Archives de catégorie : Répression

La « Bibliothèque de menaces » traduite en français

[reçu par mail, 8 juillet 2024]

La Bibliothèque de menaces est une base de connaissances des techniques répressives de l’État, de mesures que l’on peut prendre pour y faire face, et d’opérations répressives où elles ont été utilisées. Publiée en 2023 en anglais et régulièrement mise à jour depuis, elle est désormais disponible en français sur le site du No Trace Project[1].

La Bibliothèque de menaces est aussi un outil de modélisation de menaces, un processus qui consiste à identifier de potentielles *menaces* en provenance d’*adversaires* (l’État, des groupes fascistes…) pour pouvoir ensuite identifier et prioriser des mesures à prendre face à ces menaces. Si vous participez à des actions ou projets subversifs, vous avez probablement déjà l’habitude de réfléchir à comment minimiser les risques posés par diverses menaces. La modélisation de menaces formalise ces réflexions pour les rendre plus organisées et systématiques.
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Paris : à propos de l’instruction en cours sur les luttes contre les CRA

Des nouvelles de l’instruction en cours sur les luttes contre les constructions de CRA : mise en examen, placement en rétention, association de malfaiteurs
(Indy Lille, 14 juin 2024)

Une camarade a été mise en examen dans le cadre d’une instruction portant sur les luttes contre les constructions de CRA. Elle a été placée en CRA pendant 10 jours puis libérée ce lundi 10 juin. Elle est poursuivie pour association de malfaiteurs, menace de mort sous condition de, et refus de PIN. Ce texte vise à faire le point sur les moyens qui auraient été utilisés par les flics dans l’enquête en cours.

Une camarade italienne a été interpellée le mercredi 29 mai à l’aéroport d’Orly (Île-de-France) alors qu’elle rentrait de vacances. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Puis, la camarade a été emmenée en garde à vue dans le commissariat du 1er arrondissement de Paris. Elle a ensuite été déférée au Tribunal judiciaire de Paris, où elle a été mise en examen et informée qu’une instruction était en cours.
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Sur l’arrestation d’un compa en Suisse, puis des perquiz à Bruxelles et Amsterdam

Quelques détails sur les perquisitions suite à l’arrestation
d’un compagnon en Suisse

(Stuut, 11 juin 2024)

Le 23 mai 2024 la police force la porte de deux domiciles à Bruxelles. Les lieux sont fouillés et du matériel saisi : les flics repartent avec des supports de stockage de données, de l’outillage et des textes anarchistes.
Au même moment, un appartement est également perquisitionné à Amsterdam.

Selon les dires d’un flic, la procédure serait liée à l’arrestation d’un compagnon.
Il est au moins certain que dans les jours précédents un anarchiste a été incarcéré en détention provisoire au Centre de police et de justice de Zurich (Suisse). Mais en plus des murs et des barbelés, les restrictions de l’u-haft (préventive) et le secret de l’instruction observé par l’avocat commis d’office empêche jusqu’à maintenant d’avoir un contact avec lui. Il aurait été transféré dans une autre prison depuis.
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Leipzig (Allemagne) : incendie solidaire d’un voiture de flics

Nous avions rendez-vous – Voiture des flics fédéraux brûlée
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 31 mai 2024)

Le procès de deux compagnons accusés d’entente pour commettre un crime a débuté lundi à Berlin. Ils ont été découverts par un hélicoptère de la police fédérale le long de la voie ferrée, ce qui a amené les flics et le parquet à penser qu’ils avaient prévu de mettre le feu à des câbles de la Deutsche Bahn [SNCF allemande].

