Puylaurens (Tarn) : un nouvel engin de l’A69 en fumée

Autoroute A 69 Toulouse-Castres : un nouvel engin de
chantier incendié

France3, 5 mai 2024

Une enquête est ouverte après la découverte ce dimanche 5 mai 2024 d’un engin de chantier brûlé  à Puylaurens, dans le sud du Tarn, qui servait aux travaux de la future A 69. Celui-ci était situé sur un terrain longeant la RN 126  et appartiendrait à l’entreprise E.H.T.P, entreprise filiale du groupe NGE.

Les techniciens de la cellule d’identification criminelle se seraient déplacés sur les lieux pour procéder aux constatations et débuté les investigations. L’incendie n’a pas été revendiqué pour l’instant.

D’autres engins avaient été incendiés mi-avril sur ce chantier de la future autoroute Castres-Toulouse. Leur dégradation et destruction par les flammes avaient eux été revendiquées par un gang, baptisé Gang d’Insolent.e.s éclatant le Capital.

Nancy (Lorraine) : la librairie des fachos à coups de masse pour le 1er mai

Librairie « Les deux cités » vandalisée le 1er mai : l’enquête
se poursuit
France3/Est Républicain, 1/4 mai 2024

Le cortège officiel du 1er mai s’était élancé à 10h30 de la place Dombasle, pour rallier la place Stanislas vers midi. Alors que la manifestation officielle commence à se disperser, environ cinquante personnes décident de continuer de manifester sans autorisation [derrière la banderole maison, « Eteignons leurs flammes »].

Elles prennent la direction de la place Saint Epvre, avant de tourner vers la Grande Rue, direction la très conservatrice librairie Les deux cités, qualifiée de « local pour l’extrême droite » par certains [elle a notamment invité Zemmour en 2023]. L’espace de quelques secondes, quelques individus cagoulés s’avancent vers la façade de la librairie fermée en ce jour férié, brisent la vitrine et taguent les graffitis « Mort aux fafs », « Nancy antifa » et un symbole anarchiste.
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Berlin (Allemagne) : 16 camionnettes d’Amazon en fumée pour le 1er mai

[A Berlin, la nuit du 30 avril au 1er mai, seize camionnettes Amazon garées sur leur parking de la Thyssenstraße ont été volontairement incendiées vers 2h30 dans le quartier de Wittenau. Les pompiers ont mis près de trois heures à éteindre les flammes, et c’est la Sécurité de l’Etat, compétente en matière de « criminalité politique », qui a été chargée de l’enquête.
Un communiqué a été publié le jour même sur de.indymedia, dont on trouvera la traduction ci-dessous.]


Hey Jeff, tu vois ces nuages de fumée ?

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, nous avons mis durablement hors-service au moins 16 camionnettes d’Amazon sur un parking de cette entreprise à Berlin/Thyssenstraße, à l’aide de 6 dispositifs incendiaires.

Comme chacun sait, le 1er mai est la Journée internationale de lutte de la classe ouvrière. Notre barbecue à base d’essence souhaite inciter à la lutte contre l’oppression des êtres humains et de la nature, et attiser l’inévitable confrontation entre les exploités et les dominants. Lire la suite

Paris : l’architecte des centres de rétention a un nom… et une adresse

Paris : « Raciste, collabo », un architecte d’un centre de rétention administrative menacé à son domicile
un site policier (valeurs actuelles), 2 mai 2024

Un architecte pris pour cible. Mercredi 1er mai, aux alentours de 10h du matin, des policiers ont été appelés pour constater des tags dans le hall d’un immeuble parisien du 9e arrondissement. Sur le mur il était inscrit le nom d’un individu suivi de « raciste, collabo », confie une source policière à Valeurs actuelles. Des tracts ont également été distribués dans les boîtes à lettres des résidents de l’immeuble avec la photo de la victime affublée de menaces et d’insultes.

La victime est un architecte travaillant pour un cabinet prestataire de la Préfecture de Police sur la construction d’un centre de rétention administrative à Goussainville et participant aux travaux de reconstruction du CRA de Vincennes, qui avait été détruit par un incendie.

