Barcelone (Espagne) : solidarité révolutionnaire avec Alfredo Cospito

Traduit de l’espagnol de Indy Barcelona, 27 février 2023

Quelques jours avant que se réunisse la Cour de cassation pour évaluer la situation du compagnon, un sabotage incendiaire de la fibre optique de la Renfe [compagnie ferroviaire espagnole], a été réalisé sur une des lignes de la périphérie de Barcelone.

Solidarité révolutionnaire internationaliste avec le compagnon!
Alfredo Libero!
Non au 41 bis!
Contre les prisons et la société qui en a besoin
A bas les murs

Quelques individualités aux tendances anarchistes

Nevers (Nièvre) : ni centre ni social ni mairie

Des inconnus mettent le feu à l’Esgo de Nevers
en incendiant une voiture
Le Journal du Centre/France 3, 25 février 2023 (extrait)

L’incendie d’une voiture, opportunément stationnée devant la mairie de proximité de la Grande-Pâture, à Nevers, a provoqué des dégâts considérables dans ses locaux, vendredi 24 février, vers 22 h, et sur la façade de l’Espace socioculturel Grand Ouest (Esgo) dans lequel elle est installée.

À l’arrivée de la quinzaine de sapeurs-pompiers, un gigantesque brasier ravageait le bardage en bois de l’édifice sous l’œil médusé d’habitants dépités par ces nouvelles dégradations. Pour Denis Thuriot, le maire de Nevers, c’est un service public qui a été attaqué. « C’est incompréhensible. Ceux qui ont fait ça n’ont pas de cerveau, a réagi l’édile.  S’attaquer au centre social, fait pour aider la population et créer de l’animation de quartier, c’est complètement irrationnel. Et puis la mairie de proximité, elle est au service des gens ! Quel gâchis ». Après l’incendie volontaire de L’Esgo à la Grande-Pâture, les autorités ont décidé de tenir une conférence de presse mardi 28 février.

Ile-de-France : l’Etat ouvre le portefeuille pour contrer les sabotages à la SNCF

Sabotage près de la gare de l’Est : 5 millions d’euros débloqués pour sécuriser le réseau SNCF d’Île-de-France
France Bleu, 22 février 2023 (extrait)

Le 24 janvier, un acte de sabotage interrompait le trafic SNCF pendant 48 heures à la gare de l’Est à Paris. Un mois plus tard, le ministre des Transports va annoncer que l’État débloque 5 millions d’euros pour sécuriser le réseau SNCF en Île-de-France.

L’objectif est de sécuriser environ 130 sites en Ile-de-France d’ici à 2024, 109 à la charge de la SNCF, 20 à 25 pour l’État. Cette enveloppe doit permettre d’équiper des stations électriques, des câbles et des postes de circulation en clôtures, alarmes, détecteurs de personnes, vidéosurveillance ou encore en badges d’entrée. Le ministre des Transports Clément Beaune l’assure : c’est la première fois que l’État aide directement la SNCF à sécuriser le réseau.

Cet effort financier profitera à tout le monde, selon Clément Beaune. « Le réseau francilien concentre une bonne partie du transport ferroviaire national », précise le ministre qui souligne que les actes de malveillance entraînent 300 000 minutes de retard par an en Île-de-France. Plus de 3 millions de personnes empruntent chaque jour le réseau francilien de la SNCF. L’exécutif fait face à une autre obligation politique : la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Et donc l’accueil et le transport des spectateurs jusqu’aux différents sites de compétition.

Leipzig (Allemagne) : attaque incendiaire contre le dévoreur de forêts

[Au nord de la ville de Dresde (capitale de la région de Saxe), se trouve la forêt de Heidebogen (« Heibo »), qui est occupée depuis août 2021 afin d’empêcher qu’elle soit rasée pour le compte de l’usine de gravier attenante KBO.
Mercredi 15 février, une cinquantaine de personnes qui avaient bâti des cabanes dans les arbres et érigé des barricades à Heibo, ont commencé à être expulsés de la forêt lors d’une opération policière d’envergure qui s’est achevée le lendemain. Depuis, l’entreprise publique
Sachsenforst (équivalent allemand de l’ONF pour la région de la Saxe, qui gère aussi les « parcs naturels » de la région) a repris possession des lieux avec quatre abatteuses et 70 employés forestiers, en commençant à araser les hectares de forêt domaniale promis à la gravière.
Jeudi 16 février à Leipzig, quatre camionnettes garées sur le parking de Sachsenforst ont flambé dans la nuit en représailles, causant près de 100 000 euros de dégâts et l’ouverture d’une enquête sous l’égide du PTAZ (le Centre de police contre le terrorisme et l’extrémisme). Voici une traduction de l’allemand du communiqué de cette attaque, revendiquée trois jours plus tard par « Des anarchistE.s ».]