Alors que les mouvements et partis autoritaires se renforcent en Allemagne, les partis « modérés » se voient contraints de réagir et décident de surenchérir avec de nouveaux durcissements des lois sur les frontières et l’immigration, afin de ne pas perdre complètement leurs fidèles au profit des fascistes. Les flics fédéraux obtiennent de plus en plus de pouvoirs (sous la forme d’une réforme de la loi sur la police¹) pour surveiller la vie quotidienne grâce au gouvernement tricolore [Ampel, coalition entre la gauche, les Verts et les libéraux], et appliqueront avec zèle et bonne conscience chaque nouveau durcissement des lois. Les moyens bien connus comme le profilage racial continuent bien entendu aussi d’être pratiqués, en blessant et tuant les Noirs/personnes de couleur avec une régularité écœurante.
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Paris : arrestation, perquisition et mise en CRA d’une camarade italienne

Perquisition, instruction : une camarade dort au centre de rétention administrative (CRA) depuis vendredi
Indymedia Lille, 2 juin 2024

Ce mercredi 29 mai
, une camarade italienne a été interpellée à l’aéroport d’Orly (Île-de-France). Elle rentrait d’Italie. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Ils sont rentrés dans toutes les chambres et ont tout retourné, en défonçant le mobilier et en insultant les collocs présent.e.s à ce moment-là. A l’issue de la perquisition, les flics sont repartis avec le matériel informatique qu’ils ont trouvé, des téléphones, des vêtements, des tracts politiques et des sprays de peinture. La camarade a ensuite été emmenée en garde à vue dans le commissariat du 1er arrondissement de Paris. Elle est accusée de dégradations en réunion, de menaces réitérées, de diffamation et de refus de donner les codes d’accès de son téléphone. Les flics disent l’avoir repérée sur des caméras de vidéosurveillance. Sa garde à vue a été renouvelée pour 24h puis elle a été déférée le 30 mai au soir au Tribunal judiciaire de Paris. Elle a ensuite été mise en examen et informée qu’une instruction était en cours.

Une instruction, c’est une grosse enquête dirigée par une juge d’instruction et qui peut permettre aux flics d’utiliser de nombreux moyens d’enquête. Le plus souvent, l’instruction est utilisée pour les affaires les plus graves ou les plus complexes. Elle peut durer de nombreux mois voire plusieurs années.
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Bruxelles (Belgique) : descente de flics contre des anarchistes

(stuut, 27 mai 2024)

Vers 7h du matin le jeudi 23 mai 2024, des flics ont fait irruption dans 2 domiciles de compagnons à Bruxelles.
Après avoir fouillé les lieux pendant environ 3 heures, ils ont saisi du matériel informatique (ordinateur, disques durs, clés usb, téléphones, caméras), de l’outillage et des écrits anarchistes.

Aucune personne présente n’a été arrêtée.
Les perquisitions sont à l’initiative de la justice allemande en lien avec l’incarcération d’un compagnon en Suisse.

Nous ne sommes pas surpris.
Nous savons que ce genre de procédures fait partie du vaste arsenal employé par l’État contre ses ennemis.
À la répression nous répondons par la solidarité, l’entraide mutuelle et la poursuite de la lutte contre toute forme d’autorité.

Plus d’informations suivront.

Berlin (Allemagne) : sur le procès dit « rendez-vous » contre deux anarchistes

Lundi 27 mai auprès du tribunal de Moabit (Berlin), commencera le procès contre deux anarchistes accusé.es « d’entente en vue de commettre un crime (incendie) en lien avec des inconnus » . Les faits reprochés remontent à la nuit du 15 au 16 février 2023, lorsque deux personnes ont été localisées grâce à la caméra thermique d’un hélicoptère de la police fédérale effectuant un vol de reconnaissance pour la surveillance des infrastructures ferroviaires, qui a rapidement signalé leur présence à l’intérieur d’un tunnel près de la gare d’Adlershof.

