Publication : Avis de tempêtes n°55/56 – juillet/août 2022

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Avis de tempêtesbulletin anarchiste pour la guerre sociale n°55-56 (juin/juillet 2022) vient de sortir.

« Aux quatre coins du globe, au beau milieu d’une accélération désormais indéniable de l’emballement climatique auquel la civilisation industrielle semble bien déterminée à répondre par une intensification de sa guerre au vivant, des tas d’héritages toxiques légués par notre monde s’accumulent jour après jour. Leur terrible charge ontologique a rendu bien futile toute tentative de les dissoudre dans les océans, de les enterrer dans les entrailles de la terre, de les transformer en fumées dissipées dans les airs ou de les recycler afin de nourrir la bête insatiable de la production industrielle. Les déchets constituent en effet le cœur même du processus industriel, qui en contractant la notion de passé, de présent et de futur en un insupportable présent éternellement empoisonné, sont devenus des facteurs intrinsèques de toute expérience humaine actuelle et à venir. »

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avisdetempetes.noblogs.org

[Reçu par mail]

Berlin/Saxe (Allemagne) : deux mouchards GPS trouvés sous un véhicule

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 11 août 2022

Récemment, deux mouchards GPS ont été découverts sur un véhicule. Après que le premier appareil ait été découvert et retiré au milieu de la semaine dernière, un appareil de facture identique a été placé peu après presque au même endroit. Celui-ci a également pu être trouvé et rendu inutilisable.

Les appareils avaient été placés dans un espace creux entre le revêtement en plastique du pare-chocs et la carrosserie, précisément derrière la roue arrière gauche. Les appareils sont équipés d’aimants en néodyme, c’est-à-dire d’aimants particulièrement puissants, de sorte qu’ils adhèrent à la carrosserie sans colle ni ruban adhésif.

Les traceurs GPS se composent de deux boîtiers métalliques reliés par un câble. Le premier boîtier contient exclusivement un pack de batteries au lithium polymère ; un connecteur à trois broches est fixé sur la face avant du boîtier. Cette connexion est reliée par un câble à la deuxième boîtier métallique, le mouchard proprement dit.
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Hambourg (Allemagne) : barricade et coups de masse contre les empoisonneurs de la planète

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 11 août 2022

A Hambourg, dans la rue Osterstrasse, les vitres de la grande entreprise énergétique Vattenfall ont été défoncées la nuit dernière. Un peu plus loin dans la rue une barricade s’est ensuite enflammée devant l’agence bancaire de la Deutsche Bank. Là aussi, les vitres ont été détruites, ainsi que celles de la boutique O2 d’en face. Des bombes de peinture ont aussi été lancées.

Il tombe sous le sens que cela s’est passé dans le cadre des journées d’action pour un changement de système et contre l’exploitation néocoloniale et la destruction de la nature (9-15 août). Vattenfall est un acteur majeur en terme de destruction environnementale, de l’énergie atomique à celle du charbon. La Deutsche Bank finance et participe entre autre à différentes entreprises exploiteuses. Elle est par exemple la principale créditrice de RWE qui détruit des forêts, des villages et le climat et collabore aussi aux nouveaux terminaux de gaz liquide de LNG. O2 développe différentes nouvelles technologies qui servent à l’infrastructure du capitalisme, consomment beaucoup d’énergie et étendent le contrôle. Comme par exemple l’extension du réseau 5G.

Des tracts ont été retrouvés sur place dans la rue, certainement laissés lors des attaques. En voici le contenu :
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Lusace (Allemagne) : sabotage d’une ligne ferroviaire de convoyeurs à charbon

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 2 août 2022 (extrait)

Le week-end dernier, nous avons placé des « crochets » à plusieurs endroits des caténaires de la ligne de convoyeurs à charbon sur le site de Lusace (Lausitz) pour endommager ainsi les installations ferroviaires et perturber l’approvisionnement des centrales au lignite Schwarze Pumpe et Jänschwalde. Les « crochets » sont une forme d’action qui a fait ses preuves dans le cadre des protestations contre les centrales nucléaires. Avec peu de moyens, ils peuvent infliger des dommages importants, sans mettre en danger la vie ou la santé de personne. Nous nous excusons malgré tout pour la peur possible qu’a pu avoir le/la machiniste.

