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[Tract] : C’est quoi c’travail ?!!

[Mercredi 15 février 2023 à Nanterre, une dizaine de personnes ont fait irruption en milieu de matinée dans l’agence Pôle emploi de la rue Gambetta en distribuant des tracts. « Dégradation de l’accueil », « affiches déchirées » et « objets mis à terre » par « des gens de la mouvance anarchiste » lâcheront les journaflics du Parisien le jour même, tandis que Môssieur le Préfet des Hauts-de-Seine en personne publiera un communiqué pour « condamne[r] fermement la violente intrusion » dans l’agence et blablater sur sa « solidarité et total soutien aux agents de Pôle emploi et de tous nos services publics ».
Suite à cette petite visite qui tombait pile le jour et l’heure où
Pôle emploi organisait dans ses locaux une séance de recrutement pour le compte de la gendarmerie nationale (jardinage, cuisine, etc.), cinq personnes ont été arrêtées dans la foulée et quatre placées en garde-à-vue. Elles sont sorties le lendemain au bout de 30 heures avec une convocation au tribunal le 5 décembre prochain, pour « dégradations en réunion » et « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique », ainsi que « refus de signalétique ». Voici le tract distribué ce jour-là au Pôle Emploi de Nanterre.]


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« C’EST QUOI C’TRAVAIL ?!! »

Pour beaucoup, malgré tous les formatages du monde, le Travail signifie exploitation de l’homme par l’homme, concurrence sans merci de tous contre tous, transformation du monde en marchandises et, l’inévitable cortège de souffrances et maltraitances physiques et psychologiques actent le caractère désastreux et misérable d’une telle condition. « Ici on n’est pas là pour déconner. »
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Limoges (Haute-Vienne) : le proc demande 3 ans ferme pour l’incendie dans la gendarmerie

Limoges : trois ans de prison ferme requis pour l’incendie de véhicules de gendarmerie à la caserne Jourdan
France Bleu, 28 février 2023 (extraits)

Plus de cinq ans après l’incendie volontaire dans la caserne de la gendarmerie Jourdan, en 2017 à Limoges, un homme de 37 ans comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Limoges. S’appuyant notamment sur son ADN, retrouvé sur le portail de la caserne, le parquet a requis quatre ans de prison à son encontre, dont trois ans ferme pour l’incendie, ainsi que l’interdiction de paraître en Haute-Vienne. Le Procureur de la République de Limoges demande également l’indemnisation de l’Etat pour les dégâts au sein de la gendarmerie, estimés à 243.545 €.

De son côté, le prévenu assure toujours qu’il n’est pas responsable de ce feu dans lequel cinq véhicules de gendarmerie [trois fourgons et deux bus de transport de troupes] ont brûlé. Ses avocats ont donc plaidé la relaxe. Une vingtaine de personnes sont également venues le soutenir, en se réunissant devant la cité judiciaire avant l’ouverture de ce procès, puis en assistant à l’audience. Le jugement sera rendu le 17 mars par le tribunal correctionnel de Limoges.
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Canada : sabotages du gazoduc de Coastal Gaslink

Chasse au trésor pour Coastal Gaslink
Montréal contre-information, 27 février 2023

Au cours des derniers mois, plusieurs sections du pipeline Coastal Gaslink ont été vandalisées. Financièrement, les conséquences de chaque acte étaient mineures : quelques trous dans le gazoduc ici, quelques soudures corrodées là, du béton endommagé ici. Notre objectif était de contribuer aux petits retards d’un projet dont le budget était déjà largement dépassé.

  1. Nous avons percé des trous de moins d’un centimètre de large dans une section de tuyau qui n’avait pas encore été abaissée dans la tranchée. Nous avons recouvert les trous d’un film en fibre de verre, qui empêche temporairement les fuites des tuyaux, mais ce bandage ne durera que quelques mois. Nous savons que les sections soudées des tuyaux enterrés sont évaluées avant d’être abaissés dans la tranchée. Une fois la tranchée remblayée, ils sont testés sous pression. Les trous ont été scellés dans l’espoir qu’ils passent le premier test de pression, mais ils devront être excavés et réparés avant que la canalisation ne soit achevée. Cela s’est produit durant  la dernière semaine d’octobre sur la section 8 du pipeline, entre les kilomètres 610 et 613. Lire la suite

Barcelone (Espagne) : solidarité révolutionnaire avec Alfredo Cospito

Traduit de l’espagnol de Indy Barcelona, 27 février 2023

Quelques jours avant que se réunisse la Cour de cassation pour évaluer la situation du compagnon, un sabotage incendiaire de la fibre optique de la Renfe [compagnie ferroviaire espagnole], a été réalisé sur une des lignes de la périphérie de Barcelone.

