Archives par mot-clé : Allemagne

Marktheidenfeld (Allemagne) : le golf sent le roussi

Traduit de l’allemand de Sozialer Zorn, 7 septembre 2022
(extrait de la presse locale)

Comme la police l’indique dans un communiqué de presse, un camion-benne a entièrement brûlé vers 1h30 sur le terrain du golf d’Eichenfürst (Bavière), dans la nuit de mercredi 7 septembre. Une mini-pelleteuse se trouvant à côté et 100 mètres carrés de gazon ont été également touchés par l’incendie. Selon l’état actuel de l’enquête, la police criminelle de Wurzbourg pense à un incendie volontaire. Les dégâts s’élèveraient à environ 40 000 d’euros.

Il n’est pas improbable qu’il y ait eu un lien entre l’incendie criminel et d’autres dommages matériels qui ont été connus au cours de l’enquête. Une autre surface de gazon et des drapeaux ont également été vandalisés mercredi soir sur le site du terrain de golf.

Berlin (Allemagne) : feu à la caisse de l’ambassadeur grec

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 septembre 2022 (extrait)

Nous avons suivi avec attention la manière dont l’État grec a écrasé les manifestations dans les rues d’Athènes. Le gouvernement de Nea Dimokratia [ND, parti au pouvoir] et son système judiciaire ont prouvé, lors des grèves de la faim de D. Koufontinas et G. Michailidis, qu’ils étaient prêts à laisser mourir des prisonniers plutôt que de céder d’un pas. Nous connaissons les vidéos du lynchage de Zak Kostopoulos avec la participation de policiers. Tout comme l’exécution de N. Sampanis à Perama par la DIAS est l’expression d’un régime impitoyable, tout comme le meurtre de Vassilis Maggos à Volos. Le sang coule des mains des autorités grecques.

La nouvelle junte se croit maligne en profitant des vacances d’août pour lancer la construction de la station de métro d’Exarchia. Son objectif est de détruire toute base sociale et d’occuper avec des troupes tout lieu de résistance. Les expulsions de squats à Thessalonique et l’invasion policière de l’université de cette ville n’ont pas non plus échappé à notre attention.
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Cassel (Allemagne) : attaque incendiaire du parc automobile de l’armée allemande

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 17 août 2022

Dans la nuit du jeudi au vendredi de la semaine dernière, deux véhicules ont complètement cramé dans le quartier de Bad Willhelmshöhe à Cassel (région de Hesse). Les deux voitures qui ont été entièrement détruites par le feu étaient deux véhicules civils appartenant au parc automobile de l’armée allemande, garés à proximité de l’école technique de la Bundeswehr. Les flics évoquent des dommages d’un montant moyen à cinq chiffres. Une petite goutte d’eau sur une pierre chaude en comparaison avec les énormes sommes dédiées actuellement au réarmement.

Depuis qu’il est exigé de tous les pays membres de l’OTAN qu’ils consacrent au moins 2% de leur PIB aux préparatifs de guerre, les dépenses pour les produits militaires et d’armement montent en flèche en Europe. Depuis lors, l’armée allemande nous est subtilement présentée comme une  » troupe vétuste, réduite à peau de chagrin à force d’économies », et qui ne serait pas « en état de combattre « . Il s’agit de convaincre l’opinion publique que les énormes investissements dans le complexe militaro-industriel seraient justifiés et au service de la sécurité en Europe. Lorsqu’au début de cette année la guerre en Ukraine a connu une nouvelle escalade et que la classe des puissants de Russie a envoyé son armée pour finir d’annexer les territoires de l’Est de l’Ukraine disputés depuis des années, les appels au nécessaire réarmement de l’Europe ont fini par trouver des oreilles complaisantes.
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Schrobenhausen (Allemagne) : sabotage d’engins de forage destinés aux pipelines

Le 3 août, quelques semaines après que l’implication de la société allemande Bauer dans le processus de construction du gazoduc Coastal GasLink au Canada à travers la fabrication d’équipements de forage ait été connue suite au sabotage de Calgary, la presse germanique a reporté un incendie nocturne survenu dans la cour du bureau principal de la société Bauer à Schrobenhausen (Bavière).

Trois engins de chantier très coûteux ont été incendiés par des  inconnus. Au moins un d’entre eux est une machine de forage utilisée pour la construction de pipelines dans le monde entier. Une machine a été entièrement calcinée, et si les incendies de deux autres ont pu être éteints, les dégâts causés restent énormes.
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Lusace (Allemagne) : nouveaux sabotages de caténaires avec des crochets

De nouveaux sabotages avec des crochets
dans la région de Lausitz

traduit de l’allemand de de.indymedia, 16 août 2022

En même temps que le SystemChangeCamp et que l’action de Ende Gelände, des crochets ont à nouveau été accrochés à des caténaires dans la région charbonnière de Lausitz.

