Crest (Drôme) : Orange perd un deuxième répartiteur, les gendarmes déployés pour protéger internet

Crest : une deuxième installation d’Orange incendiée
en 24 heures

Le Dauphiné, 17 février 2021

Vingt-quatre heures après l’incendie volontaire visant une antenne Orange installée à Gigors-et-Lozeron, un feu a endommagé un nœud de raccordement d’abonnés à Crest. Vingt-quatre sapeurs-pompiers ont été mobilisés à 2h30 dans ce bâtiment de trois étages situé rue Edouard Branly. L’incendie s’est déclaré au rez-de-chaussée. L’intervention a pris fin vers 5 heures. Les gendarmes ont également été mobilisés sur place. De nombreux abonnés de l’opérateur historique sont impactés.

Selon les premières constatations menées sur place par les gendarmes, le ou les incendiaires sont montés sur une poubelle afin de casser une vitre du local où se trouve le nœud de raccordement d’abonnés. Un engin incendiaire ou un produit accélérant a été déversé afin de brûler l’installation. Le sinistre a généré beaucoup de fumée dans l’ensemble du bâtiment.
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Le Rove (Bouches-du-Rhône) : chaque âge saccage sa cage

Des dégradations volontaires dans une école du Rove,
un des auteurs des faits interpellé

France Bleu Provence, 16 février 2021

Des dégradations volontaires ont eu lieu au sein de l’école élémentaire François Bessou dans la commune du Rove. La porte de l’établissement a été fracturée. de l’encre et de la peinture jetée sur les murs et les bureaux, et une porte défoncée. Des actes de vandalisme purement gratuits commis à l’intérieur des classes, empêchant la reprise des cours ce mardi matin.

Les investigations de la gendarmerie ont rapidement permis d’identifier les deux auteurs de ces faits. Il s’agit de mineurs non scolarisés dans cet établissement. L’un des auteurs a été interpellé ce mardi matin et placé en gare à vue. Le mobile principal semble être le désœuvrement, selon la Gendarmerie Nationale.

Gigors-et-Lozeron (Drôme) : l’antenne Orange sent le brûlé

Drôme : une antenne à Gigors-et-Lozeron ciblée par
un incendie volontaire

Dauphiné, 16 février 2021

Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 février, une antenne installée sur la commune de Gigors-et-Lozeron, a été la cible d’un incendie volontaire. Les installations de l’opérateur Orange ont été, plus précisément dégradées. Plusieurs foyers sont impactés.

Le ou les incendiaire ont agi en pleine nuit, sur un site escarpé et situé à près de 1 000 mètres d’altitude. Après effraction, le ou les auteurs, manifestement préparés, ont allumé un incendie à l’intérieur d’un local se trouvant au pied de l’antenne d’Orange. L’enquête est menée par les gendarmes de la brigade de recherches de Crest et de la section de recherches de Grenoble. Différents relevés et traces et indices ont également été effectués par des techniciens en identification criminelle de Valence.
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Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) : incendier, inonder et menacer le directeur

Prison : le détenu met le feu et menace de mort le directeur
de la prison

Est Républicain, 16 février 2021

Les faits remontent au 27 janvier et débutent dans l’une des cellules du premier étage du centre de détention d’Ecrouves.

Vers 21 h 30, un détenu provoque un départ de feu au niveau du bas de la porte de sa cellule. Passablement énervé, le quarantenaire détruit aussi le lavabo et le siège des toilettes. L’eau se répand vite dans la cellule et les coursives. Les surveillants interviennent, l’homme est placé au quartier disciplinaire. Mais loin de se calmer, l’individu y provoque un nouveau départ de feu. Plus tard dans la soirée, il finira par se calmer.