…Depuis des années, il y a aussi diverses protestations contre l’entreprise LEAG (Lausitz Energie Verwaltungs GmbH) et l’exploitation du charbon de Lausitz – toutes vaines. Le charbon continue à être exploité et ce n’est pas tout : bien qu’elle utilise illégalement 240 millions de mètre cubes d’eau et ait été condamnée à plusieurs reprises par différents tribunaux, LEAG obtient avec l’aide de l’État allemand un crédit de plusieurs milliards. Malgré le fait que la mine devrait être fermée en mai. Les coûts retombent sur d’autres : la population locale et les terrains naturels (protégés).

… Alors que LEAG semble connaître des difficultés financières, nous y voyons une chance pour notre mode d’action. Des pertes matérielles et les dommages financiers qui y sont liés offrent une possibilité de précipiter l’entreprise dans la crise et d’accélérer sa fin.
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Wülfrath (Allemagne) : sabotage des voies ferroviaires de la carrière de chaux

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 août 2022 (extrait)

Dans la nuit du 3 au 4 août 2022, nous, un regroupement offensif, avons saboté la voie ferrée de l’entreprise Lhoist Germany Rheinkalk GmbH près de Wülfrath à l’aide de différentes méthodes, en tordant les rails et en les rendant ainsi inutilisables. Ce faisant, nous avons fait attention à ce qu’aucune personne non concernée ne soit touchée. Nous avons opté consciemment pour des moyens offensifs car nous pensons que ces formes d’action doivent reprendre une grande place dans le mouvement pour la justice climatique.

Complémentaires des formes d’action existantes, elles nous offrent une possibilité de sortir de la situation politique stagnante et d’infliger des dommages tant aux entreprises qu’au système par des pas supplémentaires. Avec le sabotage des rails, nous avons effectivement coupé la plus grande carrière de calcaire d’Europe de ses plus importantes voies de transport de marchandises. Les deux principaux acteurs du site de production de chaux sont les groupes pesant des milliards RWE et Thyssenkrupp.
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[Affiche] : Mener notre guerre

Mener notre guerre

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Des villes entières rasées au sol. Des soldats tuant des gens sans défense et terrorisés. L’exode de millions de personnes. Face à tant d’horreurs, la condamnation de la guerre est unanime. Notre estomac ne peut que protester, submergé par une sensation de nausée.

Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre nous de vivre au milieu des dispositifs et des infrastructures qui rendent ces massacres possibles. Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent.

Est-ce que l’industrie militaire est protégée des regards indiscrets par d’épais écrans de fumée ? Toute cette production se déroule-t-elle dans de lointains bunkers souterrains ? Mais non, tout est là ! Exposé au regard de n’importe qui.
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Besançon (Doubs) : Qu’il soit de prison ou d’hôpital, à bas le pouvoir !

[Après un premier tract synthétique sur la situation actuelle de Boris sorti le 28 juillet dernier Besançon (Doubs) : Les pouvoirs médicaux et judiciaires s’acharnent contre Boris, un second texte vient de sortir, en insistant plus spécifiquement sur le pouvoir médical auquel le compagnon est confronté…]


Qu’il soit de prison ou d’hôpital, à bas le pouvoir !
Solidarité avec Boris

Indymedia Lille, 13 août 2022

Le camarade anarchiste Boris a été en prison à nancy maxéville depuis septembre 2020 pour le sabotage de deux antennes relais 5G** pendant le premier confinement. Il était en prison depuis près d’un an quand, le matin du 7 août 2021, un incendie s’est déclaré dans sa cellule. Boris a été hospitalisé à l’hôpital de metz, puis au service de réanimation de l’hôpital de besançon. Il est actuellement au service des soins palliatifs du même hôpital.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé (en italiques, des extraits du serment d’Hippocrate)