Nous voyons également la nécessité d’élargir nos formes d’action et de maintenir la résistance contre la normalité de l’énergie fossile capitaliste. Nous faisons par là référence aux actions tant de ce week-end à Hambourg et Wilhelmshaven, qu’au sabotage de rail, ainsi que et surtout à l’action des Aimables crochets il y a deux semaines.
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Berlin/Saxe (Allemagne) : deux mouchards GPS trouvés sous un véhicule

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 11 août 2022

Récemment, deux mouchards GPS ont été découverts sur un véhicule. Après que le premier appareil ait été découvert et retiré au milieu de la semaine dernière, un appareil de facture identique a été placé peu après presque au même endroit. Celui-ci a également pu être trouvé et rendu inutilisable.

Les appareils avaient été placés dans un espace creux entre le revêtement en plastique du pare-chocs et la carrosserie, précisément derrière la roue arrière gauche. Les appareils sont équipés d’aimants en néodyme, c’est-à-dire d’aimants particulièrement puissants, de sorte qu’ils adhèrent à la carrosserie sans colle ni ruban adhésif.

Les traceurs GPS se composent de deux boîtiers métalliques reliés par un câble. Le premier boîtier contient exclusivement un pack de batteries au lithium polymère ; un connecteur à trois broches est fixé sur la face avant du boîtier. Cette connexion est reliée par un câble à la deuxième boîtier métallique, le mouchard proprement dit.
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Hambourg (Allemagne) : barricade et coups de masse contre les empoisonneurs de la planète

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 11 août 2022

A Hambourg, dans la rue Osterstrasse, les vitres de la grande entreprise énergétique Vattenfall ont été défoncées la nuit dernière. Un peu plus loin dans la rue une barricade s’est ensuite enflammée devant l’agence bancaire de la Deutsche Bank. Là aussi, les vitres ont été détruites, ainsi que celles de la boutique O2 d’en face. Des bombes de peinture ont aussi été lancées.

Il tombe sous le sens que cela s’est passé dans le cadre des journées d’action pour un changement de système et contre l’exploitation néocoloniale et la destruction de la nature (9-15 août). Vattenfall est un acteur majeur en terme de destruction environnementale, de l’énergie atomique à celle du charbon. La Deutsche Bank finance et participe entre autre à différentes entreprises exploiteuses. Elle est par exemple la principale créditrice de RWE qui détruit des forêts, des villages et le climat et collabore aussi aux nouveaux terminaux de gaz liquide de LNG. O2 développe différentes nouvelles technologies qui servent à l’infrastructure du capitalisme, consomment beaucoup d’énergie et étendent le contrôle. Comme par exemple l’extension du réseau 5G.

Des tracts ont été retrouvés sur place dans la rue, certainement laissés lors des attaques. En voici le contenu :
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Lusace (Allemagne) : sabotage d’une ligne ferroviaire de convoyeurs à charbon

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 2 août 2022 (extrait)

Le week-end dernier, nous avons placé des « crochets » à plusieurs endroits des caténaires de la ligne de convoyeurs à charbon sur le site de Lusace (Lausitz) pour endommager ainsi les installations ferroviaires et perturber l’approvisionnement des centrales au lignite Schwarze Pumpe et Jänschwalde. Les « crochets » sont une forme d’action qui a fait ses preuves dans le cadre des protestations contre les centrales nucléaires. Avec peu de moyens, ils peuvent infliger des dommages importants, sans mettre en danger la vie ou la santé de personne. Nous nous excusons malgré tout pour la peur possible qu’a pu avoir le/la machiniste.

…Depuis des années, il y a aussi diverses protestations contre l’entreprise LEAG (Lausitz Energie Verwaltungs GmbH) et l’exploitation du charbon de Lausitz – toutes vaines. Le charbon continue à être exploité et ce n’est pas tout : bien qu’elle utilise illégalement 240 millions de mètre cubes d’eau et ait été condamnée à plusieurs reprises par différents tribunaux, LEAG obtient avec l’aide de l’État allemand un crédit de plusieurs milliards. Malgré le fait que la mine devrait être fermée en mai. Les coûts retombent sur d’autres : la population locale et les terrains naturels (protégés).