Le lendemain matin, le directeur de la prison se présente à lui pour essayer d’échanger. Là, l’individu refuse le dialogue, outrage le directeur à plusieurs reprises et va jusqu’à le menacer de mort.
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Gênes (Italie) : trois antennes-relais partent en fumée

traduit de l’italien de infernourbano, 16 février 2021

Le 2 février, nous avons incendié trois émetteurs dans le Val Bisagno. Un appartenant à la RAI, un à DEDALUS, le troisième on ne sait pas [Vodafone d’après la presse, Ndt], mais ça le fait quand même.

Il a déjà été écrit beaucoup sur l’influence sociale/répressive que la technologie a désormais dans nos vies. Ce qui nous presse à présent et à quoi nous pensons est comment attaquer, attaquer, et encore attaquer.

Ce petit geste chaleureux s’inscrit dans dans un plus large éventail d’actions directes qui se passent dans le monde et qui ont comme dénominateur commun minimum l’attaque anarchiste contre l’existant.
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Thor (Vaucluse) : le spécialiste des infrastructures télécoms a eu chaud

Un engin explosif découvert devant une entreprise au Thor
France Bleu, 12 février 2021

L’affaire est prise au sérieux par les gendarmes de Vaucluse. Un engin explosif a été découvert par des salariés ce vendredi matin près d’une fenêtre de l’entreprise Circet au Thor, spécialisée dans les télécommunications et la fibre optique. Les locaux ont été évacués et un périmètre de sécurité a été mis en place. À leur arrivée sur les lieux, les démineurs ont découvert un engin de fabrication artisanale composé d’une bouteille d’hydrocarbure et d’un système de mise à feu. Il n’était pas factice mais il n’a pas fonctionné. On ne déplore ni blessés, ni dégâts.
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Rome (Italie) : sabotage des câbles du TGV

Sabotage de câbles électriques/fibre optique ferroviaire
à grande vitesse

traduit de l’italien de roundrobin, 15 février 2021

1011010010101010001
1010000101010111101
1010101111010101101
001010011…bzzzz…..
Silence.

Feu bouté aux câbles de la fibre optique le long de la voie TGV pour nous prendre et offrir un moment de déconnexion.

Contre le confinement comme expérimentation de contrôle de masse et accélérateur de la virtualisation et médicalisation de nos vies.

Une pensée pour Dimitris et à qui lutte dans les prisons.

Béziers (Hérault) : attendre les matons à la sortie du tribunal

Béziers : Les surveillants du PREJ tombent dans un véritable guet-apens à la sortie du tribunal
un site de matons, 12 février 2021 (extrait)

Ce vendredi 12 février, à la sortie du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Béziers, une vingtaine d’individus qui se trouvaient devant le sas de sortie des véhicules du TGI et se sont mis à bloquer le passage d’un fourgon pénitentiaire.

Le véhicule s’apprêtait à regagner un établissement pénitentiaire avec un détenu quand il s’est retrouvé bloqué par ce groupe hostile. Malgré des injonctions du chef d’escorte du PREJ (Pôle de rattachement des extractions judiciaires) de Nîmes, le véhicule s’est retrouvé entouré et attaqué à coups de poing et de pieds.

Face à la violence (…), un surveillant pénitentiaire fera usage de sa bombe lacrymogène, ce qui permettra au fourgon de se frayer un chemin et de prendre la fuite.

Martigné-sur-Mayenne (Mayenne) : saboter la pandémie technologique [remis à jour]

Martigné-sur-Mayenne : 500 foyers privés d’Internet
après la dégradation d’une armoire de fibre optique

Le courrier de la Mayenne, 12 février 2021

Depuis dimanche après-midi, 7 février 2021, 500 foyers du secteur de Martigné-sur-Mayenne, la Bazouge-des-Alleux, Commer et Sacé, sont privés de connexion Internet. Une armoire de fibre optique RNO, basée à Martigné-sur-Mayenne, a été dégradée. Une enquête est en cours pour connaître les circonstances de cet incident.

