Un élu d’une municipalité de l’Orne découvre sa voiture
incendiée au petit matin
Ouest France, 21 février 2022 (extrait)
Valentin Maudet, 21 ans, est conseiller municipal à Bellême, dans le Perche ornais. Lundi 21 février au matin, il a découvert que son véhicule, garé dans la cour de sa maison, dont le portail était fermé, avait été détruit par un feu. Il a déposé plainte.
À 9 h, alors qu’il s’apprête à partir au travail, le jeune homme repère une fissure sur le pare-brise de sa voiture. « Quand je suis passé de l’autre côté, j’ai vu que c’était bien pire que ça ! » se désespère le jeune chargé de clientèle en prévoyance, qui avait acheté cette voiture en août. La vitre, côté passager, est en effet fracturée, et tout l’intérieur de l’habitacle a été détruit par un incendie.
La gendarmerie est appelée, le parquet d’Alençon prévenu et le maire de Bellême, Rémy Tessier, ainsi qu’un de ses adjoints, se déplacent pour constater les dégâts.
Entre mars 2020 et janvier 2021, comme l’avait révélé le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nuñez, dans un entretien au Figaro, les services avaient recensé pas moins de 170 actions de sabotage contre des pylônes de téléphonie (environ 60 % des cibles), des biens appartenant à des grandes entreprises (transport, énergie, communication), des collectivités locales, une sous-préfecture, trois gendarmeries, des véhicules de l’Administration pénitentiaire ou de police. Un dernier bilan porté à la connaissance du Figaro, fait désormais état de 250 actions de sabotage recensées, sachant que seule une partie est attribuée à la nébuleuse.
… «Nous travaillons sur des structures gazeuses et atomisées sur lesquelles il est difficile d’avoir une prise», glisse un policier de terrain, obligé de travailler avec des « sources ». «Nous déployons nos capteurs à travers tout le territoire pour détecter les problèmes avant qu’ils ne s’enkystent», ajoute un cadre du renseignement, qui suit avec une acuité particulière l’activité des groupuscules depuis le début de la présidence française de l’Union européenne.
(Avant la présidentielle, l’ultragauche plus surveillée que jamais, Le Figaro, 18 février 2022 – extrait)
Un gazoduc en construction attaqué «violemment» par des manifestants
AFP/CBC news (traduit de l’anglais), 17-19 février 2022
Le site d’un gazoduc en construction dans l’ouest du Canada a été la cible d’une « confrontation violente » en pleine nuit jeudi, ont affirmé la police fédérale et TC Énergie, l’entreprise en charge de ce projet baptisé Coastal GasLink (CGL).
La police a déclaré avoir été appelée à Marten Forest Service Road, à environ 60 kilomètres au sud de Houston, en Colombie-Britannique, peu après minuit le 17 février. La sécurité de CGL avait signalé des violences sur le site où des travailleurs participaient à la construction d’une partie d’un pipeline de gaz naturel de 670 kilomètres.
La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) a déclaré qu’une vingtaine de personnes auraient attaqué des agents de sécurité et des employés. De plus, la route qui mène au chantier était jonchée d’arbres abattus, de souches recouvertes de goudron, de câbles et de planches transpercées de pointes. Un des agents a été blessé «alors que la police se frayait un chemin à travers les débris et les pièges», précise le communiqué. Les assaillants ont également lancé «fumigènes et fusées éclairantes en direction de la police».
« Retour de la terre. CGL expulseur », tagué par les assaillants lors de la destruction des baraques de chantier.
Les journaux sont les porte-parole du pouvoir et de l’argent. Ils sont des entreprises qui veulent faire du fric comme toutes les autres entreprises. Leur prétendue « objectivité » ne dépasse presque jamais les limites de la narration étatique et les intérêts économiques.