… Alors que LEAG semble connaître des difficultés financières, nous y voyons une chance pour notre mode d’action. Des pertes matérielles et les dommages financiers qui y sont liés offrent une possibilité de précipiter l’entreprise dans la crise et d’accélérer sa fin.
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Wülfrath (Allemagne) : sabotage des voies ferroviaires de la carrière de chaux

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 août 2022 (extrait)

Dans la nuit du 3 au 4 août 2022, nous, un regroupement offensif, avons saboté la voie ferrée de l’entreprise Lhoist Germany Rheinkalk GmbH près de Wülfrath à l’aide de différentes méthodes, en tordant les rails et en les rendant ainsi inutilisables. Ce faisant, nous avons fait attention à ce qu’aucune personne non concernée ne soit touchée. Nous avons opté consciemment pour des moyens offensifs car nous pensons que ces formes d’action doivent reprendre une grande place dans le mouvement pour la justice climatique.

Complémentaires des formes d’action existantes, elles nous offrent une possibilité de sortir de la situation politique stagnante et d’infliger des dommages tant aux entreprises qu’au système par des pas supplémentaires. Avec le sabotage des rails, nous avons effectivement coupé la plus grande carrière de calcaire d’Europe de ses plus importantes voies de transport de marchandises. Les deux principaux acteurs du site de production de chaux sont les groupes pesant des milliards RWE et Thyssenkrupp.
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Munich (Allemagne) : attaque contre l’entreprise énergétique Montana

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 27 juillet 2022

Au cours d’une tiède nuit d’été à la mi-juillet, les vitres de l’entreprise énergétique Montana ont été brisées dans une zone industrielle à Oberhaching près de Munich. De plus, les pneus d’une fourgonnette de l’entreprise et d’une remorque garées devant le bâtiment ont été crevés.

Montana fait de gros profits avec le commerce de gaz naturel et d’électricité provenant tant d’énergies fossiles que de sources renouvelables.

Stuttgart (Allemagne) : le consulat de Turquie sous le feu

Mardi 19 juillet vers 2h20 du matin à Stuttgart (Bade-Wurtemberg), un véhicule du consulat de Turquie est parti en fumée. Les flammes se sont propagées du véhicule en stationnement à huit autres, et la façade du consulat turc et d’un autre bâtiment ont également été endommagés.

La police soupçonne un incendie criminel, car des témoins ont vu deux personnes masquées fuir les lieux de l’incendie devant le consulat de Turquie. Le procureur de la République a annoncé que l’enquête a été confiée au service de la Protection de l’État de la police criminelle. La police estime les dégâts à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

[Traduit de l’allemand de Chronik, 19 juillet 2022]

Introduction à la cartographie de l’industrie locale de l’armement et de ses points faibles

Note du traducteur·ice : cet article est la traduction d’un article paru en allemand sur le site ruestungsindustrie.noblogs.org. Bien qu’il s’inscrive dans le contexte de l’Allemagne, il a été traduit dans l’idée de servir d’inspiration à des recherches similaires dans d’autres contextes, notamment en France.


Pourquoi est-il nécessaire de procéder à une analyse minutieuse de l’industrie de l’armement avec tous ses fournisseurs, sa logistique, ses financeurs, ses chercheurs et ses lobbyistes ? Ne suffit-il pas de savoir où se trouvent les principaux fabricants d’armes et d’équipements de guerre pour pouvoir les attaquer ? Comme la campagne « Disarm Rheinmetall » par exemple, qui a décidé, du moins en principe, de concentrer son opposition à l’industrie de l’armement sur l’une des plus grandes entreprises d’armement d’Allemagne, le groupe Rheinmetall ? Bien sûr, ce serait une grande victoire de réussir à détruire les grandes entreprises d’armement dont l’activité principale tourne autour des armes et du matériel de guerre, mais si l’on est réaliste un instant, les installations d’entreprises telles que Rheinmetall, Krauss-Maffai Wegmann, Heckler & Koch, DIEHL Defence, Airbus, etc., blindées de barbelés, surveillées par des caméras et contrôlées par des patrouilles de sécurité, n’offrent qu’un champ d’action marginal pour des sabotages et des attaques (précises). Certes, ce sont les producteurs de chars, d’avions de combat, de mitrailleuses, de missiles et de bombes qui nous font particulièrement horreur, qui produisent le plus visiblement le matériel utilisé pour les meurtres, les génocides et les massacres perpétrés ailleurs dans le monde. Ce sont toujours ces producteurs qui suscitent les contestations sociales, mais uniquement parce que l’industrie de l’armement a à moitié réussi à cacher le reste de sa structure, de sa logistique et de ses profiteurs. En tant qu’antimilitaristes et anarchistes, nous ne devons pas tomber dans ce piège.

