Archives de catégorie : No Control

Saint Jory (Haute-Garonne) : visite à la gendarmerie pour Halloween

Un véhicule de gendarmerie volontairement incendié
près de Toulouse
100% Radio, 1er novembre 2023 (extrait)

Un véhicule de gendarmerie a été volontairement incendié au nord de Toulouse, à Saint Jory. Selon les premiers éléments de l’enquête, le (ou les) auteur(s) se seraient introduits dans l’enceinte de la brigade durant la nuit d’Halloween et les dégâts étaient en cours d’évaluation ce mercredi. Une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse notamment des chefs de destruction volontaire par incendie et intrusion sur un terrain militaire, elle a été confiée à la Section de recherches de la gendarmerie de Toulouse (SR) et à la brigade de recherches (BR) de Toulouse-Saint-Michel.

Les faits se seraient produits entre 3h30 et 4h du matin, heure où aucun personnel n’était à l’intérieur de la brigade. Ce sont les gendarmes habitant dans les logements de fonction qui ont donné l’alerte et percuté les extincteurs. « Sans quoi la brigade aurait pu entièrement brûler » nous explique-t-on. Le bâtiment a d’ailleurs été endommagé par le brasier. Les techniciens en investigations criminelles (TIC) étaient sur place mercredi et le véhicule Peugeot 5008 calciné a été enlevé. L’exploitation des images de vidéo-surveillance pourrait permettre d’en savoir plus sur ce qu’il s’est passé.

Angers (Maine-et-Loire) : la gendarmerie et le concessionnaire automobile

Un véhicule de gendarmerie volé et incendié à Angers
Ouest France, 22 octobre 2023

Un véhicule de la gendarmerie, un Peugeot 3008, a été retrouvé brûlé en début de matinée dimanche 22 octobre, chemin de la Chatte à Angers. Le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard, indique que la voiture a été volée  dans la nuit, comme neuf autres véhicules , dans une concession de l’agglomération angevine. Le véhicule de gendarmerie se trouvait dans ce garage pour y être réparé.

Selon le procureur, les auteurs du vol partaient en direction de Nantes. Quand ils ont compris qu’un véhicule des forces de l’ordre se trouvait dans le lot qu’ils venaient de voler, ils ont décidé de s’en débarrasser en le brûlant. Une enquête a été ouverte et confiée à la police nationale.

Paris : incendie de l’entrée du consulat en solidarité avec la révolte en Iran

Paris, 9 septembre 2023 : incendie de l’entrée du consulat d’Iran

Incendie au consulat d’Iran à Paris: le suspect revendique
son acte, « criminel » selon la France

AFP, 12 septembre 2023 (extrait)

Un suspect d’origine iranienne a revendiqué mardi devant le tribunal correctionnel de Paris l’incendie samedi du portail et de la façade du consulat de la République islamique d’Iran dans la capitale, un acte commis pour « les femmes » et qualifié de « criminel » par la France.

Vers 7h00 samedi, des fonctionnaires qui effectuaient leur patrouille ont découvert un départ de feu près de la porte du consulat, dont la façade a été noircie. « Les mesures ont été prises immédiatement pour mettre fin à la prise de feu intervenue à proximité immédiate de l’ambassade d’Iran » et la justice « saisie », a également dit la porte-parole de la diplomatie française.

Dimanche, au lendemain des faits, un suspect né en 1963 à Téhéran, en Iran, a été interpellé à Paris dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet et menée par la Direction régionale de la police judiciaire. Lors d’une audience de comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris, le procès a été renvoyé au 24 octobre car la partie civile, l’ambassade d’Iran, n’était pas représentée. Dans l’attente, N., de nationalité française, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
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Bobigny (Seine-Saint-Denis) : se faire la belle en plein tribunal

Un détenu s’évade d’un tribunal en pleine audience
France3, 11 septembre 2023 (extrait)

Samedi après-midi, un jeune interpellé, qui comparaissait détenu, était déféré dans le cadre d’une comparution préalable devant le tribunal de Bobigny. Cette procédure vise à statuer sur une éventuelle incarcération jusqu’à la reprise des audiences de comparutions immédiates, le lundi. L’audience se tenait dans l’une des salles d’audiences publiques, en publicité restreinte.

Mais, « au moment du prononcé de la décision [détention provisoire à la maison d’arrêt de Villepinte dans l’attente de sa comparution « immédiate »], il a escaladé le box et l’intervention des fonctionnaires de police n’a pas réussi à le maintenir », a déclaré à l’AFP le président du tribunal, Peimane Ghaleh-Marzban. Le mis en cause a ensuite réussi à prendre la fuite à pied en traversant le hall du tribunal puis a disparu à bord d’un métro de la ligne 5 à la station Bobigny-Pablo Picasso, située à quelques minutes de marche de la juridiction.