Depuis le début de son hospitalisation, et malgré les rechutes, l’état de santé global de Boris ne cesse de s’améliorer. Cela n’a pas empêché le « collège médical » de l’hôpital de besançon de décider que ça ne valait pas la peine de le réanimer en cas de nouvelle sepsis, d’arrêter tout soin thérapeutique qui lui donnerait une chance de guérison et de le balancer au mouroir qu’est le service des soins palliatifs. Son « médecin » actuel, Elisabeth Batit, a « évalué » son état de santé et a décrété qu’il avait « peu de chances de guérir », malgré le fait que ses évolutions positives ne cessent de la démentir. Est-ce que les médecins se trompent ? C’est bien plus grave. Les médecins se basent, pour établir leurs diagnostics, sur de l’imagerie, des examens, des analyses, sans jamais tenir compte de son image clinique qui est bien différente de ce qui résulte des appareils. L’image mécanisée a plus de valeur diagnostique que l’image réelle. Donc puisque les machines le disent, Boris n’est pas « guérissable » et donc pas la peine d’essayer d’améliorer son état !
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Limoges (Haute-Vienne) : une belle virée dans la caisse de l’éduc

A 15 ans, il vole la voiture de son éducatrice
Le Populaire du centre, 10 août 2022

Il n’a que quinze ans mais s’est offert une balade en BMW de Limoges à Tulle après avoir volé le véhicule de son éducatrice.

Récemment, une éducatrice d’un foyer pour mineurs de Limoges a eu une drôle de surprise. Cherchant ses clés de voiture, elle ne les trouve pas, avant de s’apercevoir que ladite voiture, une BMW, avait proprement disparu. Elle dépose plainte, et la police parvient assez vite à la conclusion qu’un mineur de quinze ans dont l’éducatrice s’occupait était l’auteur du vol.

S’estimant assez habile pour conduire, cet adolescent se rend à Tulle, accompagné d’une jeune fille qui, disait-elle, devait s’y rendre. Une fois en Corrèze, la police, qui a repéré le véhicule volé, tente de l’intercepter. Mais le jeune conducteur refuse d’obtempérer et parvient à échapper aux forces de l’ordre, selon des circonstances inconnues. Un peu plus tard, la BMW est retrouvée abandonnée, son conducteur toujours en fuite.

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Pouillé/Nalliers (Vendée) : saboter la flotte des agro-industriels [MàJ]

[Mise à jour plus bas :  revendication du sabotage paru dans la presse locale (qui s’est bien gardée de le reproduire intégralement) & condamnation de l’action par la Confédération Paysanne, qui rejoint ainsi logiquement ses collègues de la FNSEA et de la Préfecture.]

Vendée : deux réserves d’eau dégradées, la guerre de l’eau
est déclarée
Le Journal du pays yonnais/20 Minutes, 10 août 2022 (extraits)

Dans la nuit du 8 au 9 août dernier, deux réserves de substitution situées dans le sud Vendée, à Pouillé et Nalliers ont été vandalisées. Selon les premières constations, les bâches en plastique, qui tapissent les bassins, ont été découpées sur les bords.

Ces deux réserves, aussi appelées bassines, d’une surface d’environ 8 hectares chacune et contenant 807 000 m3 pour celle de Nalliers et 870 000 m3 pour celle de Pouillé, sont utilisés par les agriculteurs pour irriguer les cultures. Elles ont été construites en 2014 et en 2017. Propriétés du syndicat mixte Vendée Sèvre Autizes, elles sont remplies l’hiver en pompant l’eau des nappes phréatiques. Pour l’heure, l’eau de ces réserves devrait pouvoir être utilisée.