Une analyse minutieuse de l’industrie de l’armement, révélant ses réseaux, ses enchevêtrements, ses fournisseurs, sa logistique, ses chercheurs et ses lobbyistes, sans oublier ses financeurs, peut d’une part montrer à quel point la technologie et la production sont étroitement liées à la guerre, et contrer le mythe selon lequel toute entreprise (d’armement) peut simplement être « désarmée » et produire des biens civils pour la prospérité générale. D’autre part, une telle analyse peut également mettre en évidence les points faibles où le sabotage et les attaques sont possibles à un niveau beaucoup plus modeste, où il n’est pas nécessaire d’escalader les clôtures de barbelés, de tromper les caméras et, enfin, de déjouer le personnel de sécurité avant même de se trouver dans les vastes locaux de l’un des sites de production du meurtre organisé. Et pourtant, les attaques sur ces points faibles peuvent avoir exactement le même impact, à savoir l’immobilisation d’installations de production et/ou la destruction de matériel de guerre manufacturé avant même qu’il n’atteigne l’un des champs de bataille de ce monde. Lire la suite

Munich (Allemagne) : la flicaille du G7 sent le roussi

Du 26 au 28 juin, le prochain sommet du G7 se tiendra au château d’Elmau, un hôtel de luxe situé au pied des Alpes bavaroises. A cette occasion, Munich, la capitale de cette région allemande, est bien entendu déjà blindée de flics (18 000 de prévus), d’autant plus que des dizaines de milliers de manifestants y sont aussi attendus.

Tous les préparatifs du sommet filaient donc bon train, sauf que patatras : mercredi 22 juin vers 3 heures du matin, dans le quartier de la Hochstrasse à Munich, soit quelques jours avant la visite des bourreaux d’Etat, ce sont huit véhicules de police anti-émeute bien alignés les uns derrières les autres qui ont flambé, alors qu’ils attendaient patiemment de faire leur job. Une partie de leur matériel est également partie en fumée avec eux (boucliers, casques anti-émeutes, gilets pare-balle etc.), tandis que les dégâts matériels s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros. Un hélicoptère et près de vingt patrouilles ont été immédiatement déployés aux alentours pour tenter de retrouver les inconnus aux mains chaleureuses, mais en vain.

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Munich (Allemagne) : bris de vitres chez deux profiteurs de guerre

Traduit de l’allemand de Zündlappen, 18 juin 2022

Dans le Sud-Est de Munich les vitres sont tombées fin mars, début avril chez les profiteurs de l’armement Philotech et Infineon.

L’entreprise de software Philotech, située au 2 de la rue Eschenstraße à Taufkirchen, compte parmi ses clients toutes les entreprises d’armement allemandes renommées. Selon ses propres dires, elle a une expérience particulière dans les domaines Military Aircraft, Military Vehicle, Border Control et Naval Systems. Fin mars, une nuit plusieurs vitres de cette entreprise ont été brisées.

Infineon est l’un des géants dans la conception de semi-conducteurs et de puces électroniques. Infineon n’a pas seulement de nombreuses entreprises d’armement sur sa liste de clients : les semi-conducteurs sont indispensables pour les plans d’un monde totalement interconnecté. Que ce soit pour l’internet des objets, pour les véhicules électriques, les smartphones, les papiers d’identité, pour toutes les applications du totalitarisme smart 4.0, il y a besoin de semi-conducteurs. Beaucoup de bonne raisons donc pour lesquelles Infineon pourrait avoir des ennemis.
Début avril, deux immeubles de bureaux d’Infineon ont été touchés à Munich aux n°12a et 14 de la rue Raiffeisenallee à Oberhaching, également dans le Sud-est de Munich. Les fenêtres, les portes d’entrée, ainsi que le vitrage de la cage d’escalier ont été détruits sur deux faces des deux bâtiments.

Contre leur guerre, contre leur paix.
Attaquer les profiteurs de l’armement !
Pour l’anarchie !

Berlin (Allemagne) : à l’assaut du commissariat

Traduit de l’allemand de Kontrapolis, 19 juin 2022

Hier soir, un petit groupe d’ami.e.s a attaqué le poste de police de Treptower Park (Berlin)*.

Cette petite action peut paraître dérisoire face à l’incessant harcèlement, aux agressions et à la répression des flics.
Mais même s’il ne s’agit que de quelques secondes, pendant lesquelles nous sortons de notre impuissance, nous nous défendons contre les frontières de plus en plus étroites et l’arrogance des flics.
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