Solidarité révolutionnaire internationaliste avec le compagnon!
Alfredo Libero!
Non au 41 bis!
Contre les prisons et la société qui en a besoin
A bas les murs

Quelques individualités aux tendances anarchistes

Nevers (Nièvre) : ni centre ni social ni mairie

Des inconnus mettent le feu à l’Esgo de Nevers
en incendiant une voiture
Le Journal du Centre/France 3, 25 février 2023 (extrait)

L’incendie d’une voiture, opportunément stationnée devant la mairie de proximité de la Grande-Pâture, à Nevers, a provoqué des dégâts considérables dans ses locaux, vendredi 24 février, vers 22 h, et sur la façade de l’Espace socioculturel Grand Ouest (Esgo) dans lequel elle est installée.

À l’arrivée de la quinzaine de sapeurs-pompiers, un gigantesque brasier ravageait le bardage en bois de l’édifice sous l’œil médusé d’habitants dépités par ces nouvelles dégradations. Pour Denis Thuriot, le maire de Nevers, c’est un service public qui a été attaqué. « C’est incompréhensible. Ceux qui ont fait ça n’ont pas de cerveau, a réagi l’édile.  S’attaquer au centre social, fait pour aider la population et créer de l’animation de quartier, c’est complètement irrationnel. Et puis la mairie de proximité, elle est au service des gens ! Quel gâchis ». Après l’incendie volontaire de L’Esgo à la Grande-Pâture, les autorités ont décidé de tenir une conférence de presse mardi 28 février.

Ile-de-France : l’Etat ouvre le portefeuille pour contrer les sabotages à la SNCF

Sabotage près de la gare de l’Est : 5 millions d’euros débloqués pour sécuriser le réseau SNCF d’Île-de-France
France Bleu, 22 février 2023 (extrait)

Le 24 janvier, un acte de sabotage interrompait le trafic SNCF pendant 48 heures à la gare de l’Est à Paris. Un mois plus tard, le ministre des Transports va annoncer que l’État débloque 5 millions d’euros pour sécuriser le réseau SNCF en Île-de-France.

L’objectif est de sécuriser environ 130 sites en Ile-de-France d’ici à 2024, 109 à la charge de la SNCF, 20 à 25 pour l’État. Cette enveloppe doit permettre d’équiper des stations électriques, des câbles et des postes de circulation en clôtures, alarmes, détecteurs de personnes, vidéosurveillance ou encore en badges d’entrée. Le ministre des Transports Clément Beaune l’assure : c’est la première fois que l’État aide directement la SNCF à sécuriser le réseau.

Cet effort financier profitera à tout le monde, selon Clément Beaune. « Le réseau francilien concentre une bonne partie du transport ferroviaire national », précise le ministre qui souligne que les actes de malveillance entraînent 300 000 minutes de retard par an en Île-de-France. Plus de 3 millions de personnes empruntent chaque jour le réseau francilien de la SNCF. L’exécutif fait face à une autre obligation politique : la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Et donc l’accueil et le transport des spectateurs jusqu’aux différents sites de compétition.

Leipzig (Allemagne) : attaque incendiaire contre le dévoreur de forêts

[Au nord de la ville de Dresde (capitale de la région de Saxe), se trouve la forêt de Heidebogen (« Heibo »), qui est occupée depuis août 2021 afin d’empêcher qu’elle soit rasée pour le compte de l’usine de gravier attenante KBO.
Mercredi 15 février, une cinquantaine de personnes qui avaient bâti des cabanes dans les arbres et érigé des barricades à Heibo, ont commencé à être expulsés de la forêt lors d’une opération policière d’envergure qui s’est achevée le lendemain. Depuis, l’entreprise publique
Sachsenforst (équivalent allemand de l’ONF pour la région de la Saxe, qui gère aussi les « parcs naturels » de la région) a repris possession des lieux avec quatre abatteuses et 70 employés forestiers, en commençant à araser les hectares de forêt domaniale promis à la gravière.
Jeudi 16 février à Leipzig, quatre camionnettes garées sur le parking de Sachsenforst ont flambé dans la nuit en représailles, causant près de 100 000 euros de dégâts et l’ouverture d’une enquête sous l’égide du PTAZ (le Centre de police contre le terrorisme et l’extrémisme). Voici une traduction de l’allemand du communiqué de cette attaque, revendiquée trois jours plus tard par « Des anarchistE.s ».]