Véhicules de Sachsenforst incendiés – Heibo reste !

Le 15 février, les flics mandatés par Sachsenforst ont commencé à dégager l’occupation de la forêt de Heibo, près de Dresde. C’est la troisième fois cette année qu’une occupation est expulsée. C’est le prochain endroit où les gens s’opposent à la destruction. Et comme à Danni, à Hambi ou à Lützerath*, ce sont les intérêts du capital qui doivent être imposés. Le défrichage de 900 hectares de forêt et la destruction associée de tourbières et de sources irremplaçables qui en découle est unique en Allemagne. Depuis des années, diverses associations environnementales mettent en garde contre l’ampleur du phénomène et depuis tout aussi longtemps, les responsables les ignorent. L’entreprise publique Sachsenforst, qui dépend directement du ministère de l’écologie du Land de Saxe, est en première ligne. Une politique verte, comme d’habitude.


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Atlanta (Etats-Unis) : trois engins de chantier incendiés pour Tortuguita

Trois engins incendiés en honneur de Tortuguita pour
défendre la forêt de Weelaunee

Traduit de l’anglais de Scenes from the Atlanta Forest,
19 février 2023

Hier, nous avons appris qu’une zone de la forêt de Weelaunee, près de la rivière, à proximité des studios BlackHall, avait été coupée à blanc. Les engins de chantier qu’ils ont utilisés ont été laissés sur place, alors au petit matin, nous sommes venus et avons incendié une pelleteuse, un bulldozer et un chargeur frontal.

Fuck les engins. Fuck les flics. Fuck les libéraux* qui ne se salissent pas les mains et qui essaient de dépeindre notre compagnon.ne tombé.e comme une version blanchie de quelque chose qu’ille (Tortuguita préférait le pronom « it ») n’était PAS. Nous pensons & espérons que Tort a bien tiré sur ce flic, purement et simplement…

Ce matin, à l’aube, un feu sacré a brûlé en son honneur – Nous souhaitons simplement que davantage de véhicules de patrouille de l’Etat de Georgie puissent se joindre au brasier.

La force d’intervention conjointe pour venger Tortuguita**

NdT :
* c’est-à-dire la gôche dans le contexte nord-américain
** voir ici sur l’assassinat de Tortuguita par les flics le 18 janvier dernier, et les attaques vengeresses qui continuent depuis.

Publication : En grève jusqu’à la retraite – feuille d’agitation n°1

Cliquer sur l’image pour ouvrir le pdf

[reçu par mail, 18 févier 2023]

En grève jusqu’à la retraite est à la fois une feuille d’agitation et un espace d’organisation collectif autonome entre anti-autoritaires et anticapitalistes.
C’est une feuille d’agitation et un espace pour approfondir notre critique du travail salarié, dépasser la question de la réforme des retraites en cours et attaquer l’ensemble des tissus de relations et des dispositifs matériels et idéels par lesquels l’Etat, le capital, mais également le patriarcat et d’autres formes de dominations et d’exploitation maintiennent leur emprise.
Les attaquer par la plume, mais les attaquer également par l’action et le geste, à travers cet espace, mais également par l’action de groupes affinitaires et en soutenant, nous mêlant ou nous associant à des assemblées auto-organisées.

Pour nous rejoindre, nous rencontrer ou échanger :
engreve-caen(at)riseup.net

Limoges (Haute-Vienne) : Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

[Le 20 janvier dernier, on apprenait par la presse que quatre personnes avaient été arrêtées et accusées de cinq sabotages de mâts de mesure de projets d’éoliennes, entre juillet et fin octobre 2022. Placées sous contrôle judiciaire avec obligation de verser une caution de 120 000 euros, elles ont fait appel de cette mesure, dont audience se tiendra le 9 mars prochain au tribunal de Limoges. Nous avons reçu et reproduisons ci-dessous un appel solidaire avec ces quatre personnes mises en examen pour « dégradations en réunion » et » association de malfaiteurs ».]

[reçu par mail, 19 février 2022]

Cliquer sur l’image pour ouvrir le pdf du tract

Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

Nous sommes un collectif d’individus qui soutiennent inconditionnellement les personnes accusées de destruction de plusieurs mâts de mesure du vent implantés en Haute-Vienne sur
des sites prévus pour l’installation d’éoliennes industrielles.