Par ailleurs, trois autres plaintes ont été déposées concernant le CRA de Vincennes. D’abord le 11 avril, par deux autres cabinets d’architecture pour les inscriptions « ARCHI » et « CRA » et le 18 avril après la découverte d’un tag : « CRA de Vincennes on ne vous oublie pas. »

Volvic (Puy-de-Dôme) : « Extractivisme de l’eau ? Nan mais à l’eau quoi »

Puy-de-Dôme: une usine Volvic cible d’un incendie criminel
BFM/La Montagne, 1er mai 2024

L’usine de la Société des eaux de Volvic sera à l’arrêt forcé certainement jusqu’à la fin de semaine, si ce n’est davantage : ses installations ont été la cibles d’un acte de malveillance dans la nuit de mardi 30 avril à mercredi 1er mai. Les dégâts occasionnés par l’incendie volontaire contre un bâtiment technique d’une vingtaine de mètres carrés [situé à 3 km de l’usine d’embouteillage et en pleine forêt] ont affecté le système électrique de la chaîne de production. Le local est modeste de dimensions, mais les dégâts sont importants : ils empêchent l’usine de tourner. 

Que s’est-il passé précisément  ? Peu d’informations filtrent sur le sujet. Le site de production a été attaqué vers 2h30. Dominique Puechmaille, procureure de la République de Clermont-Ferrand,  évoque « une explosion dans un local technique, ayant provoqué des dégâts importants. » La dégradation a été découverte ce mercredi matin, vers 7 heures, par des employés.

L’origine criminelle de cet événement est établie. Selon les informations de BFM, confirmées par La Montagne, deux individus auraient été filmés par les caméras de vidéosurveillance du site. Ils ont laissé une inscription sur un mur : « Extractivisme de l’eau ? Nan mais à l’eau quoi. »

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Südheise (Allemagne) : attaque incendiaire contre le patron de l’industrie de guerre

[La nuit de dimanche à lundi 29 avril, vers 4h du matin, la cabane en bois de Armin Papperger a été incendiée dans sa résidence secondaire, à Südheide (Basse-Saxe). Ce type n’est pas n’importe qui, puisqu’il est le directeur du groupe d’armement Rheinmetall, un des plus grands conglomérats du complexe militaro-industriel allemand. Cette attaque incendiaire directement sur la propriété du sanglant patron, a été revendiquée quelques heures plus tard sur de.indymedia, dont on trouvera une traduction du communiqué ci-dessous.]


Incendie contre Armin Papperger – Switch Off Rheinmetall

« Avec le changement d’époque et la guerre en Europe, une nouvelle ère a également commencé pour Rheinmetall ».
(Armin Papperger lors de la présentation du rapport d’activité de l’entreprise pour 2023)

La nuit du 28 au 29 avril 2024, nous avons déposé un engin incendiaire contre l’abri de jardin de la propriété d’Armin Papperger à Hermannsburg [ancien nom de Südheide], au coin des rues Turnerstrasse et Immenhoop. Papperger est le dirigeant de Rheinmetall, l’un des grands acteurs de l’industrie de l’armement allemande.

Ici, à Südheide, Papperger se sent à l’aise. Il est entouré de terrains d’entraînement militaire et n’est pas loin du centre d’entraînement au combat GÜZ-Altmark [le plus vaste camp militaire d’Europe pour les techniques contre-insurrectionnelles en milieu urbain des pays de l’OTAN]. L’usine Rheinmetall d’Unterlüß n’est elle aussi qu’à un saut de puce. C’est là que des milliers de travailleurs et de travailleuses forcés ont perdu la vie au service de l’économie de guerre allemande dans l’usine de Rheinmetall-Borsig. C’est dans cette région que de nombreux nazis ont trouvé refuge après la guerre, parmi lesquels Adolf Eichmann ou l’assassin des fosses ardéatines [en mars 1944, près de Rome], Herbert Kappler. C’est la région où, dans les années 1980 et 1990, les néo-nazis organisaient régulièrement leurs entraînements aux sports de combat. Non loin de la maison de Papperger se trouve également Munster, l’un des plus grands stades de l’armée allemande. Dans cet environnement, il se sent en sécurité et bien entouré, y compris par les ami.es avec lesquel.les ce chasseur amateur part de temps en temps à l’affût. Mais la nuit dernière lui a sans doute fait comprendre qu’il n’avait pas que des amis, et que son lieu de retraite n’était pas sûr.
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Comté de Fayette (Etats-Unis) : le chantier du collabo de Cop City sous le feu