Mais les réparations vont coûter cher : « Les dégâts occasionnés sont en cours d’estimation mais il est évident que l’unité de mesure sera le million d’euros », poursuit le syndicat. « Ces actes de dégradation des réserves sont d’autant plus répréhensibles qu’ils ne sont pas signés, déplore le syndicat dans un communiqué. Le syndicat n’a donc aucun interlocuteur avec qui établir un dialogue constructif et faire évoluer les modes de gestion
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Osny (Val-d’Oise) : mettre HS les quartiers disciplinaires et d’isolement de la taule

Val-d’Oise : pris de colère, un détenu provoque un incendie
et des dégâts importants à la maison d’arrêt

Le Parisien, 10 août 2022 (extraits)

Un détenu de la maison d’arrêt du Val-d’Oise à Osny a provoqué une sacrée pagaille, mardi 9 août, en fin d’après-midi. Il a provoqué un incendie et commis de nombreuses dégradations. Ce détenu avait été placé le matin même en quartier disciplinaire. Il avait agressé un surveillant. Plus tard dans la journée, il a demandé à pouvoir passer un appel téléphonique.

C’est à ce moment-là qu’il a été sorti de sa cellule et accompagné vers une salle dotée d’une cabine téléphonique. Celle-ci se trouve dans le quartier d’isolement, au-dessus du quartier disciplinaire. Il a essayé de joindre en vain sa femme par téléphone. C’est à partir de là qu’il s’est mis dans une colère terrible.

Il a commencé à tout casser dans la pièce où il se trouvait. Il a réussi à se procurer une barre de fer en démontant un meuble. Il s’est ensuite attaqué à la porte. Il a réussi à sortir dans la coursive où il a continué à commettre des dégradations importantes.

Il s’en est pris au réseau électrique, aux caméras et même aux conduites d’eau. Il a ainsi provoqué une inondation. Il a ensuite réussi à pénétrer dans une petite salle où était entreposé du matériel, notamment des draps et des couvertures. C’est là qu’il a trouvé un briquet avec lequel il a mis le feu à des objets divers.

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Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) : mutinerie au centre de rétention

Le Mesnil-Amelot : des étrangers en situation irrégulière
se mutinent au centre de rétention administrative

Le Parisien, 7 août 2022 (extrait)

Des violences ont éclaté au centre de rétention (CRA) du Mesnil-Amelot, samedi soir entre 21h30 et 23h30. Le plus grand CRA de France est situé près des pistes de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il abrite actuellement 150 ressortissants étrangers sans-papiers qui y sont retenus dans l’attente d’une décision judiciaire sur leur sort, la plupart redoutant une expulsion vers leur pays d’origine.

« Une trentaine de personnes retenues s’est rebellée et a mis le feu à des matelas et au mobilier dans deux bâtiments, s’en prenant également aux policiers assurant la surveillance du centre », indique un délégué Unité SGP police. Les retenus ne sont pas des détenus, s’ils n’ont pas le droit de quitter le CRA, ils peuvent circulent librement à l’intérieur des bâtiments et des cours.

Pendant ce temps, des retenus se sont rendus sur les toits des bâtiments et d’autres ont tenté de s’enfuir en découpant les grillages. « Ils ont réussi à prendre l’ascendant sur les surveillants qui ont dû se mettre dans un endroit sécurisé en attendant l’arrivée des renforts », ajoute-t-il.

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Cholet (Maine-et-Loire) : l’agence immobilière et Decaux à la caillasse

Cholet. Des vitres cassées boulevard Gustave-Richard
Le Courrier de l’Ouest, 1er août 2022

Les casseurs ont opéré tard dans la nuit. Ce lundi matin 1er août, un des négociateurs de l’agence immobilière Laforêt du boulevard Gustave-Richard, située à deux pas de la place Travot, à Cholet, a eu la désagréable surprise de découvrir les deux vitres de sa façade brisées. Une pierre a été retrouvée dans l’agence.

En plus des vitres de cette agence, sur le trottoir juste en face, c’est un panneau publicitaire de la marque JC Decaux qui a subi les foudres des casseurs, dans la nuit de dimanche à lundi. Le dépôt de plainte par le groupe Laforêt fera l’objet d’une enquête du commissariat de Cholet pour dégradation volontaire.