Ces personnes n’appartiennent à aucune organisation politique. Elles n’ont d’autre prétention que d’être conscientes de l’extrême gravité de la situation de notre monde.
Nous partageons leurs convictions sur la nuisance sans borne des installations des éoliennes industrielles , et avons comme elles les yeux ouverts – et refusons de les fermer- sur le cauchemar technologique qui se propage dans le monde entier.
Nous avons les yeux ouverts sur l’avènement du pouvoir des machines et l’omniprésence des objets connectées sur nos vies avec la promesse illusoire d’une amélioration de notre quotidien.
Nous voyons les humaines se faire berner par l’attrait de la fée électricité. C’est elle qui alimente nos chaînes. Ces machines nous retirent petit à petit nos facultés, notre autonomie. Chaque fois que les humaines cèdent, en acceptant ces prothèses, elles perdent une part de leur puissance. C’est aussi du même coup une intrusion et un contrôle de nos vies.
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Toulouse (Haute-Garonne) : la fac occupée et redécorée au grand dam des staliniens [MàJ]

Blocus et dégradations à la fac Jean-Jaurès
La Dépêche/France Bleu, 18 & 19 février 2023 (extraits)

Quelques dizaines d’étudiants bloquent depuis cette semaine le campus de la faculté Jean-Jaurès, à Toulouse, pour protester contre la réforme des retraites. Ils ont fermé les accès en érigeant des barricades avec des bancs et tout ce qu’ils ont pu ramasser dans les couloirs et les classes de travaux pratiques de la faculté du quartier du Mirail. Pour pénétrer dans les locaux, il faut passer par une petite fenêtre du rez-de-chaussée. À l’intérieur, le lieu d’études inauguré en 2016 est dans un état pitoyable.

Une société de sécurité privée surveille l’entrée du bâtiment.  « On a été appelés en renfort. On fait attention aux va – et – vient. Ce matin (samedi 18/2), ils étaient encore quelques-uns. Là, il n’y a plus personne mais ils vont revenir c’est sûr« . La facture pour nettoyer la fac s’annonce salée. En 2018, après des mois de blocage, le campus avait été évacué par les CRS. Les dégâts avaient été estimés à 400 000 euros. Tout avait été refait à neuf depuis. Pour l’instant difficile d’évaluer le coût des dégradations, le bâtiment accueil dans lequel se trouve l’amphithéâtre sera en tout cas fermé ce lundi 20 février.
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Toulouse : « Nik le travail » et vitres brisées

Retraite à vie et Nik le travail. Trashage de bâtiment d’emploi
IAATA, 18 février 2023

Toulouse, quelques heures avant le début de la manif, dans la nuit du 15 au 16 février, nous avons étoilé les vitres du bâtiment du travail de Jolimont. Des tags ont été laissés : « Retraite à vie » et « Nik le travail ».

Cet endroit héberge diverses institutions et associations liées à la mise au travail. Pôle emploi, Toulouse métropole, la mission locale, ainsi qu’une association de développement de l’industrie et de l’économie dans la région toulousaine…
Nous pousser à travailler et à privatiser nos cotisations de retraites nous fout la gerbe. Ce monde du travail nous fout la gerbe.

Donc on a cassé les vitres et repeint les murs de cet endroit de merde.

Osne-le-Val (Haute-Marne) : incendie de l’antenne Flux de l’ANDRA

Cinq ans après l’évacuation du Bois Lejuc : l’antenne Flux de l’ANDRA incendiée à Osne le val près de Bure
Indy Lille, 17 février 2023

Il aura fallu deux décennies de lutte pour créé une situation permettant un rapport de force ouvert contre le projet CIGEO avec l’occupation du Bois Lejuc qui aura été défendu pendant près de deux ans sous la pression et les attaques des mercenaires* de l’ANDRA.
Cela fait maintenant cinq ans que cette ligne de front s’est brisée suite à la violente et brutale expulsion des occupant.es par 500 gendarmes le 22 février 2018 et, qu’avec elle a disparu un lieu central de la résistance.
Il s’en est suivi une vague répressive sans précédent dans la région ; Surveillance, rafles, arrestations, procès, peines de prison et autres instruments répressifs mis en œuvre, ont empêché et rendu difficile une réorganisation offensive de la lutte. Les blessures psychologiques laissées par cette période difficile et traumatisante guérissent lentement et il restera à jamais une cicatrice dans les cœurs. Malgré l’évacuation de la forêt, la résistance se poursuit encore aujourd’hui à de nombreux niveaux.