Véhicules de Sachsenforst incendiés – Heibo reste !

Le 15 février, les flics mandatés par Sachsenforst ont commencé à dégager l’occupation de la forêt de Heibo, près de Dresde. C’est la troisième fois cette année qu’une occupation est expulsée. C’est le prochain endroit où les gens s’opposent à la destruction. Et comme à Danni, à Hambi ou à Lützerath*, ce sont les intérêts du capital qui doivent être imposés. Le défrichage de 900 hectares de forêt et la destruction associée de tourbières et de sources irremplaçables qui en découle est unique en Allemagne. Depuis des années, diverses associations environnementales mettent en garde contre l’ampleur du phénomène et depuis tout aussi longtemps, les responsables les ignorent. L’entreprise publique Sachsenforst, qui dépend directement du ministère de l’écologie du Land de Saxe, est en première ligne. Une politique verte, comme d’habitude.


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Atlanta (Etats-Unis) : trois engins de chantier incendiés pour Tortuguita

Trois engins incendiés en honneur de Tortuguita pour
défendre la forêt de Weelaunee

Traduit de l’anglais de Scenes from the Atlanta Forest,
19 février 2023

Hier, nous avons appris qu’une zone de la forêt de Weelaunee, près de la rivière, à proximité des studios BlackHall, avait été coupée à blanc. Les engins de chantier qu’ils ont utilisés ont été laissés sur place, alors au petit matin, nous sommes venus et avons incendié une pelleteuse, un bulldozer et un chargeur frontal.

Fuck les engins. Fuck les flics. Fuck les libéraux* qui ne se salissent pas les mains et qui essaient de dépeindre notre compagnon.ne tombé.e comme une version blanchie de quelque chose qu’ille (Tortuguita préférait le pronom « it ») n’était PAS. Nous pensons & espérons que Tort a bien tiré sur ce flic, purement et simplement…

Ce matin, à l’aube, un feu sacré a brûlé en son honneur – Nous souhaitons simplement que davantage de véhicules de patrouille de l’Etat de Georgie puissent se joindre au brasier.

La force d’intervention conjointe pour venger Tortuguita**

NdT :
* c’est-à-dire la gôche dans le contexte nord-américain
** voir ici sur l’assassinat de Tortuguita par les flics le 18 janvier dernier, et les attaques vengeresses qui continuent depuis.

Publication : En grève jusqu’à la retraite – feuille d’agitation n°1

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[reçu par mail, 18 févier 2023]

En grève jusqu’à la retraite est à la fois une feuille d’agitation et un espace d’organisation collectif autonome entre anti-autoritaires et anticapitalistes.
C’est une feuille d’agitation et un espace pour approfondir notre critique du travail salarié, dépasser la question de la réforme des retraites en cours et attaquer l’ensemble des tissus de relations et des dispositifs matériels et idéels par lesquels l’Etat, le capital, mais également le patriarcat et d’autres formes de dominations et d’exploitation maintiennent leur emprise.
Les attaquer par la plume, mais les attaquer également par l’action et le geste, à travers cet espace, mais également par l’action de groupes affinitaires et en soutenant, nous mêlant ou nous associant à des assemblées auto-organisées.

Pour nous rejoindre, nous rencontrer ou échanger :
engreve-caen(at)riseup.net

Limoges (Haute-Vienne) : Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

[Le 20 janvier dernier, on apprenait par la presse que quatre personnes avaient été arrêtées et accusées de cinq sabotages de mâts de mesure de projets d’éoliennes, entre juillet et fin octobre 2022. Placées sous contrôle judiciaire avec obligation de verser une caution de 120 000 euros, elles ont fait appel de cette mesure, dont audience se tiendra le 9 mars prochain au tribunal de Limoges. Nous avons reçu et reproduisons ci-dessous un appel solidaire avec ces quatre personnes mises en examen pour « dégradations en réunion » et » association de malfaiteurs ».]