Le 16 avril vers 4h du matin, plusieurs pelleteuses ont été endommagées par le feu sur un chantier à côté d’un hôpital du comté de Fayetteville (Georgie). Pour la police, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un incendie volontaire.

Les engins de chantier détruits appartiennent à l’entreprise Brasfield & Gorrie, l’un des principaux constructeurs de Cop City, le futur centre d’entraînement et de formation de la police d’Atlanta. L’entreprise de BTP est également un des donateurs de l’APF  (Atlanta Police Foundation), la Fondation pour la Police d’Atlanta . Des vandales avaient déjà ciblé le siège social de l’entreprise à Birmingham, en Alabama, au printemps 2022.

En janvier, le chef de la police d’Atlanta, Darin Schierbaum, avait déclaré qu’il y avait eu plus d’une vingtaine d’attaques dans la région métropolitaine d’Atlanta et dans d’autres États, ciblant des entreprises travaillant pour Cop City.

[Synthèse des médias nord-américains (Fox5 Atlanta/), 16 avril 2024]

Tourcoing (Nord) : coup double contre les staliniens


Le siège du parti communiste à Tourcoing à nouveau dégradé
La Voix du Nord, 29 avril 2024 (extrait)

À nouveau, de grandes plaques de bois obstruent les vitres du local du parti communiste à Tourcoing. Vendredi, la porte en a été cassée et samedi une vitrine a été brisée. « En juillet dernier, nous avions déjà été victimes de dégradations. Les assurances ont mis huit mois à nous rembourser et nous venions de remplacer les vitres depuis huit jours seulement », explique Dominique De Clercq, Danel, responsable locale du PC et ancienne élue d’opposition au conseil municipal. Des planches de bois ont également été posées pour protéger les quatre autres vitrines.

C’est la deuxième fois en huit mois que le siège du parti communiste tourquennois est visé. Ce local appartient à la société immobilière du parti communiste du Nord. Une plainte a été déposée. Celle qui avait été enregistrée en juillet a été classée sans suite malgré la présence de caméras de vidéosurveillance.

Lleida (Catalogne) : À propos de l’incendie de câbles de fibre optique

(Traduit du catalan de barcelona.indymedia, 28 avril 2024)

Le 17 avril des câbles de fibre optique ont brûlé près de Lleida [ndt : une ville à l’ouest de la Catalogne]. Cela a privé d’internet et, dans beaucoup de cas, de téléphones portables quelques 60 000 personnes réparties sur 25 municipalités de la province de Lleida. La presse parle aussi d’un « incident » simultané à Bell-lloc d’Urgell, à 15 km a l’est en suivant l’autoroute de Barcelone, sans donner plus de détails. Quant à l’origine du feu, la presse et la police annoncent qu’il est intentionnel. Deux jours après l’incendie, celui-ci n’a pas été revendiqué.