Prenons par exemple l’opposition au nucléaire. Avec leur soutien enthousiaste ou parfois leurs fausses critiques les journaux nous donnent l’impression d’un débat « démocratique » pour mieux nous préparer à accepter des décisions prises à l’avance pour satisfaire les intérêts économiques de ce secteur énergétique et la soif de puissance militaire des hautes sphères de l’État. Et les médias « écolos », leur critique à cette technologie dévastatrices se limite à des bonnes intentions, mais ils sont toujours prêts à condamner les personnes qui essayent de la contraster par des actes. Leur défense de la légalité n’est rien d’autre qu’une défense de l’État et des patrons (les patrons du nucléaire, les patrons de ce monde, leurs patrons bien-aimés). Lire la suite
Dégradé devant la gare de Sedan, le bus de Marine Le Pen ne pourra rouler jusqu’à Charleville-Mézières
L’Ardennais, 19 février 2022 (extrait)
Vers 14 heures ce samedi 19 février, un bus floqué aux couleurs du Rassemblement National a été dégradé alors qu’il était stationné devant la gare de Sedan. Plusieurs vitres situées côté conducteur et au niveau des sièges passagers ont été brisées. Le bus était vide lorsque les coups ont été portés.
Après avoir garé leur imposant bus ce samedi 19 février sur le marché de Sedan, près du collège Turenne, les sept militants ardennais de Marine Le Pen s’étaient arrêtés sur la place de la Gare pour se restaurer. Les dégradations auraient été commises aux alentours de 14 heures. La police était présente vers 15 heures pour effectuer les relevés. Des coups ont été portés sur les deux vitres situées côté conducteur et plus à l’arrière du bus, au niveau des sièges passagers. Les faits auraient été filmés par une caméra de vidéosurveillance installée sur le parking de la gare. Un jeune homme aurait porté des coups avec une masse, avant de prendre la fuite à pied en direction de la voie verte. Il aurait été poursuivi par une deuxième personne et aurait réussi à la semer. Voir d’autres photos
Flachères. L’antenne-relais incendiée une seconde fois
Le Dauphiné, 18 février 2022 (extrait)
Elle avait été incendiée une première fois le 25 janvier. Réparée depuis, l’antenne-relais partagée par deux opérateurs de téléphonie mobile a été de nouveau la cible d’un incendie volontaire.
Et de trois. Depuis le 25 janvier, c’est le troisième incendie visant une antenne-relais dans le secteur des Terres Froides. Le dernier en date a partiellement détruit les installations électriques de l’antenne de Flachères, celle-là même qui avait déjà subi un premier incendie, dans la nuit du 25 au 26 janvier. Si le nouveau sinistre a été signalé aux forces de l’ordre mardi 15 février, à la mi-journée, il pourrait remonter à la soirée du samedi 12 février, date à laquelle un signal d’erreur a été transmis.
En fin de matinée, ce 15 février, et alors que le relais 3G et 4G était hors service, c’est un responsable de maintenance qui a constaté les dégâts sur cette installation partagée par deux opérateurs, Free et SFR, située montée du Château-d’Eau. Les gendarmes ont été avertis. La brigade de recherches de La Tour-du-Pin et les experts en identification criminelle de Grenoble se sont rendus sur place afin de procéder aux constatations et à des prélèvements. Le portillon de l’enceinte grillagée a été fracturé. Une chaîne a été sectionnée. Une fois au pied de l’antenne, le ou les auteurs ont mis le feu au boîtier abritant les connexions et l’alimentation électrique. Un mode opératoire très similaire à celui qui avait été mis en œuvre lors du premier incendie, le 25 janvier. Lire la suite
Porsche, Bentley, Lamborghini : un bateau prend feu avec 4000 voitures de luxe à bord
des sites quelconques, 18 février 2022
Le mercredi 16 février 2022, un cargo transportant des Porsche ainsi que d’autres voitures du groupe Volkswagen a pris feu près des îles des Açores. Le navire « Felicity Ace », battant pavillon panaméen, avait quitté le port d’Emden le 10 février dernier, au nord-ouest de l’Allemagne, où Volkswagen possède une usine, pour rallier Davisville (Rhode Island) aux Etats-Unis le 23 février prochain.
Un courriel interne de la filiale américaine de Volkswagen indique que le navire transportait au total 3.965 véhicules des marques VW, Porsche, Audi et Lamborghini, rapporte le journal allemand Handelsblatt . Audi a confirmé que certains de ses véhicules étaient à bord, sans préciser leur nombre ni fournir de détails sur leur sort. En revanche, environ 1.100 Porsche et 189 Bentley se trouvaient à bord du navire, selon les porte-parole des marques concernées. Selon le modèle Porsche, le prix moyen d’une voiture de fabrication allemande peut varier de 101 000 $ à 174 000 $, d’après les concessionnaires américains. Le dernier modèle Bentley coûte quant à lui entre 166 000 $ et 348 000 $.
Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°50 (février 2022) vient de sortir.
« La liste de toutes les assertions du pouvoir qui contiennent déjà une réponse à base de solutions aveuglément techniciennes ou stupidement gestionnaires afin de prolonger l’agonie de l’existant serait longue, mais c’est cependant sur la dernière en date que nous avons choisi de nous attarder. Il y a quelques jours, elle a été plus ou moins formulée de la façon suivante aux moutons désireux de choisir leur berger, par celui qui est d’ores et déjà annoncé comme le futur dirigeant de ce misérable pays : « réchauffement climatique ou nucléaire » ?
L’idée derrière cette farce grotesque était en fait de projeter de colossaux investissements énergétiques, puisque le Président a aussitôt tranché en faveur de la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires pour 2035, plus huit autres à l’étude pour 2040, plus un énième prolongement de la durée de vie des centrales actuelles, plus une cinquantaine de parcs éoliens en mer d’ici 2050, plus des dizaines de fermes solaires (ah, la novlangue)… le tout pour la coquette somme de 70 milliards d’euros par an pendant les trois prochaines décennies. Bon, disons-le d’emblée, non seulement il ne s’agit pas là de sources d’énergies « décarbonées » qui empêcheront le réchauffement climatique, mais l’essentiel de ce plan étatique vise surtout et officiellement à accroître la production d’électricité à l’horizon 2050 de 60% par rapport à son niveau actuel. Ce qui correspond en fait à la marche forcée de la domination vers une électrification massive de l’économie, où la numérisation couplée à l’intelligence artificielle dans l’ensemble des secteurs tout comme les véhicules électriques sont des figures de proue. »
Manche : le collectif antipub ne lâche rien et détruit encore un panneau
La Presse de la Manche, 16 février 2021
Après s’en être pris à des panneaux de la société Decaux en les incendiant, à Saint-Lô (Manche), le Collectif anti-publicité saint-lois s’est attaqué, dans la nuit de dimanche à lundi, à un panneau publicitaire de quatre mètres par trois, route de Paris, en coupant ses supports au pied, faisant ainsi tomber le panneau à terre dans un champ.
Il a revendiqué cette action en ironisant sur le coup de vent de ce week-end : « Le vent a soufflé, et il continuera tant que Saint-Lô subventionnera la surconsommation, la destruction des écosystèmes, les extractions de matières premières à outrance, etc. Bref, le colosse aux pieds d’argile, du haut de ses 7-8 mètres, n’a pas résisté à la tempête. Nous remercions les éléments naturels de nous avoir aidé dans notre mission. »
Le groupe anonyme demande à la ville de se désengager des sociétés avec lesquelles elle a des contrats afin que les panneaux publicitaires disparaissent de l’environnement urbain de Saint-Lô.
« Nous appelons toujours Mme Lejeune à se pencher sur la question. Les considérations écologiques n’ont pas l’air de la concerner, mais sait-on jamais, une prise de conscience est toujours possible. Nous nous attelons à la tâche. » Collectif antipub saint-loîs
La ville a annoncé avoir porté plainte contre ces dégradations.
La dernière semaine de janvier, nous avons attaqué les systèmes de communication du capitalisme et de la domination, en un geste de solidarité révolutionnaire avec Boris et toutes celles et ceux qui luttent à l’intérieur et à l’extérieur des murs
pour l’anarchie
+ Boris prisonnier anarchiste dans une situation de santé très grave, accusé de saboter des antennes de communication
608 nouveaux sites mal ou pas couverts vont être équipés
d’antennes 4G
Ouest France, 16 février 2022
Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, a signé ce mercredi 16 février 2022 un nouvel arrêté ministériel pour améliorer la couverture des territoires ruraux mal couverts par la téléphonie mobile. Un autre arrêté similaire avait également été signé en décembre. Les opérateurs Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR ont 24 mois maximum pour proposer une couverture de téléphonie mobile dans 608 nouveaux sites [voir la liste ici et là].