[reçu par mail, 19 février 2022]

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Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

Nous sommes un collectif d’individus qui soutiennent inconditionnellement les personnes accusées de destruction de plusieurs mâts de mesure du vent implantés en Haute-Vienne sur
des sites prévus pour l’installation d’éoliennes industrielles.

Ces personnes n’appartiennent à aucune organisation politique. Elles n’ont d’autre prétention que d’être conscientes de l’extrême gravité de la situation de notre monde.
Nous partageons leurs convictions sur la nuisance sans borne des installations des éoliennes industrielles , et avons comme elles les yeux ouverts – et refusons de les fermer- sur le cauchemar technologique qui se propage dans le monde entier.
Nous avons les yeux ouverts sur l’avènement du pouvoir des machines et l’omniprésence des objets connectées sur nos vies avec la promesse illusoire d’une amélioration de notre quotidien.
Nous voyons les humaines se faire berner par l’attrait de la fée électricité. C’est elle qui alimente nos chaînes. Ces machines nous retirent petit à petit nos facultés, notre autonomie. Chaque fois que les humaines cèdent, en acceptant ces prothèses, elles perdent une part de leur puissance. C’est aussi du même coup une intrusion et un contrôle de nos vies.
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Toulouse (Haute-Garonne) : la fac occupée et redécorée au grand dam des staliniens [MàJ]

Blocus et dégradations à la fac Jean-Jaurès
La Dépêche/France Bleu, 18 & 19 février 2023 (extraits)

Quelques dizaines d’étudiants bloquent depuis cette semaine le campus de la faculté Jean-Jaurès, à Toulouse, pour protester contre la réforme des retraites. Ils ont fermé les accès en érigeant des barricades avec des bancs et tout ce qu’ils ont pu ramasser dans les couloirs et les classes de travaux pratiques de la faculté du quartier du Mirail. Pour pénétrer dans les locaux, il faut passer par une petite fenêtre du rez-de-chaussée. À l’intérieur, le lieu d’études inauguré en 2016 est dans un état pitoyable.

Une société de sécurité privée surveille l’entrée du bâtiment.  « On a été appelés en renfort. On fait attention aux va – et – vient. Ce matin (samedi 18/2), ils étaient encore quelques-uns. Là, il n’y a plus personne mais ils vont revenir c’est sûr« . La facture pour nettoyer la fac s’annonce salée. En 2018, après des mois de blocage, le campus avait été évacué par les CRS. Les dégâts avaient été estimés à 400 000 euros. Tout avait été refait à neuf depuis. Pour l’instant difficile d’évaluer le coût des dégradations, le bâtiment accueil dans lequel se trouve l’amphithéâtre sera en tout cas fermé ce lundi 20 février.
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Toulouse : « Nik le travail » et vitres brisées

Retraite à vie et Nik le travail. Trashage de bâtiment d’emploi
IAATA, 18 février 2023

Toulouse, quelques heures avant le début de la manif, dans la nuit du 15 au 16 février, nous avons étoilé les vitres du bâtiment du travail de Jolimont. Des tags ont été laissés : « Retraite à vie » et « Nik le travail ».

Cet endroit héberge diverses institutions et associations liées à la mise au travail. Pôle emploi, Toulouse métropole, la mission locale, ainsi qu’une association de développement de l’industrie et de l’économie dans la région toulousaine…
Nous pousser à travailler et à privatiser nos cotisations de retraites nous fout la gerbe. Ce monde du travail nous fout la gerbe.

Donc on a cassé les vitres et repeint les murs de cet endroit de merde.