« C’est un incident majeur, avoue Alexis Menvielle, directeur général adjoint de Mayenne Fibre, en charge du développement de la fibre optique en Mayenne. Nous avons jusqu’à 25 techniciens mobilisés en même temps pour réparer ces câbles qui ont été sectionnés. 100 clients devraient retrouver leur connexion aujourd’hui, 100 autres demain, 50 dimanche et les 250 autres d’ici mercredi. »

La coupure est longue à réparer. « Ce sont des câbles qui font plusieurs centaines de fibres. Et on peut mettre jusqu’à 15 mn pour réparer une fibre. L’épisode neigeux n’a rien arrangé. »

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Gorron (Mayenne) : feu les ateliers municipaux

Incendie à Gorron : une grosse partie des ateliers municipaux détruits par le feu
Ouest France, 13 février 2021 (extrait)

Les pompiers et les gendarmes de la Mayenne sont intervenus samedi 13 février 2021 à Gorron, vers 2 h 40 du matin. Les ateliers municipaux étaient en flammes. Selon les pompiers, sur les 2 500 m² de bâtiment, 1 000 m² ont été atteints par l’incendie.

« Ce sont deux ateliers d’environ 400 m² situés dans des bâtiments en tôle qui ont été touchés : celui consacré à la mécanique, où il y avait quelques véhicules en réparation ; et celui dédié aux espaces verts », explique le maire de Gorron, Jean-Marc Allain, qui souligne qu’un « certain nombre de matériels a été brûlé (tracteurs, matériel d’entretiens des espaces verts…) ».

(…) À 5 h 15, les foyers principaux étaient éteints et aucun blessé n’était à signaler. Mais, ce samedi, le bâtiment était toujours sous surveillance et inspecté par les gendarmes pour faire les premières constatations. « Aucune piste (accidentelle ou criminelle, NDLR) n’est pour l’instant écartée », expliquent-ils.

Noisy-le-Sec (93) : la vitrine d’un pavillon de vente immobilière brisée

Indymedia Nantes, 11 février 2021

Les travaux du Grand Paris semblent accomplir une progression irréfrénable. D’abord les nouvelles lignes de métro et de tram, puis les rues et les pistes cyclables et enfin, les blocs de béton étincelants. Où que nos yeux se portent, la promesse d’être enfin à sa place, une promesse d’appartenance. Mais pour qui, en fait ? Pour les gens qui habitent ici et doivent se farcir le triste spectacle de leur quartier se transformant de plus en plus en illustrations cheap d’un catalogue immobilier et en fantasmes d’investisseurs ? Ou bien plutôt pour une nouvelle génération de jeunes adultes dynamiques accros au boulot, aussi flexibles que leurs conditions de travail, qui vont chercher de l’aventure et de l’espace en banlieue, pour pouvoir se réaliser sans scrupules ?
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Baie de Prony (Nouvelle-Calédonie) : à l’assaut de l’usine de nickel par la mer

Vale NC déplore de nouvelles exactions sur le site du Grand Sud

Le collectif Usine du Sud = Usine Pays avait appelé à un rassemblement sur l’eau en Baie de Prony aujourd’hui au nom de la préservation de l’environnement. Une journée teintée de violences et dégradations sur le site industriel du grand sud calédonien.

Des incendies, des jets de pierres, des bateaux qui accostent sur le quai général de l’usine du sud… Par voie de communiqué, Vale NC dénonce des actes qui s’appuient sur « le prétexte environnemental ». Le collectif USUP avait donné rendez vous ce matin, par le biais des réseaux sociaux, en Baie de Prony « à tous les amoureux de la mer et de nos récifs » pour un événement baptisé « un environnement sain pour un climat de paix ».

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Cugnaux (Haute-Garonne) : et couic, internet et la télé !