Il ne s’agit pas de parler à la place des incendiaires, mais commenter les faits et leurs conséquences semble intéressant. Pour commencer, même si la presse et la police admettent que le feu est intentionnel, elles semblent réticentes à annoncer qu’il s’agit d’un sabotage et suggèrent que cela pourrait être une tentative de vol de cuivre. Cette idée semble un peu surprenante, puisque les câbles de cuivre et la fibre optique sont deux choses différentes, et il semble étrange de mettre le feu à ce qu’on veut voler. De plus, il y a eu deux « incidents » la même nuit dans des endroits différents. On peut plutôt supposer (et on veut croire) que celle/celui qui a mis le feu savait ce qu’iel faisait, car les premières photos de el Segre [ndt : un journal local] et d’autres journaux montrent que le lieu de l’incendie est à l’extérieur de la ville et qu’il faut soulever un couvercle pour voir les câbles. De plus, en cherchant dans les archives de la presse locale, on peut lire qu’au mois de juillet [2023] une armoire de fibre optique a brûlé à Lleida, avec des conséquences plus réduites que celles d’avril.
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Pößneck (Allemagne) : « mieux vaut commettre un désordre… »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la petite bourgade de Pößneck, située à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Jena (dans la région de Thuringe), n’est pas connue pour ses frasques.

A l’inverse de sa petite sœur, les murs de Jena ont par exemple subi au fil des siècles la fureur des paysans révoltés qui, entre 1524 et 1526, détruisirent et pillèrent des centaines de châteaux et d’édifices religieux au sein du Saint-Empire romain germanique. Cette insurrection, nommée « Soulèvement de l’homme ordinaire » (Erhebung des gemeinen Mannes) ou plus simplement « Guerre des paysans » à la suite de l’étude de Engels, déchaîna jusque l’ire du pape du protestantisme, Martin Luther, qui conseilla à la noblesse de massacrer les 300 000 gueux insurgés jusqu’au dernier. Ce qui donne pour tout remède dans son pamphlet, titré Contre les hordes de paysans voleurs et assassins (mai 1525) : « Que tous ceux qui le peuvent frappent, tuent et poignardent, secrètement ou ouvertement, en se rappelant qu’il n’y a rien de plus empoisonné, de plus nuisible ou de plus diabolique qu’un rebelle. C’est comme lorsqu’il faut tuer un chien enragé : si vous ne le frappez pas, il vous frappera, et tout un pays avec vous. »

Mais de nos jours, la bonne ville de Jena est surtout connue dans les manuels de la domination comme ayant été l’un des berceaux du romantisme allemand, dont l’université a vu passer Goethe et de prestigieux enseignants comme Fichte, Schiller ou Hegel, sans parler d’un célèbre étudiant, Karl Marx, qui y a terminé son doctorat de philosophie en 1841. Un peu plus tard, c’est aussi là que Ernst Haeckel, eugéniste patenté et inventeur du terme « écologie » en 1866 (auquel l’anarchiste Elisée Reclus lui préférait celui de « mésologie ») fit toute sa carrière. Sauf qu’il serait dommage d’en rester au ciel universitaire des idées bourgeoises de la Jena du 19e siècle, sans évoquer une autre révolte plus méconnue qui a fait redescendre la ville sur terre.
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Berlin (Allemagne) : les Tesla flambent de plus belle

Berlin, nuit du 22 au 23 avril 2024

De nombreuses Teslas ont été incendiées ces dernières semaines à Berlin.

C’est par exemple le cas des deux Tesla qui ont pris feu la nuit de lundi à mardi 23 avril vers 1h30 dans le quartier de Friedrichshain-Kreuzberg. Les deux voitures ont été entièrement calcinées et l’enquête confiée à la police criminelle du Land de Berlin. La police suppose en effet qu’il s’agit d’un incendie criminel, puisque les deux voitures étaient garées à plusieurs mètres de distance et semblent avoir été incendiées individuellement.

Le 7 février vers 2h du matin, deux Tesla avaient déjà été incendiées à deux endroits différents dans le quartier de Lichtenberg, l’une dans la Paula-Fürst-Straße et la seconde dans la rue An den Knabenhäusern. Deux semaines plus tard, c’est encore une autre Tesla qui était incendiée et s’était partiellement consumée dans le quartier de Neukölln. La police affirme avoir retrouvé des traces d’allume-feu contre le véhicule.
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Les flics du travail sous pression

Quarante-trois incivilités ou agressions chaque jour, en moyenne, dans les 900 agences France Travail (ex-Pôle Emploi) sur tout le territoire. Au total, 15.906 signalements d’agressions précisément ont été recensés l’an dernier, peut-on lire, vendredi 26 avril, dans un document interne que franceinfo s’est procuré.