Vosges : à Gerardmer-la-non-potable comme ailleurs…

Depuis juillet, avec la sécheresse en cours, de plus en plus de villages ont recours à plusieurs allers retours hebdomadaires de camions-citernes pour approvisionner leur territoire en eau, qu’ils se trouvent à l’Est ou au Sud de l’hexagone. La situation ne s’améliorant évidemment pas avec l’arrivée du mois d’août, les interdictions et limitations préfectorales d’usage de l’eau sont en train de se multiplier un peu partout, avec les habituelles dérogations qui permettent aux golfs de continuer d’arroser leurs greens, aux producteurs de maïs d’irriguer leurs champs agro-chimiques sous le soleil brûlant, ou aux usines de pomper tout leur saoul pour continuer d’empoisonner la planète. Avec en tête de file les habituelles métallurgie, chimie, raffineries de pétrole et autres fabriquants de pâte à papier. Et ce, sans oublier bien sûr l’énergie nucléaire, puisque quatre centrales (Bugey, Golfech, Blayais, Saint-Alban) ayant atteint le seuil maximal de température pour leurs rejets thermiques dans les cours d’eau  (devant normalement conduire à leur arrêt temporaire), viennent d’être autorisées de façon dérogatoire à augmenter encore la température des eaux rejetées dans les fleuves et les rivières, malgré les ravages supplémentaires provoqués sur leur faune et leur flore. Soit un nouvel exemple de comment l’énergie nucléaire contribue elle aussi au réchauffement de la planète (à Saint-Alban, la centrale nucléaire ajoute ainsi + 3° C dans le Rhône, entre l’amont et l’aval de ses réacteurs).

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas aller plus loin encore, en expérimentant par exemple de nouvelles techniques autoritaires de rationnement d’eau aux habitants, afin que le dispendieux complexe techno-industriel puisse de son côté continuer d’avancer coûte que coûte vers le gouffre ?
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Vitry-sur-Seine (94) : à l’assaut du comico

Cocktails Molotov, tirs de mortiers… deux policiers blessés après l’attaque «coordonnée» du commissariat de Vitry
Le Parisien, 1er août 2022

Il ne reste pas plus que quelques tessons de bouteilles et traces de feux au sol. Pourtant, un véritable affrontement a bien eu lieu au pied du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans la nuit de ce dimanche à lundi 1er août. Plusieurs personnes, toutes vêtues de noir, ont attaqué le commissariat, vers une heure du matin, en jetant des cocktails Molotov dans un premier temps à l’arrière du bâtiment, puis en tirant des mortiers sur la façade.

Le bilan matériel est également important : en plus du commissariat touché par cinq cocktails Molotov et des tirs de mortiers, jusqu’à 56 impacts ont été relevés sur la voiture de l’une des patrouilles. Deux véhicules {de police] sont partiellement détruits.

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Nantes (Loire-Atlantique) : une nouvelle caméra dans le viseur

Nantes. Dans les quartiers Nord, une nouvelle caméra
de vidéosurveillance visée par des tirs

Ouest France, 27 juillet 2022

Un peu plus de trois mois et trois semaines après la destruction de deux caméras de vidéosurveillance visée par des tirs, les 17 avril et le 9 juillet 2022, un autre appareil du Centre de supervision urbain (CSU) de la métropole nantaise a connu un traitement similaire, dans le même quartier, Chêne des Anglais, au nord de Nantes.

Les policiers nantais ont été prévenus par plusieurs riverains qui ont composé le 17, vers 1 h 30, mercredi 27 juillet. Ces derniers ont entendu six à sept détonations d’armes à feu et un homme porteur d’une arme longue a, semble-t-il, été vu. Une caméra a été détruite à l’angle de la rue Samuel-de-Champlain et de la rue Eugène-Thomas, dans laquelle est plantée la médiathèque Luce-Courville. Au sol, les policiers ont découvert trois bourres de cartouche de chasse de calibre 12.