Au titre du plan baptisé New Dealmobile, chaque opérateur a l’obligation de déployer 5000 nouveaux sites mobiles d’ici 2026, à raison de 600 à 800 sites par an, en construisant de nouveaux pylônes dans les zones arrêtées par les pouvoirs publics.
Arrêt des travaux de démolition dans la cité-jardins d’Eggarten après l’incendie volontaire de pelleteuses
traduit de l’allemand de Zuendlappen, 10 février 2022
Il y a environ trois semaines, les travaux de démolition pour construire un nouveau lotissement ont commencé dans la cité-jardins munichoise d’Eggarten. Le terrain idyllique hébergeait auparavant non seulement des chauves-souris et un vieux patrimoine forestier, mais offrait également un refuge à des sans-abri et était fort apprécié par les habitant-e-s.
Après que six maisons aient déjà été abattues, le jeudi 10 février 2022 a eu lieu un arrêt pour une fois imprévu de la démolition : vers 3h40 les flics ont remarqué que deux des pelleteuses mises en place pour la démolition étaient en train de cramer. Les pompiers arrivés sur les lieux ont éteint les incendies, cependant une des pelleteuses a été gravement endommagée ; l’autre est complètement détruite et doit à présent être enlevée avec une grue. Les dégâts s’élèveraient à environ 150 000 euros et il ne serait pas possible de dire quand les travaux de démolition pourront se poursuivre.
Fin janvier, trois voitures perso ont été incendiées dans l’enceinte de la gendarmerie située avenue de la Timone à Marseille (Xè). Humble retour de bâton lié aux saloperies quotidiennes des gardiens de l’ordre établi. (Oracle n’a rien vu venir)
– Nuit du 5 novembre 2021. Rovereto, zone commerciale près du McDonald’s. Sabotée l’armoire de fibre optique de l’entreprise Telecom. Tags laissés sur place : « Laisse-passer la peur. Stoppe le pass sanitaire« .
– Trente, nuit du 26 au 27 octobre 2021. Sabotée une armoire de la fibre optique à côté de MediaWorld. » Entrave les contrôles. Sabote le pass sanitaire. «
L’État développe d’années en années son matériel et ses méthodes de surveillance généralisée. Le processus de gentrification et d’embourgeoisement des populations qu’accompagne le projet du Grand Paris, les Jeux Olympiques de 2024, le fameux ”sentiment d’insécurité”, sont autant de raisons et de prétextes pour la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité, en banlieue parisienne, mais pas seulement. Ce n’est pas nouveau d’ailleurs, que l’État nous fiche, nous gère, et espionne nos vies par des moyens toujours plus perfectionnés, intrusifs et efficaces. Ses sales caméras nous filment dans les rues, sur les places, dans les magasins, dans les transports, les ascenseurs, les interphones, les smartphones, les drones, aux péages, etc… Au nom de l’insupportable sécurité de tous, de la paix sociale et du bien commun dont nous ne voulons pas. Cette sécurité est toujours la réduction de la vie, restreinte pour nous pacifier dans la machine de production capitaliste. La surveillance, en tant qu’outil de contrôle, pose dans son acceptation ou son refus la question de la vie. Combattons cette existence plate et fade, sans aucune subversion de la normalité, sans aucune mise en mouvement de nous-même, sans perspective d’une émancipation collective globale. Les caméras, et la surveillance de manière générale, brident nos envies. On se dit que rien ne sert de voler un coffre, de brûler une voiture ou de briser une vitrine puisqu’on sera repéré. Le rôle des caméras est aujourd’hui majeur dans la pacification des révoltes, tant en prévention par leur aspect dissuasif qu’en répression par leur utilité judiciaire. L’État veut nous faire croire par ses caméras qu’il est tout puissant, qu’il pourrait en permanence avoir accès à tous nos faits et gestes : non il ne l’est pas ! Ses caméras, comme tous les bâtiments qu’il érige sont imparfaits dans leurs fonctionnements mais également périssables et destructibles. Les caméras serviraient à ”nous” protéger ? Mais qui est ce ”nous” ? C’est l’ordre, l’argent, la propriété, la bourgeoisie, l’État. Nous, elles nous emmènent en prison. Refusons les logiques sécuritaires, de fichage, de contrôle et de gestion ! Détruisons les barrières qui se dressent entre nous et la liberté. Attaquons leurs caméras de surveillance. Lire la suite