Désormais, à cause des inlassables avancées technologiques, un hélicoptère semble capable de localiser, de filer et d’espionner des personnes en mouvement même à 10 kilomètres de distance, en dehors du champ de vision et d’audition de ses cibles. Les policiers qui se sont précipités sur les lieux, bloquant les deux sorties du tunnel, immobilisant les deux compagnon.nes et tentant de leur extorquer des informations sur la raison de leur présence sur les voies, ont passé de nombreuses heures à fouiller la zone à la recherche de graffitis, de peinture fraîche et de bombes aérosols. Ce qu’ils ont réussi à trouver dans un premier temps, c’est un sac à dos contenant des gants, des talkies-walkies et une liste de plaques d’immatriculation de véhicules de flics en civil. Ce n’est qu’après avoir fouillé la zone à plusieurs reprises qu’un autre sac à dos contenant un bidon de liquide inflammable et des gants de cuisine est apparu à côté d’un conduit de câbles. Lire la suite

Amsterdam (Pays-Bas) : double perquisition de compagnons

[Reçu par mail, 24/5/2024]

Le 23 mai au matin, deux anarchistes se sont fait perquisitionner à Amsterdam.

La perquisition a été demandée par les autorités allemandes, et achevée par la police néerlandaise. Les flics ont saisi les ordinateurs, téléphones, caméras, cahiers, clés USB et disques durs, ainsi que des publications anarchistes.

Il n’y a pas eu d’arrestation ou d’interrogatoire, tout comme il n’y a pas d’autres informations sur l’enquête pour le moment.

Chili : confirmation de la condamnation de Francisco à 86 ans de taule + une lettre de Mónica

[Le 7 décembre 2023, après quatre mois d’audiences, la 6e Cour pénale orale de Santiago du Chili a prononcé son verdict contre les compagnon.nes anarchistes Mónica Caballero et Francisco Solar, accusé.es de plusieurs attaques explosives en 2019 et 2020 contre l’ex-ministre de l’Intérieur, une caserne de carabiniers et un immeuble dans un quartier de riches. Mónica a été condamnée à 12 années de prison et Francisco à 86 années. On pourra relire ici le détail du verdict et leur déclaration devant les juges.
Suite à cela, seul Francisco avait fait appel, dans l’objectif d’obtenir un recalcul des peines vers le bas. Le 27 mars 2024, c’est donc la Cour d’appel de San Miguel qui s’est prononcée sur le sujet… confirmant ces 86 années de taule, soit une perpétuité à peine cachée. On trouvera ci-dessous une traduction de l’espagnol à ce propos, ainsi qu’une lettre de Mónica depuis la taule, à l’occasion du 8 mars.]


Confirmation de la condamnation à 86 ans de prison
contre le compagnon Francisco Solar

(traduit de informativo anarquista, 29 mars 2024)

Finalement, le 27 mars 2024, la justice a confirmé la condamnation du compagnon anarchiste Francisco Solar à 86 ans de prison, pour des attaques à l’explosif contre les puissants, les répresseurs et le quartier des riches, en rejetant la demande de la défense.

Dans la pratique, cette peine demeure une réclusion à perpétuité déguisée. Nous réitérons l’appel à surmonter l’impuissance et la frustration face à la ratification de cette attaque étatique, en voyant cette condamnation comme un coup porté à l’ensemble du mouvement anarchiste. Notre solidarité légitime l’attaque et défend les compagnon.nes dans l’action anarchiste et informelle.

Solidarité avec celles et ceux qui attaquent les puissants et les répresseurs !
Liberté pour Francisco Solar !


Lire la lettre de Mónica

Au programme des JO : perquisitions administratives et assignations à résidence…

A l’approche des prochains Jeux olympiques  et paralympiques de cet été qui se dérouleront à Paris et sa banlieue, mais aussi à Lille, Marseille, Châteauroux ou en Polynésie (sans parler des lieux de résidence et d’entraînement des délégations étrangères), l’étau se resserre petit à petit contre toutes celles et ceux qui risquent de faire tâche dans le décor clinquant. On connaissait déjà les galériens expulsés des squats ou virés des hôtels sociaux pour les dégager de la capitale à l’approche des JO ; on connaissait déjà le déploiement spécial JO de la vidéosurveillance algorithmique (développé par les start-ups Wintics, ChapVision et Videtics) destinée à « identifier des situations anormales » dans la rue, ou encore la création de laisser-passer en mode attestation et QR code pour les riverains des sites et des cérémonies. Et voici que le pouvoir commence à dévoiler chichement les « mesures de sécurité préventives » qu’il entend mettre en œuvre contre ses différents ennemis de l’intérieur