Nous avons saisi l’occasion du cinquième anniversaire de l’évacuation de la forêt pour montrer que nous n’avons ni oublié.es ni pardonné.es ce qu’ils ont fait. Et qu’ils se trompent si ils pensent nous avoir chassé.es et vaincu.es pour toujours.
Avec nos modestes moyens, nous avons poursuivi.e la série d’attaques contre les infrastructures du projet CIGEO le 14.02.2023 en flambant un pylône de transmission de l’ANDRA à Osne le val près de Bure.
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Limoges (Haute-Vienne) : procès de l’affaire de la caserne Jourdan le 28 février

Le procès de l’incendie des véhicules de gendarmerie de la caserne Jourdan à Limoges aura lieu le 28 février 2023 à 8h45 à la Cité Judiciaire de Limoges, Place Winston Churchill.

Petit rappel des faits :

Dans la nuit du 18 septembre 2017, cinq véhicules de la gendarmerie sont incendiés dans la caserne Jourdan à Limoges. Le lendemain 19 septembre s’ouvre le procès de 8 individus pour la voiture de police brûlée en mai 2016 quai Valmy à Paris. Le même jour un communiqué signé de la R.A.G.E. (Révolte Anarchiste des Gendarmes Exilés) revendique l’incendie à la caserne Jourdan :

Nous ne voulons plus tabasser les manifestant-e-s lors des manifestations. Nous ne voulons plus terroriser la population en Nouvelle Calédonie ou en Guyanne.
Nous ne voulons plus servir de garde-chiourme dans les tribunaux.
Nous ne voulons plus faire office d’armée d’occupation en banlieue ou dans les anciennes colonies.
Nous ne voulons plus obéir au politiciens et servir de bras armé du Capital. Nous ne voulons plus de chef du tout.

Lire le communiqué complet : Répandre la R.A.G.E sur Indymedia Nantes.
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Nancy (Meurthe et Moselle) : le constructeur de taules Colas à coups de masse

[Nancy] Attaque contre la construction d’une prison
près de Lille

Indymedia Lille, 15 février 2023

Pour enfermer toujours plus, l’Etat s’est lancé dans la construction de 15 000 nouvelles cellules, réparties dans plus d’une trentaine de nouvelles taules un peu partout sur le territoire. Parmi ces projets, on peut parler du projet de nouvelle prison de Loos, près de Lille. Après avoir servi un temps de terrain d’urbex, puis comme terrain d’entraînement des ERIS, les ruines de l’ancienne prison de Loos, détruite en 2016-2017 (après fermeture en 2011 pour vétusteté), servent de base à une nouvelle prison du Plan Prison du gouvernement… en 2016. Malgré un léger retard dans les plans de l’APIJ (organe de l’Etat en charge de la construction des taules et des tribunaux), dû à la découverte des fondations d’une abbaye sous la prison lors de fouilles archéologiques (quand un lieu d’enfermement en cache un autre…), le chantier du nouveau centre pénitentiaire de Loos pourrait bientôt commencer, pour la construction d’une nouvelle taule de 840 places dont 120 en structure d’accompagnement vers la sortie (SAS).

Parmi les entreprises qui se font du blé sur la construction de cette prison, on trouve l’entreprise Colas Grand Est. En sachant ça, dans la nuit du 12 au 13 février, on est parti.es fracasser la vitrine du siège de Colas, boulevard de la Mothe à Nancy, et on y a laissé quelques tags pour signifier la raison de notre venue : « feu aux prisons / ni à Loos ni ailleurs ! » ; « COLAS = COLLABO » ; « crève la taule » et quelques A cerclés.
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Berlin (Allemagne) : incendie solidaire d’une pelleteuse de Strabag

Feu solidaire avec Alfredo Cospito – une pelleteuse de Strabag livrée aux flammes
Traduit de l’allemand de indymedia.de,  10 février 2023

En signe de solidarité avec Alfredo Cospito et sa grève de la faim contre le régime 41bis, nous avons mis le feu à une pelleteuse de l’entreprise de BTP Strabag dans la Greifswalder Straße, à Berlin-Prenzlauer Berg dans la nuit du 9 au 10 février.

Contre la société qui a besoin de prisons, dont la construction profite à Strabag. Contre la société qui croit en un capitalisme vert pour lequel Strabag construit des centrales électriques dans le monde entier !