D’après la source policière, le suspect avait été arrêté par le commissariat de Montreuil pour des faits de vol, outrage et violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique et envoyé dans la nuit au tribunal pour les suites judiciaires.

Lille (Nord) : le siège du département du Nord saccagé par un bénéficiaire du RSA

Le siège du département du Nord saccagé par un bénéficiaire
du RSA

France Bleu/20Minutes, 6-7 septembre 2023

Les faits se sont déroulés mercredi matin, dans le hall de l’hôtel du département du Nord, rue Gustave Delory, à Lille. Un homme de 33 ans s’est présenté pour « obtenir des informations sur sa situation personnelle liée à l’obtention du RSA ». En gros, le versement de son allocation avait été suspendu parce que le mis en cause rechignait à chercher du travail et ne répondait pas aux sollicitations de l’institution.

Toujours est-il que les explications des agents n’ont pas plu à l’homme, qui a saccagé « durant plusieurs minutes » le hall. Des tables, des chaises, des vitres, des présentoirs ont été cassés. La tornade n’a pu être arrêtée que grâce à l’intervention d’agents de sécurité. Ces derniers ont interpellé l’allocataire et l’ont remis à la police. L’homme a terminé sa journée en garde à vue.
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Charleville-Mézières (Ardennes) : le tribunal à coups de molotovs [MàJ]

Le tribunal de Charleville-Mézières attaqué au cocktail Molotov
L’Ardennais/France3, 8 septembre 2023

Dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 septembre, plusieurs individus se sont introduits dans l’enceinte du tribunal de Charleville-Mézières et ont incendié deux voitures appartenant au ministère de la Justice. Le bâtiment a subi des dégâts.

Ce vendredi matin, les stigmates de l’assaut perpétré contre le tribunal de Charleville-Mézières quelques heures plus tôt, étaient encore bien visibles. Dans la cour située à l’arrière du bâtiment, du ruban de chantier entoure les carcasses de deux véhicules incendiés. Le bâtiment de trois étages présente une large trace de suie en hauteur. Moins perceptible, on distingue malgré tout la présence d’une vitre étoilée, conséquence d’un tir de projectile.

« Cette nuit, vers 1 h 20 du matin, le tribunal judiciaire de Charleville-Mézières a été la cible d’une intrusion et d’une attaque au cocktail Molotov visant le bâtiment et des voitures du ministère », avait déclaré en matinée Magali Josse, la procureure de la République de Charleville-Mézières. Une attaque jugée suffisamment grave pour que cette dernière reporte un rendez-vous professionnel organisé dans un autre département.
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Le chiffre du jour : 730 millions

730 millions d’euros exactement, c’est le dernier chiffre de la fédération de France Assureurs. Il intègre l’ensemble des coûts et dommages occasionnés lors des nuits de violences que l’Hexagone a connues en juin 2023 après la mort de Nahel. Ces 730 millions d’euros correspondent au total à près de 15 600 déclarations de sinistres (particuliers, entreprises et collectivités).

À titre de comparaison, c’est beaucoup plus que les 200 millions d’euros versés par les assurances après les émeutes de 2005 qui, pourtant, avaient duré plusieurs semaines.

(France info, 7 septembre 2023)

Saint-Denis (93) : « Juste une volonté de se venger »

Émeutes: trois ans de prison pour un SDF après l’incendie
du centre administratif de Saint-Denis
AFP/actu Seine-St-Denis/Le Parisien, 6 septembre 2023

C’est dans la nuit du 30 juin au 1ᵉʳ juillet que les faits se sont produits. Alors que les émeutes touchent la commune depuis la mort de Nahel à Nanterre, un homme s’introduit dans le centre administratif de Saint-Denis. Il déroule sur le sol de la zone « état civil » de l’essuie-tout, puis prend la fuite. Un incendie se déclare ensuite, se propageant aux 400  m2 du bâtiment. Il faudra deux heures aux pompiers pour vaincre les flammes. Les conclusions mentionnent un incendie volontaire. Une enquête est alors ouverte.

