux a lancé une procédure de vérification après avoir pensé heurter un obstacle sur la voie. En réalité, la rame n’a rien percuté.

Nanterre (Hauts-de-Seine) : action nocturne contre une entreprise sécuritaire des JOP

(Indymedia Nantes, 18 juin 2024)

Entre plusieurs cités de Nanterre, sur une avenue du secteur de la préfecture, le bâtiment Gaïa habrite la bien nommée Obvious Technologies. Une startup créée par Thierry Orosco, qui dirigea le GIGN de 2011 à 2014, et qui a pris part dans le programme d’expérimentation de cybersécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Avec ses deux antennes à Dubaï (Émirats arabes unis) et Doha (Qatar), elle développe pour le bras armé de l’État des techniques sécuritaires présentées comme « immersives » et made in fRance. Soit un écran de surveillance en modélisation 3D de l’environnement, augmentée d’intelligence artificielle, analysant en direct un large spectre de données, de la vidéosurveillance à la géolocalisation en passant par le sens du vent. C’est peut-être aussi ça l’écologisme New Age à la sauce Gaïa. En tout cas, cette entreprise s’active dans le calme et la normalité, s’accomodant de tout chef au gouvernement.

Il a donc été décidé de se donner rendez-vous dans la nuit pour étoiler des vitres de la façade et d’y inscrire à la peinture FAUT CRAMER LES JOP C’EST OBVIOUS Ⓐ ! C’est possible de consulter une liste d’autres responsables du malheur avec leurs adresses sur cette liste.

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Le chiffre du jour : 18 agents pour 24h de filoche

Seize millions de touristes… et autant de suspects potentiels. Les spécialistes du monde du renseignement s’inquiètent de l’arrivée possible, cet été, d’agents venus de l’étranger pour mener des missions de surveillance, voire de recrutement. Les Jeux olympiques représentent « une aubaine pour les espions du monde entier », prédit l’un d’eux, qui les imagine avec une couverture de simple touriste, ou… d’athlète doté d’une autre mission que de rapporter une médaille. « Les services de contre-espionnage seront, quoi qu’il arrive, débordés », annonce un autre.

En France, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) assure ce fameux contre-espionnage mais aussi l’antiterrorisme, le suivi de l’ultragauche, de la fachosphère ou encore de l’écologie radicale. Ces milieux aux nombreux « fichés S » pourraient être tentés de s’emparer de l’événement [les Jeux Olympiques] pour servir leur cause. Depuis mars, le niveau « urgence attentat » est déclaré sur l’ensemble du territoire national, soit le degré d’alerte le plus élevé du plan Vigipirate.

Filer un seul suspect pendant 24 heures mobilise 18 agents. Entre les délégations et les fans, chaque nation pourrait essayer d’échapper à des effectifs trop courts en jouant sur le nombre. Et, pourquoi pas, en multipliant les leurres : des individus qui adopteraient des conduites erratiques, proches de lieux sensibles, afin d’attirer l’attention de leurs chaperons pendant quelques jours et laisser libre champ aux véritables infiltrés…

[Extrait du Parisien, 16 juin 2024, « Paris 2024, nid d’espions ? »]

Lac de Grand Lieu (Loire-Atlantique) : un nouvel engin de chantier de NGE réduit en cendres par le GIEC

Communiqué du GIEC (Générateur d’images et expériences combustibles)
IAATA, 18 juin 2024

« S’appeler NGE, Nouvelles Générations d’Entrepreneurs, c’est avoir l’audace nécessaire à la prise de risques. Nous sommes cette entreprise de BTP. » Et effectivement, quelle entreprise de BTP ! S’appliquer soigneusement au saccage de 400 hectares de terres pour un projet inutile au profit de quelques uns. Et quelle prise de risque ! Facturer 20 € aux utilisateurs pour parcourir 54 km, de quoi s’assurer une belle rentabilité et disrupter le BTP !

Les entreprises comme NGE ne connaissent pas la précarité et la crise climatique qui écrasent les personnes sous le rouleau compresseur du libéralisme autoritaire. Ils marchent main dans la main avec les gouvernants, et avec eux ne reculent devant rien pour s’assurer un matelas confortable au prix de la destruction et de la répression de celles et ceux qui veulent simplement vivre dignement. Ils nous accompagnent joyeusement vers la mort, et en plus nous font payer le voyage !

C’est pourquoi nous aussi, nous nous engageons dans une prise de risque. Emboîtant le pas des autres GIEC, nous avons réduit en cendre un engin de chantier NGE utilisé pour déverser 600 tonnes de béton armé près de deux zones Natura 2000 du Lac de Grand Lieu. Un juste retour sur leur investissement 🙂 Lire la suite