Il faut saluer la résonance internationale initiée par la mobilisation des innombrables compagnon.nes en Italie. Cela nous réchauffe le cœur de voir comment la solidarité avec les prisonniers anarchistes devient une arme qui cherche et trouve ses cibles dans le monde entier. Nos analyses de cette société nous conduisent inévitablement à l’attaquer et à la renverser. Mais ce ne sont pas seulement des analyses froides qui nous animent, nous ressentons un profond dégoût pour ce monde, avec toutes ses contraintes. Nous partageons les propositions et les débats qui vont dans le sens d’un rapport international. Il y a besoin de regroupement informel d’ennemi.e.s d’État pour se mettre en mouvement et le rester. L’internationalisme peut ainsi permettre l’échange d’expériences, de critiques et de perspectives et encourager l’esprit d’attaque. Nous sentons littéralement la fumée portée par le vent du sud et entendons l’écho des compagnon.nes qui crient : « Alfredo hors du 41bis ! »
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Berlin (Allemagne) : un camion d’Amazon incendié – Alfredo Libero !

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 13 février 2022

Samedi matin [9 février], la presse rapportait qu’un camion avait brûlé dans le quartier berlinois de Mitte. Les flics ne l’ont même pas signalé. Ce qui n’a pas été dit non plus, c’est qu’il s’agissait d’un véhicule d’Amazon. Probablement pour une bonne raison, puisqu’il semble y avoir une recrudescence d’attaques contre les entreprises et les infrastructures qui profitent des « crises » actuelles au détriment du commun et de l’environnement. Aussi bien par la transformation numérique de l’économie que par l’établissement d’un capitalisme vert. Une plus grande diffusion de tels actes n’est probablement pas dans l’esprit du service de presse de la police. Mais dans le nôtre, oui, ouille.
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Grand Est : sabotage d’un pylône THT, quelques conseils techniques

Communiqué #2 : Sabotage d’un pylône THT en France/
Grand-Est

Indymedia Lille, 12 février 2023

En décembre 2022, en solidarité avec le prisonnier gréviste de la faim Alfredo Cospito, nous avons saboté un pylône THT et partiellement retiré son boulonnage (https://lille.indymedia.org/spip.php?article35371&lang=fr). Le sabotage d’une ligne à haute tension n’est pas sans danger et, même s’il est effectué sans erreur, il reste toujours un certain risque. Nous avons cependant jugé ce risque acceptable et l’action distrayante. Comme l’action directe est toujours une tentative de motiver et d’inspirer d’autres contextes, nous avions déjà annoncé notre intention de donner quelques conseils techniques :

Choix de la cible : Lors du choix du mât, veillez à ce que les isolateurs (les bobines de céramique auxquelles sont accrochés les câbles) soient verticaux ! Une position diagonale ou horizontale témoigne d’une charge de traction dans la direction correspondante. Choisissez l’endroit le plus isolé possible. Veillez à ce qu’il n’y ait pas de personnes entre l’objet et les pylônes les plus proches (p. ex. des routes fréquentées croisent la ligne). Choisissez votre chemin de fuite de manière à ce qu’il ne puisse pas être bloqué par la chute de la ligne.

Évaluation / réduction des risques : Il arrive régulièrement (bien que rarement) que des pylônes électriques se plient ou tombent, même sans sabotage. Cela peut se produire par exemple en raison d’une tempête, du poids de la neige, ou simplement de la fatigue des matériaux ou d’un entretien insuffisant. Il en résulte un risque de basculement prématuré du mât. Ce risque augmente avec chaque vis desserrée et de manière exponentielle avec chaque pied complètement dévissé. C’est à vous, en tant que groupe, de décider jusqu’où vous voulez aller. Dans tous les cas, planifiez l’action en tenant compte de la possibilité que le mât tombe pendant que vous êtes encore sur place. Tant au pied du mât qu’à l’endroit où les câbles touchent le sol, il se produit dans un certain périmètre une tension au sol qui est potentiellement mortelle ! Éloignez-vous de l’objet aussi vite que possible dans le sens inverse de la chute. Veillez à ce que votre corps reste en contact avec le sol à tout moment (mise à la terre), en marchant à petits pas « traînants ». Veillez à ce que les conditions météorologiques soient favorables. N’effectuez en aucun cas cette action en cas de vent fort, de forte pluie ou de chute de neige !
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anonyme, inconnu, inqualifiable, innommable, insupportable