L’exploitation de la vidéosurveillance établit le profil d’un homme au manteau kaki avec un bandage à la jambe gauche. Il est aperçu dans le secteur avant et après les faits. Plusieurs témoins le reconnaissent : il s’agirait de M., un sans-abri de 38 ans souvent présent près de la mairie de Saint-Denis. Des traces ADN sont aussi retrouvées sur le manteau kaki et correspondent à celles de l’interpellé.  M., dont le procès en comparution immédiate avait été renvoyé du 27 juillet au 6 septembre, n’a cessé d’interrompre le président de la chambre qui lisait d’une voix monocorde le déroulé des faits tout en se déclarant étranger aux faits (« Des blousons, tout le monde en a de toutes les couleurs. C’est de l’acharnement. J’ai toujours assumé mes conneries. »)

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Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : les yeux crevés de l’Etat


Aulnay-sous-Bois : deux mois après les émeutes,

les 52 caméras dégradées n’ont toujours pas été remplacées
Le Parisien, 4 septembre 2023 (extrait)


Les dernières images enregistrées
par la caméra installée au croisement des rues Jacques-Duclos, de Madrid et Joseph-Marie-Jacquard, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) résument bien la violence qui s’est abattue sur l’espace public lors de l’épisode d’émeutes urbaines du début de l’été. On y voit, en pleine nuit, une pelleteuse foncer en direction du mât sur lequel est fixé l’appareil de vidéosurveillance. Une dizaine de personnes, tout de noir vêtues, observent la charge de l’engin, dérobé à quelques centaines de mètres de là sur le chantier de la gare du Grand Paris Express. En cette fin août, la chaussée conserve les stigmates de ces dégradations.

Sur les quelque 500 objectifs que compte la commune la plus vidéosurveillée de Seine-Saint-Denis, 52 sont inutilisables depuis qu’ils ont été pris pour cible par les émeutiers, selon le décompte de la municipalité. Dans le détail, 32 caméras sont considérées comme « sévèrement endommagées », les 20 autres sont purement et simplement « hors service ». Toutes se situent dans la partie nord de la ville, où se concentrent les grands ensembles et les quartiers populaires. La mairie d’Aulnay-sous-Bois estime les dégâts matériels à plus de 1 million d’euros, somme à laquelle elle ajoute 120 000 euros de travaux de génie civil liés, notamment, à la détérioration des câblages.

Buenos Aires (Argentine) : double attaque incendiaire contre les flics

Traduit de l’espagnol de contrainfo, 28 août 2023
(qui l’avait reçu le 7 août)

Le 11 juin dernier, j’avais attaqué avec le feu une voiture de patrouille de la ville de Buenos Aires du commissariat n°45, à l’angle des rues Cuba et Campos Salles, et le 27 juillet j’ai refait la même contre une autre voiture de patrouille, au même endroit et motivé par la même vengeance de toujours.

Anarchiste

Le petit café du matin

Suite à l’exécution policière de Nahel le 27 juin dernier, tandis que dans un pantomime bien rodé les uns ont réclamé « justice » ou « amnistie » à l’État, d’autres ne se sont pas privés d’agir à la fois contre la justice et contre ses serviteurs. Nuit après nuit, directement, loin des projecteurs et de tout dialogue avec la main gauche du pouvoir assassin. Cette dimension restée jusque-là un peu dans l’ombre des émeutes vengeresses, vient cependant de connaître un premier bilan officiel.

Après avoir visité la veille le tribunal d’Aurillac saccagé par qui a su saisir l’occasion (250 000 euros de dégâts), le ministre de la Justice était en effet ce matin au micro de RTL pour vanter son action contre le « processus de décivilisation » de la société, selon le mot d’ordre lancé par le Président Macron en mai et réitéré il y a quelques jours dans un grand hebdomadaire. C’est ainsi qu’on en a appris un peu plus sur les salutaires travaux de démolition qui ont égayé les nuits de la fin juin, et plus précisément sur ceux qui ont concerné un pilier honni de cette civilisation, à savoir les bâtiments de Justice.

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Aurillac (Cantal) : demander justice ou lui régler son compte ?

Le tribunal d’Aurillac attaqué en marge d’une manifestation
féministe au Festival du théâtre de rue

La Montagne/France Bleu & Trois, 26-28 août 2023

«Aurillac topless, la police en PLS.» Un millier de personnes, dont de nombreuses femmes seins nus, a défilé ce samedi 26 août à Aurillac (Cantal), en marge de la 36e édition du Festival international de Théâtre de Rue. La manifestation était organisée en soutien à Marina qui, avoir refusé de se couvrir le haut à la demande des policiers mercredi, avait été emmenée au commissariat puis visée par une ordonnance pénale pour « exhibition sexuelle », procédure simplifiée pour juger certaines contraventions et délits. Marina avait expliqué son geste à la presse locale, jeudi, en disant avoir eu « hyper chaud ». Elle a affirmé avoir voulu faire « comme la moitié des hommes » qui, en cette journée caniculaire, « n’[avaient] pas de tee-shirt ».