Cugnaux. Haute-Garonne : 850 fibres vandalisées,
tout un quartier sans Internet

La Dépêche, 11 février 2021

Depuis plus de deux semaines maintenant, les habitants du quartier de Hautpoul à Cugnaux n’ont plus la fibre. Ceci signifie ni connexion à internet, ni même accès à la télévision pour nombre d’entre eux…

Le vandalisme a encore frappé. Les 850 câbles ont été sectionnés, et depuis l’armoire reste béante. Avec les vacances scolaires qui approchent, le nombre de personnes en télétravail sur ce quartier, y compris un médecin en télé consultation, l’exaspération monte.

Innsbruck (Autriche) : beau comme une voiture de police en flammes

Il y a peu de choses aussi belles qu’une voiture de police
en flammes

traduit de l’allemand de Kontrapolis, 8 février 2021

Un incendie s’est déclaré dans la paisible ville d’Innsbruck la nuit du 5 février 2021*, et un véhicule de police a été contraint de se retirer. La voiture a complètement brûlé et est maintenant, pour ainsi dire, « inapte au service ». L’hypothèse est qu’il s’agit d’un incendie criminel. Par principe c’est une bonne chose, car maintenant il y a –en tout cas pour le moment– une voiture de moins avec des flics dans les rues d’Innsbruck, avec laquelle ils peuvent contrôler, harceler et punir.

Bien sûr, l’indignation s’est déclenchée dans le monde politique, et tous les partis sans exception condamnent cet « acte horrible » dans les termes les plus forts, car « …toute attaque contre les organes de sécurité ou leurs institutions est une attaque contre la démocratie et l’État de droit », comme l’a dit un politicien. Okay. À ce jour, il n’y a eu aucune précision, aucune lettre de revendication, rien qui suggère la paternité de cette attaque. Et il est peu probable qu’elle en ait besoin, car une attaque aussi manifeste contre l’infrastructure policière n’a guère besoin d’explication supplémentaire. Il existe suffisamment de raisons, et elles sont simplement alimentées par les activités habituelles des flics. Basta.
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Panguipulli (Chili) : l’énième assassinat policier ne passe pas…

Beau comme la mairie de Panguipulli (Chili) en flammes, 5 février 2021

Vendredi 5 février 2021 dans la petite ville de Panguipulli, 30.000 habitants située dans la province de Valdivia (région de Los Ríos), un jongleur a été abattu en pleine rue par les sbires de l’État. Francisco Martínez (27 ans), surnommé El Tíbet, était connu des habitants du coin pour tenter de survivre en faisant la manche dans la rue avec de petits spectacles, lorsque des carabiniers ont tenté d’effectuer un contrôle d’identité parce qu’il n’avait pas d’autorisation pour le faire (carnet de travail). Face à son refus, il d’abord reçu une première balle policière dans la jambe, avant que deux autres ne criblent le reste de son corps (dont une en plein torse) devant une foule ce chalands médusés un vendredi après-midi en plein centre-ville. Bien entendu, les carabiniers ont argué de la fameuse « légitime défense », tandis que les citoyennistes et le monde artistique indignés ont défendu son côté hippie tranquille*.

De toute façon au Chili, au sein d’une guerre sociale où les flics locaux –comme leurs homologues de tous les Etats– se livrent à une répression quotidienne et où on ne compte plus les actes de tabassages, tortures et assassinats dans la rue et les commissariats contre des manifestant.e.s, des jeunes des quartiers pauvres, des indésirables et des rebelles, n’importe quelle nouvelle de ce genre peut être une étincelle qui suffit à faire éclater la poudre de la rage accumulée contre les uniformes. Le soir même, des groupes de manifestants se sont ainsi spontanément regroupés devant la Quinta Comisaría de Carabineros de Panguipulli, où étaient affectés les uniformes concernés et qui n’en étaient pas à leurs première exactions, pour tenter de le prendre d’assaut et l’incendier. Après des affrontements où les renforts anti-émeute ont dégagé les barricades improvisées à coups de lacrymogènes et canon à eau, beaucoup de petits groupes émeutiers se sont dispersés en centre-ville et ont entrepris une démolition systématique de différents bâtiments liés aux institutions.
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