Osne-le-Val (Haute-Marne) : incendie de l’antenne Flux de l’ANDRA

Cinq ans après l’évacuation du Bois Lejuc : l’antenne Flux de l’ANDRA incendiée à Osne le val près de Bure
Indy Lille, 17 février 2023

Il aura fallu deux décennies de lutte pour créé une situation permettant un rapport de force ouvert contre le projet CIGEO avec l’occupation du Bois Lejuc qui aura été défendu pendant près de deux ans sous la pression et les attaques des mercenaires* de l’ANDRA.
Cela fait maintenant cinq ans que cette ligne de front s’est brisée suite à la violente et brutale expulsion des occupant.es par 500 gendarmes le 22 février 2018 et, qu’avec elle a disparu un lieu central de la résistance.
Il s’en est suivi une vague répressive sans précédent dans la région ; Surveillance, rafles, arrestations, procès, peines de prison et autres instruments répressifs mis en œuvre, ont empêché et rendu difficile une réorganisation offensive de la lutte. Les blessures psychologiques laissées par cette période difficile et traumatisante guérissent lentement et il restera à jamais une cicatrice dans les cœurs. Malgré l’évacuation de la forêt, la résistance se poursuit encore aujourd’hui à de nombreux niveaux.

Nous avons saisi l’occasion du cinquième anniversaire de l’évacuation de la forêt pour montrer que nous n’avons ni oublié.es ni pardonné.es ce qu’ils ont fait. Et qu’ils se trompent si ils pensent nous avoir chassé.es et vaincu.es pour toujours.
Avec nos modestes moyens, nous avons poursuivi.e la série d’attaques contre les infrastructures du projet CIGEO le 14.02.2023 en flambant un pylône de transmission de l’ANDRA à Osne le val près de Bure.
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Limoges (Haute-Vienne) : procès de l’affaire de la caserne Jourdan le 28 février

Le procès de l’incendie des véhicules de gendarmerie de la caserne Jourdan à Limoges aura lieu le 28 février 2023 à 8h45 à la Cité Judiciaire de Limoges, Place Winston Churchill.

Petit rappel des faits :

Dans la nuit du 18 septembre 2017, cinq véhicules de la gendarmerie sont incendiés dans la caserne Jourdan à Limoges. Le lendemain 19 septembre s’ouvre le procès de 8 individus pour la voiture de police brûlée en mai 2016 quai Valmy à Paris. Le même jour un communiqué signé de la R.A.G.E. (Révolte Anarchiste des Gendarmes Exilés) revendique l’incendie à la caserne Jourdan :

Nous ne voulons plus tabasser les manifestant-e-s lors des manifestations. Nous ne voulons plus terroriser la population en Nouvelle Calédonie ou en Guyanne.
Nous ne voulons plus servir de garde-chiourme dans les tribunaux.
Nous ne voulons plus faire office d’armée d’occupation en banlieue ou dans les anciennes colonies.
Nous ne voulons plus obéir au politiciens et servir de bras armé du Capital. Nous ne voulons plus de chef du tout.

Lire le communiqué complet : Répandre la R.A.G.E sur Indymedia Nantes.
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Nancy (Meurthe et Moselle) : le constructeur de taules Colas à coups de masse

[Nancy] Attaque contre la construction d’une prison
près de Lille

Indymedia Lille, 15 février 2023

Pour enfermer toujours plus, l’Etat s’est lancé dans la construction de 15 000 nouvelles cellules, réparties dans plus d’une trentaine de nouvelles taules un peu partout sur le territoire. Parmi ces projets, on peut parler du projet de nouvelle prison de Loos, près de Lille. Après avoir servi un temps de terrain d’urbex, puis comme terrain d’entraînement des ERIS, les ruines de l’ancienne prison de Loos, détruite en 2016-2017 (après fermeture en 2011 pour vétusteté), servent de base à une nouvelle prison du Plan Prison du gouvernement… en 2016. Malgré un léger retard dans les plans de l’APIJ (organe de l’Etat en charge de la construction des taules et des tribunaux), dû à la découverte des fondations d’une abbaye sous la prison lors de fouilles archéologiques (quand un lieu d’enfermement en cache un autre…), le chantier du nouveau centre pénitentiaire de Loos pourrait bientôt commencer, pour la construction d’une nouvelle taule de 840 places dont 120 en structure d’accompagnement vers la sortie (SAS).

Parmi les entreprises qui se font du blé sur la construction de cette prison, on trouve l’entreprise Colas Grand Est. En sachant ça, dans la nuit du 12 au 13 février, on est parti.es fracasser la vitrine du siège de Colas, boulevard de la Mothe à Nancy, et on y a laissé quelques tags pour signifier la raison de notre venue : « feu aux prisons / ni à Loos ni ailleurs ! » ; « COLAS = COLLABO » ; « crève la taule » et quelques A cerclés.
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