Dans une ambiance au départ bon enfant, le cortège s’est ébranlé peu après midi dans les rues du centre-ville. Les slogans se sont enchaînés, avec toujours un mélange de thématiques féministes et anti-police. Arrivée devant le palais de justice, la foule s’est ensuite prêtée à un «clapping», un applaudissement collectif. Pendant ce temps, des manifestants, le plus souvent masqués, ont décroché six drapeaux français, avant de mettre le feu à une partie d’entre eux, tandis qu’ « un groupe constitué d’une dizaine de personnes a ensuite ouvert les grilles du tribunal et a fracturé la porte, vraisemblablement à l’aide d’un grand cendrier installé à lentrée » selon le maire (PS) Pierre Mathonier. Sur les murs, des «A» majuscules cerclés, symbole du mouvement anarchiste, ont été tagués. A l’intérieur du tribunal, la salle des pas perdus et des salles d’audiences ont été dégradées, des dossiers ont été brûlés et «un début d’incendie» a été déclenché.
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Limoges (Haute-Vienne) : de l’essence pour le service public

Cinq voitures de la Maison du Département incendiées
Le Populaire du centre, 25 août 2023 (extrait)

Vers 2 heures dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 août, cinq voitures de la Maison du Département [qui regroupe tous les services du département, de la PMI au RSA avec le contrôle qui va avec], basée 36 allée Fabre-d’Églantine dans le quartier de Beaubreuil, à Limoges, ont été incendiées.

Argentine : vague de pillages à travers tout le territoire

Plombée par l’inflation, l’Argentine est confrontée
à une vague de pillages de commerces

En Argentine, une vague de pillages de supermarchés et de commerces depuis quatre jours a mis le pays en alerte, ravivant le souvenir traumatique de la «Gran Crisis» de 2001 [Voir ici la brochure Recueil de textes argentins (2001-2003), ed. Mutines Seditions, 2003], sur fond d’élection présidentielle prévue en octobre. Même si le gouvernement nie tout lien de cause à effet, cette vague intervient alors que le peso argentin vient d’être dévalué d’environ 20% mi-août. La troisième économie d’Amérique latine est aux prises avec une inflation endémique, à deux chiffres depuis plus de douze ans, et de 115% sur un an. JPMorgan anticipe même une inflation de 190% à la fin de l’année. Une inflation telle que le gouvernement a lancé en mai un billet de banque de 2.000 pesos, le plus important qui n’ait jamais circulé.

Les pillages, survenus aussi bien dans la ville de Bariloche, en Patagonie dans le sud du pays, qu’autour de la capitale Buenos Aires ou encore dans la région viticole de Mendoza, sont l’oeuvre de petits groupes qui pénètrent par effraction dans des commerces pour voler biens alimentaires et autres produits. Des bandes de 20 personnes, 40 ou plus, fondent sur un supermarché ou autre commerce, en mode «attaque de piranhas», ou de plus petits groupes, mus par des appels de dernière minute, via les réseaux sociaux, forcent parfois l’accès aux commerces fermés. Les assaillants s’emparent alors de la nourriture, mais aussi ce qu’ils trouvent: alcool, cigarettes, objets divers et variés, comme en témoignent les chariots de supermarché pleins abandonnés à l’arrivée de la police. Parfois, comme mardi à Moreno, le feu est mis au magasin. Lire la suite

Fleurus (Belgique) : le collabo des flics et des militaires perd 10 véhicules

[Pour rappel, le groupe de logistique UPS (United Parcel Service) est le titulaire en charge de l’appel d’offre de transport de colis pour le ministère de la Défense nord-américain partout dans le monde et ce depuis des décennies (avec FedEx & Polar Air Cargo), ce qui en fait par exemple le logisticien privilégié des militaires des bases américaines de l’OTAN en Europe ; c’est également une des grandes entreprises qui fait actuellement des dons au projet de Cop City à Atlanta ; et c’est aussi un recruteur zélé d’anciens combattants et de réservistes de l’armée US, dont UPS affirme fièrement dans ses campagnes de promotion apprécier « les compétences » et partager « les valeurs »].


Fleurus: dix camionnettes incendiées sur le site d’une entreprise
Belga/DH, 16 août 2023 (extrait)

Mardi soir, peu après 23 heures, les pompiers de Jumet et de Charleroi (zone Hainaut-Est) ont été mobilisés à Fleurus, avenue de l’Espérance, dans le zoning. On leur signalait une camionnette en feu près du hangar d’une entreprise [le sous-traitant du groupe UPS].

En arrivant sur place, les pompiers se sont retrouvés face à dix camionnettes, toutes touchées par les flammes. Le quai de chargement du hangar est également touché. D’après les premières informations récoltées sur place, il semblerait qu’un individu ait bouté le feu à une des camionnettes avant de détaler, les flammes se seraient ensuite propagées aux autres véhicules garés à côté.
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