La première salve d’annonces en ce sens a débuté mardi 5 mars devant la commission des lois du Sénat, qui recevait une brochette de responsables à glands dorés et à galons venus accompagner le ministre de l’Intérieur : la directrice de la DGSI, les préfets de Paris et de la région Île-de-France, ou encore les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie. Là, en plus des événements comme le parcours de la flamme dans 400 villes pendant 68 jours ou de la cérémonie d’ouverture sur la Seine le 26 juillet, considérés plus largement au sein d’une période de tensions potentielles qui s’étendra du 8 mai (arrivée de la flamme par bateau à Marseille depuis la Grèce) au 8 septembre (fin des jeux paralympiques), c’est toute une série de « menaces » qui ont ainsi été ciblées par les autorités.
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Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône) : embraser la mairie avec une voiture de flics [MàJ]

La mairie de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or touchée par deux incendies criminels de voitures
Le Progrès, 4 mars 2024

Deux incendies criminels ont eu lieu à quelques jours d’intervalle dans l’enceinte du parc de la mairie de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Le feu de la deuxième voiture a fortement endommagé l’extérieur et l’intérieur du bâtiment qui restera fermé pour plusieurs semaines.

En arrivant dans son bureau du premier étage de la mairie, ce lundi 4 février, le maire Patrick Guillot a passé un doigt sur sa table de travail : une épaisse couche de suie y est restée collée. Cette pellicule noire et poisseuse recouvre tout l’intérieur de la mairie : « Je ne pensais pas qu’un incendie de voiture pouvait faire autant de dégâts. Le problème est que la fenêtre de la salle des mariages a explosé avec la chaleur et toute la fumée a pénétré dans le bâtiment », raconte le premier édile, très touché par ces deux incendies successifs.

Car une première voiture appartenant à la municipalité avait déjà brûlé dans la soirée du mardi 27 février. Il s’agissait d’un véhicule électrique, le doute était permis sur l’origine du sinistre qui aurait pu être causé par la batterie. Mais quand, vendredi dernier, c’est la voiture de la police municipale qui s’embrase, l’origine criminelle ne fait plus de doute.
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Brest (Finistère) : et de deux pour les banques ! [MàJ]

À Brest, un deuxième incendie ravage une partie de l’agence Crédit Agricole de Bellevue
Le Télégramme, 4 mars 2024 (extrait)

À l’intérieur du bâtiment, les dégâts sont spectaculaires. À Brest, les pompiers ont été déclenchés vers 19 h 15, ce lundi 4 mars 2024, pour un incendie déclaré dans l’agence bancaire du Crédit Agricole, installée place Napoléon III, au cœur du quartier de Bellevue.

Rapidement, une quinzaine de pompiers ont pris d’assaut le feu qui avait déjà ravagé une bonne partie des locaux et commençait à attaquer la toiture.  Si la police, ce lundi soir, n’établissait pas encore formellement les causes du sinistre, une chose est sûre : les sept salariés de l’agence ne pourront reprendre leur travail à l’agence de Bellevue mardi 5 mars 2024.

Troublante coïncidence, une autre agence bancaire, celle de la BNP, rue Jean-Jaurès, a également été pour partie sinistrée vendredi 1er mars 2024, suite à un feu qui s’est déclaré vers 22 h.
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Paris/Vincennes : Mouvements de révoltes au CRA, évasions, répression et solidarités

Mouvement de révolte au centre de rétention de Vincennes, évasions, répression et solidarités à l’extérieur…
abaslescra, 4 février 2024

Le CRA de Vincennes est l’un des 25 centres de rétention administrative en France dans lesquels l’État enferme des personnes n’ayant pas les bons papiers. Ce CRA, l’un des plus grands et retenant des personnes assignées homme à la naissance, a la particularité d’héberger en son sein une école de police, ce qui permet à l’État d’entraîner sa milice à de nouvelles méthodes pour bien mater tous ceux qui oseraient se révolter et pourrir la vie aux milliers de personnes qui s’y retrouvent chaque année enfermées.