Ce chiffre comprend les agressions comportementales (2 325), les agressions physiques (143), les agressions verbales (6 885), les incivilités (3 513) et les EDIS (les expressions d’intention suicidaire) des usagers (3 040). Pour toutes ces catégories les chiffres sont en hausse de 12% par rapport à 2022.

Concernant les agressions physiques, le document précise que sur les 143 agressions physiques déclarées en 2023, 45 sont des agressions physiques avérées sur agent et survenues en agence ou à proximité. Depuis l’assassinat d’une conseillère à Valence (Drôme) début 2021, France travail encourage ses agents à signaler tout incident. L’ institution indique qu’elle va généraliser la vidéo protection, elle propose aussi des exercices aux intrusions armées et forme à la prise en charge des menaces de suicides des demandeurs d’emploi.

[France info, 26 avril 2024]

Publication : Flemme olympique

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Flemme olympique, journal anarchiste contre les JO 2024 (et le monde qui les abrite), Marseille, mai 2024, 20 pages


En guise d’introduction

Printemps 2024. L’ambiance est lourde, façon soupe à la grimace.

Un peu partout, le fond de l’air résonne de bruits de bottes, de drapeaux agités pour souder des rangs de soldats, de « réarmement » à toutes les sauces.

On pourrait évoquer la guerre installée en Ukraine depuis plus de deux ans, les massacres au Levant, les conflits sanglants au Soudan et au Congo, et les Etats qui brandissent allégrement la menace nucléaire au dessus de la poudrière.

Ou encore parler du serrage de vis autoritaire, du racisme et du nationalisme qui montent un peu partout, sur cette planète saccagée par des siècles de capitalisme industriel et extractiviste… Lire la suite

Bassecourt (Suisse) : feu aux capteurs pour la géothermie profonde (+ des infos en rab)

Des capteurs utilisés pour la géothermie ont été dérobés,
puis incendiés

Le Quotidien jurassien/Le Temps (Suisse), 19 avril 2024

Les résidents d’un quartier au sud de Bassecourt ont connu un début de nuit agité mercredi 17 avril. Peu après 23 h, ils ont été dérangés par des bruits d’explosion. « Il y avait comme un incendie au milieu de la route! », raconte un habitant. Alors que ce feu a duré de longues minutes et dégagé une épaisse fumée, ce témoin a ensuite découvert que le feu avait touché un tas d’appareils électroniques.

« Ma première réaction a été de penser qu’on avait mis le feu à une boîte de feux d’artifice », confie l’homme qui a appelé la voirie communale le lendemain matin. Il s’agissait au contraire de plusieurs géophones utilisés en ce moment dans le cadre de la campagne de mesures géophysiques réalisée dans la vallée.

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Rennes (Ille-et-Vilaine) : le syndicat des flics et des matons à la masse

À Rennes, les locaux de Force ouvrière dégradés
France3, 20 avril 2024 (extrait)

En arrivant devant leur local, ce vendredi 19 avril 2024, les militants de Force Ouvrière de Rennes ont eu la mauvaise surprise de constater que la porte [de leur local de l’Union départementale] avait été brisée. D’après les voisins, les faits se seraient déroulés vers 2h du matin. Ils dénoncent une tentative d’intimidation dans un climat de plus en plus violent.

Car Fabrice Le Restif, le secrétaire général de Force Ouvrière d’Ille-et-Vilaine, en est persuadé, ce n’est pas l’acte d’une personne alcoolisée un jeudi soir. Le syndicat a déjà subi ce genre de dégradations à deux reprises. « La porte vitrée avait été renforcée, décrit-il, ce n’est pas quelqu’un qui balance une canette de bière, cela n’aurait même pas éraflé la vitre ». Pour le syndicaliste, « il fallait donc avoir du matériel : quelque chose comme une masse et cela veut dire que le geste était prémédité. »