Malgré la volonté des autorités de briser toute solidarité entre retenus et avec l’extérieur en les isolant, ce mois de décembre 2023 a été marqué par un puissant mouvement de rébellion. Bien que répartis dans trois bâtiments, les retenus ont réussi à s’organiser et à résister, refusant ainsi d’attendre passivement de se faire expulser vers leur « pays d’origine », comme le voudrait l’État. Ils ont, par exemple, permis d’éviter à un retenu de se faire expulser en le cachant, ont écrit plusieurs communiqués ensemble et les ont visiblisés…
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Allemagne : des nouvelles de la répression contre les compagnon.nes de Munich

Du nouveau dans l’État de Bavière

Les moulins de la bureaucratie sont lents, mais ils continuent à tourner et parfois, oui, parfois, on nous rappelle qu’il y a encore quelque chose qui se passe dans l’une ou l’autre affaire qui semblait depuis endormie. Dans ce cas-ci, c’est le journal Zündlumpen et les poursuites  entreprises par l’État contre ce journal et quelques anarchistEs, débutées avec un certain retard six mois après son arrêt, qui, aux yeux de la police politique et du parquet antiterroriste qui les tient en laisse, nous rappelle de manière inattendue que quelque chose  tourne encore.

En effet, après que le ministre de l’Intérieur bavarois ait passé des nuits blanches suite à une remarque lapidaire du journal Zündlumpen à propos du fait que l’on était historiquement et théoriquement du côté des régicides et non pas des Rois (smiley), il a lâché la bride de ses chiens du Parquet antiterroriste (Terrorstaatsanwaltschaft, TS), de la Protection de l’Etat (Staatsschutzes, SS) et de la Protection de la Constitution (Verfassungsschutzes, VS), qui sont devenus au fil des ans sa garde personnelle et ont été dressés en conséquence.

Ils ont continué à fouiner dans l’ombre pendant un certain temps, en observant et en espionnant, puis en avril 2022, ils ont fait une descente dans plusieurs appartements, dans des caves, dans une imprimerie et dans la bibliothèque anarchiste Frevel, pour annoncer fièrement dans la presse le résultat de leurs perquisitions. Ils avaient saisi livres sur livres, papier sur papier et même quelques numéros isolés du journal anarchiste munichois Zündlumpen, dont 85 numéros étaient parus. Quelle performance policière !
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Toulon (Var) : les acharnés des antennes-relais

Toulon : deux hommes interpellés pour des dégradations
d’antennes 5G

Var matin, 15 février 2024

La fin d’un an et demi de dégradations? De mai 2022 à décembre 2023, plusieurs détériorations avaient été commises sur des antennes téléphoniques 5G, au niveau d’un terrain loué par un particulier à des opérateurs, dans le secteur de Toulon ouest.

À chaque fois, le portail d’accès était fracturé, et les câbles d’alimentation sectionnés, entraînant plusieurs dépôts de plainte, ainsi que l’installation d’un système de vidéosurveillance. En décembre dernier, rebelote. De nouvelles dégradations étaient constatées. Or, cette fois, l’exploitation vidéo et sonore permettait de mettre en cause deux hommes âgés d’une soixantaine d’années.

Après investigations, ces deux Varois ont été interpellés par la police nationale. Lors de leur audition, ils ont exprimé leur «  hostilité  » vis-à-vis des ondes émises. Ils devront s’expliquer devant la justice pour violation de domicile et dégradation volontaire en réunion. Le préjudice est estimé à plus de 110 000 euros.